
La transition énergétique de l'Europe - Enjeux pour les politiques publiques
Cet ouvrage a été rédigé par le consortium européen Insight_e, auquel le Centre énergie de l'Ifri a participé entre 2014 et 2017. Il reprend les conclusions des différents projets de recherche menés ces trois dernières années sur l'Europe de l'énergie, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la sécurité des approvisionnements en gaz et en électricité et les enjeux sociétaux de la transition énergétique.

Le gaz monte en puissance
Même si le charbon reste la première source pour produire de l'électricité, les industriels investissent dans des énergies moins polluantes.
Gaz "Moscou cherche à sécuriser ses parts de marché en Europe"
Diplômée de l’Université Paris Dauphine, auteur d’une thèse sur « la rente pétrolière et le développement économique des pays exportateurs de pétrole », au Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières premières (CGEMP). Economiste à la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) entre 2007 et 2014, Marie-Claire Aoun se penche notamment sur l’intégration des marchés gaziers en Europe. Depuis 2014, elle est directrice du Centre de l’Energie de l’Ifri.
La politique énergétique du Royaume-Uni, un point de vue
Le Royaume-Uni choisit de quitter l’Union européenne (UE) au moment où celle-ci cherche à donner un contenu à une Union de l’énergie et où la nécessité d’une transition énergétique est plus partagée que jamais. Cette concomitance est une raison de plus de tenter de comprendre les déterminants de la politique énergétique de ce curieux pays.
2017 : une année empreinte d’incertitudes pour l’industrie pétrolière et gazière
Aléas géopolitiques, solidité de l’accord OPEP-non OPEP sur la réduction de la production de pétrole, réaction des producteurs de pétrole de schiste aux États‑Unis, abondance de l’offre et prix bas du gaz, transition vers une économie bas-carbone… L’année 2017 s’ouvre sur de nombreuses incertitudes pour l’industrie du pétrole et du gaz, comme l’explique Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, qui ouvre le dossier Perspectives 2017 du BIP.

Le pétrole de schiste américain est de retour
La hausse du prix du brut au-dessus de 50 dollars redonne des perspectives aux producteurs des Etats-Unis.
À ce rythme, les hydrocarbures non conventionnels pourront bientôt dire merci à l'Opep. Depuis que l'organisation emmenée par l'Arabie saoudite s'est employée à redresser les cours du pétrole (lire ci-dessous) - désormais bien installés au-dessus de la barre des 50 dollars le baril -, les pétrole et gaz de schiste ont repris des couleurs aux États-Unis. La semaine dernière, la société Baker Hughes, référence en la matière, a recensé la remise en service de 27 rigs (appareils de forage) supplémentaires, portant le total à 624 plateformes employées pour ouvrir de nouveaux puits. Certes, le pic des I 930 rigs, enregistré en 2014, est encore loin mais l'industrie des shale oil et des shale gas a clairement retrouvé une dynamique...
Le développement du secteur gazier en Tanzanie et au Mozambique. Les prémices de deux expériences dissymétriques
Depuis 2010, d'immenses gisements gaziers ont été découverts au Mozambique et en Tanzanie, dans un contexte de pleine effervescence de l’industrie pétrolière entre 2003 et 2014, grâce aux prix relativement élevés du cours du brut. Cependant, on constate que depuis la mi-2014, le cours du baril a lourdement chuté, oscillant désormais entre 30 et 50 dollars. La raison principale de cette brutale et durable baisse des prix est la trop grande abondance de pétrole et de gaz disponible.
Nord Stream 2 : garder la tête froide
Depuis l’annonce du projet gazier Nord Stream 2 en juin 2015, les débats sur les conséquences de ce projet sur l’Europe font rage et entremêlent des arguments politiques, économiques et commerciaux.

Total se renforce dans le gaz de schiste américain
Le groupe rachète la part de son partenaire Chesapeake dans un gisement texan qui reste rentable malgré le niveau du prix de l'or noir.

En Europe, Gazprom va ajuster ses prix à la baisse afin de concurrencer le GNL américain
Dans une étude publiée récemment, l’Institut français des Relations Internationales (Ifri) analyse l’impact du GNL américain sur le marché gazier européen. Il s’agit notamment de savoir dans quelle mesure cette nouvelle donne va impacter la politique de Gazprom vis-à-vis des Européens. L’auteure de cette analyse, Sylvie Cornot-Gandolphe, souligne tout d’abord que les exportations US de GNL (qui ont démarré il y a peu de temps) arrivent dans un environnement très différent de celui envisagé il y a quelques années, lorsque les projets d’exportations ont été initiés. Trois paramètres sont, en effet, venus chambouler le marché : la baisse des prix du pétrole, la mise en service de nouvelles capacités de liquéfaction depuis 2014 et le ralentissement de la demande gazière en Asie. Conséquence : l’offre est maintenant excédentaire à l’échelle mondiale et cela devrait rester le cas au moins jusqu’aux environs de 2020.
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