Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
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Ukraine : l'année de la paix incertaine - Politique étrangère, vol. 90, n° 1, printemps 2025

Lors de sa campagne électorale, Donald Trump a promis de régler la guerre en Ukraine en 24 heures. Alors que le président américain s'installe à la Maison-Blanche, différentes options se dessinent pour le futur de ce conflit. Certaines sont plus probables que d'autres, mais aucune ne peut être écartée. Les pays européens paraissent de plus en plus divisés à l'égard de la Russie, et l'Union européenne risque de payer le prix fort si elle ne parvient pas à faire émerger une stratégie commune solide.
Comment la guerre en Ukraine rebat les cartes en Asie centrale
Traditionnellement, ils sont alliés de la Russie. Le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Tadjikistan adoptent une position d’équilibriste depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, entre prises de position pro-Kiev et neutralité diplomatique affichée. Une chose semble certaine : le conflit a de nombreuses répercutions dans la région qu’elles soient politiques, économiques voire sociales. Que se joue-t-il en Asie centrale ?
Guerre en Ukraine : le double-jeu de Pékin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Pékin refuse de prendre clairement parti dans le conflit. Tout l’enjeu pour la Chine est de sauvegarder ses bonnes relations avec la Russie, mais sans aller trop loin, au risque d’être frappée par de nouvelles sanctions occidentales.
Guerre en Ukraine : le retour des diplomates ?
Alors que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rend au Kazakhstan et que le président biélorusse Alexandre Lukashenko est à Pékin pour une visite d'Etat de trois jours, assiste-t-on au retour de la diplomatie pour trouver une solution de paix à la guerre en Ukraine ?
La guerre en Ukraine vue de Chine et d'Afrique
Philippe Gélie, directeur adjoint de la rédaction du Figaro en charge de l'International, anime Le Club International consacré à l'ordre mondial, bouleversé par la guerre en Ukraine.

Pourquoi les sphères complotistes sont le relais naturel du Kremlin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, rares sont les thèses délirantes qui n’aient été reprises aussi bien par les télégraphistes du Kremlin que par les voix complotistes occidentales.
"La Chine a tous les leviers pour discuter à la fois avec Moscou et Kiev"
Emmanuel Macron a annoncé samedi qu'il se rendrait en Chine "début avril", en appelant Pékin à "nous aider à faire pression sur la Russie" afin de "stopper l'agression" et "bâtir la paix". Marc Julienne, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI) est l'invité du grand entretien de France Inter avec Éric Delvaux et Carine Bécard.
L’Ukraine, la Russie, l’Occident, la Chine après une année de guerre. Et combien d’autres années encore ?
Mardi, Poutine a encore accusé l’Occident et l’OTAN d’être à l’origine du confit, et assuré que la Russie allait poursuivre son offensive. Le soir même Biden lui répondait depuis Varsovie. La Chine propose un processus de paix et les Occidentaux livrent de plus en plus d'armes à l'Ukraine...

Guerre en Ukraine : une fin pacifiste du conflit est-elle envisageable ?
Alors que le conflit s’enlise, les spécialistes consultés par « Le HuffPost » estiment que seule une défaite militaire stratégique de la Russie pourra conduire à la paix.
Guerre en Ukraine : l'article pour tout comprendre sur le véritable objectif de Poutine
La Russie pensait prendre Kiev en 72 heures mais un an après, son armée patine. Alors que Vladimir Poutine enchaîne les pertes militaires qui pourraient fragiliser son régime, pourquoi persévère-t-il ? Quel est le but ultime derrière sa guerre en Ukraine ? Nous avons interrogé Carole Grimaud et Dimitri Minic, experts en géopolitique, ainsi que Pierre Servent, historien et spécialiste des questions militaires, pour comprendre et tenter de prédire la suite.

Guerre en Ukraine : les pays d’Asie centrale face au dilemme du « partenaire toxique » russe
Traditionnels alliés du Kremlin, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Tadjikistan adoptent une position d’équilibriste depuis le début de l’invasion russe, entre prises de position pro-Ukraine et neutralité diplomatique.
Caucase, Asie centrale, Moyen-Orient : la guerre en Ukraine fragilise-t-elle les zones d’influence russe ?
Alors que l’armée de Vladimir Poutine est monopolisée par le conflit en Ukraine, des violences resurgissent en Asie centrale, dans le Caucase mais aussi au Moyen-Orient.
La Russie accélère ses préparatifs d'annexion de quatre régions ukrainiennes
C'est une escalade majeure, aux conséquences potentiellement inquiétantes, dans la guerre en Ukraine. Les autorités des deux républiques autoproclamées du Donbass, pro-Kremlin, et de celle de Kherson , occupée par l'armée russe depuis mars, ainsi que de Zaporijjia, ont brusquement annoncé, mardi, l'organisation d'un référendum du 23 au 27 septembre pour réclamer leur rattachement à la Russie. [...]
L'Ukraine à la reconquête de son territoire
Lundi, Volodymyr Zelesnky affirmait que l'Ukraine avait repris 6000 km2 de territoire occupé par les Russes. Mais les reconquêtes territoriales laissent apparaitre les massacres perpétrés par l'armée Russe. Après Bouchta, ce sont 440 corps qui ont été retrouvés dans une fosse commune à Izioum.
Poutine - Xi Jinping, le front anti-occidental
A l'occasion de la visite du président chinois Xi-Jinping au Kazakhstan, qui est d'ailleurs la première visite du leader chinois depuis la crise mondiale du Covid, il apparait nécessaire de questionner l'équilibre des forces en présence au sein de l'Asie centrale, tout en prenant en considération les avancées du conflit russo-ukrainien.
Guerre en Ukraine : la contre-offensive, et après ?
Le lundi 12 septembre, une pétition pour la démission de Poutine auprès d'élus politiques russes circule dans le pays. A cela s'ajoute la contre-offensive ukrainienne qui surprend par sa rapidité. La Russie de Poutine ne semble pas être à son avantage ces dernières semaines...
Russie-Chine : Vladimir Poutine cherche éperdument l'appui de Xi Jinping
La première rencontre, en Ouzbékistan, entre le président russe et son homologue chinois depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe a donné lieu à de vigoureuses déclarations d'amitié. Mais pour les signes d'appui concret, le Kremlin risque de devoir patienter. Une commune défiance de l'Occident mais guère plus que de belles paroles. Bousculé sur le front militaire en Ukraine, sanctionné par les Occidentaux, le président russe, Vladimir Poutine, a marqué, une nouvelle fois, son virage vers l'Orient en affichant son entente avec son homologue, Xi Jinping, ce jeudi, à Samarcande.
Poutine en quête du soutien de Xi Jinping
Pour sa première visite à l'étranger depuis janvier 2020, le président chinois Xi Jinping a choisi de se rendre en Asie centrale. D’abord au Kazakhstan - où il avait lancé le grand projet d’infrastructures des «nouvelles routes de la soie » en 2013- puis en Ouzbékistan où il participe les 15 et 16 septembre à un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), à Samarcande. II devrait y rencontrer jeudi, selon le Kremlin, le président russe, Vladimir Poutine.
Poutine, sous la pression de l'Ukraine et des faucons à Moscou
Les récentes avancées militaires de l'armée ukrainienne ont bousculé les certitudes de la propagande au service du chef du Kremlin, contraint à reprendre l'initiative. Au lendemain des succès de l'armée de Kiev , Vladimir Poutine se retrouve dans la situation qu'il déteste le plus : décider sous la pression.
Le Pape François au Kazakhstan, périphérie stratégique
François se rend en Asie centrale du 13 au 15 septembre. Malgré l’absence du patriarche de Moscou, Kirill, qu’il comptait y rencontrer, le pape devrait adresser un message de paix dans ce pays situé dans une région stratégique du monde.Ce devait être l’occasion d’une rencontre historique et décisive. La capitale du Kazakhstan, Noursoultan, aurait dû être le lieu d’un entretien entre le pape François et le patriarche de Moscou, Kirill. Mais, six mois après le début de la guerre, le primat de l’Église orthodoxe russe a finalement décidé d’annuler sa présence au sommet qui devait réunir les deux hommes. Le pape François a, quant à lui, décidé de maintenir la sienne en Asie centrale. Il s’y envolera mardi 13 septembre, pour un déplacement de trois jours.

Défaillance du renseignement russe : Responsable du succès de la contre offensive ukrainien
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. À l'orée d'un tel contexte, il est nécessaire d'interroger et ainsi de comprendre les raisons de ces défaites russes. Pour Diminitri Minic, chercheur au centre Russie / NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, le facteur humain du renseignement russe semble être le principal responsable, s'appuyant notamment sur l'histoire des renseignements russe et soviétique pour étailler son propos.
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