Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Bombardements massifs russes sur l’Ukraine : retour à la case départ en pire
Depuis hier, la Russie bombarde massivement l’Ukraine en représailles à l’attaque du pont de Crimée le samedi 8 octobre dernier. En visant non seulement des cibles militaires et des installations électriques, mais aussi les grands centres urbains, les près de 80 missiles tirés ont fait au moins 19 morts et 105 blessés.
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un exécuteur sans états d'âme à la tête des forces russes
Ce vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie, ancien commandant de l'opération russe en Syrie, se trouve promu à la tête de l'«opération militaire spéciale» en Ukraine après une série de défaites dans l'Est et le Sud.
Guerre en Ukraine : pourquoi l'élite russe admet-elle soudainement les défaites de son armée
Alors que l'armée ukrainienne reprend du terrain, des proches du Kremlin dénoncent et critiquent publiquement les stratégies militaires russes. Dissidence ou manipulation ?
La Russie est-elle plus isolée après les annexions en Ukraine ?
La Russie bénéficie-t-elle toujours des mêmes soutiens, après l’annexion de quatre provinces ukrainiennes ? Pékin semble conserver sa timide neutralité à l’égard de Moscou tout en demandant à la fin du mois de septembre la facilitation des « négociations de paix » entre l’Ukraine et la Russie. La réunion d’urgence des 193 Etats membres de l’ONU sur la question des annexions, ce lundi, fera-t-elle bouger les lignes des pays alliés de la Russie ?
Les Russes fuient vers le Kazakhstan, le président Tokaïev sur un fil face à la Russie
Plus de 200 000 citoyens russes sont entrés au Kazakhstan depuis le 21 février, et 50 000 y sont restés. Le président Kassym-Jomart Tokaïev tente de prendre ses distances avec le Kremlin sur le dossier ukrainien. Mais sa marge de manœuvre semble limitée, explique Michaël Levystone, spécialiste de l’Asie centrale.
Attaque nucléaire : quel est le protocole russe ?
Poutine a laissé entendre qu'il était prêt à user de l'arme nucléaire pour défendre la Russie face à l'Occident, qu'il accuse d'être déterminé à détruire son pays.
Kadyrov, l’allié tchétchène de Poutine
Le seul nom de Ramzan Kadyrov faisait déjà frissonner. Pas tant parce que l’homme fort de la Tchétchénie, 45 ans, s’affiche tour à tour en chef de guerre, en boxeur et champion d’arts martiaux démolissant au besoin ses ministres face caméra, en dompteur de tigres ou en poète composant une ode au pistolet Glock 22 qui ne le quitte jamais. Plutôt à cause de sa campagne féroce à l’encontre des homosexuels et LGBT, arrêtés et torturés par centaines, de la répression sans merci qu’il exerce contre toute opposition émergente, organisant à grande échelle avec ses « kadyrovtsy », véritable milice privée, les enlèvements et disparitions de contestataires.
Moscou, signature des traités d'annexion
Au "Quotidien" du lundi 3 octobre 2022 Yann Barthès reçoit Michel Eltchaninoff et Tatiana Katsouéva-Jean pour une décryptage du discours anti-Occident de Vladimir Poutine alors qu'il vient d’officialiser l’annexion de quatre territoires ukrainiens à la Russie.
Annexion de quatre régions administratives d’Ukraine : elles "feront partie de la Fédération de Russie, c'est irréversible"
Les territoires ukrainiens de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, reconnus indépendants par la Russie après des référendums seront "sanctuarisés, y compris jusqu'à la protection par l'arme nucléaire russe", prévient vendredi 30 septembre sur franceinfo Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie-Nouveaux Etats indépendants à l’IFRI (l’Institut français des relations internationales). Le président russe Vladimir Poutine doit présider ce vendredi une cérémonie de signature de rattachement à la Russie des quatre territoires.
Poutine : l'annexion... "pour toujours" ?
C’est désormais officiel. Le président russe Vladimir Poutine a proclamé l’annexion des quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson contrôlées, en partie ou en totalité, par l’armée russe. Le Kremlin organisait cet après-midi une cérémonie pour célébrer l’événement. Vladimir Poutine a tenu un discours offensif. S’il a affirmé que son pays "n’aspire pas" à restaurer l’URSS, l’autocrate a indiqué que les habitants des régions ukrainiennes annexées seront des "citoyens pour toujours". Il a également appelé l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Des festivités pour célébrer l'annexion doivent se dérouler cet après-midi sur la très symbolique place Rouge, qui jouxte le Kremlin.
Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Poutine défie le monde
Le président russe a annoncé ce mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, tout en essayant d’intimider l’Occident par le chantage nucléaire.
Caucase, Asie centrale, Moyen-Orient : la guerre en Ukraine fragilise-t-elle les zones d’influence russe ?
Alors que l’armée de Vladimir Poutine est monopolisée par le conflit en Ukraine, des violences resurgissent en Asie centrale, dans le Caucase mais aussi au Moyen-Orient.
La Russie accélère ses préparatifs d'annexion de quatre régions ukrainiennes
C'est une escalade majeure, aux conséquences potentiellement inquiétantes, dans la guerre en Ukraine. Les autorités des deux républiques autoproclamées du Donbass, pro-Kremlin, et de celle de Kherson , occupée par l'armée russe depuis mars, ainsi que de Zaporijjia, ont brusquement annoncé, mardi, l'organisation d'un référendum du 23 au 27 septembre pour réclamer leur rattachement à la Russie. [...]
L'Ukraine à la reconquête de son territoire
Lundi, Volodymyr Zelesnky affirmait que l'Ukraine avait repris 6000 km2 de territoire occupé par les Russes. Mais les reconquêtes territoriales laissent apparaitre les massacres perpétrés par l'armée Russe. Après Bouchta, ce sont 440 corps qui ont été retrouvés dans une fosse commune à Izioum.
Guerre en Ukraine : la contre-offensive, et après ?
Le lundi 12 septembre, une pétition pour la démission de Poutine auprès d'élus politiques russes circule dans le pays. A cela s'ajoute la contre-offensive ukrainienne qui surprend par sa rapidité. La Russie de Poutine ne semble pas être à son avantage ces dernières semaines...
Poutine - Xi Jinping, le front anti-occidental
A l'occasion de la visite du président chinois Xi-Jinping au Kazakhstan, qui est d'ailleurs la première visite du leader chinois depuis la crise mondiale du Covid, il apparait nécessaire de questionner l'équilibre des forces en présence au sein de l'Asie centrale, tout en prenant en considération les avancées du conflit russo-ukrainien.
Russie-Chine : Vladimir Poutine cherche éperdument l'appui de Xi Jinping
La première rencontre, en Ouzbékistan, entre le président russe et son homologue chinois depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe a donné lieu à de vigoureuses déclarations d'amitié. Mais pour les signes d'appui concret, le Kremlin risque de devoir patienter. Une commune défiance de l'Occident mais guère plus que de belles paroles. Bousculé sur le front militaire en Ukraine, sanctionné par les Occidentaux, le président russe, Vladimir Poutine, a marqué, une nouvelle fois, son virage vers l'Orient en affichant son entente avec son homologue, Xi Jinping, ce jeudi, à Samarcande.
Poutine en quête du soutien de Xi Jinping
Pour sa première visite à l'étranger depuis janvier 2020, le président chinois Xi Jinping a choisi de se rendre en Asie centrale. D’abord au Kazakhstan - où il avait lancé le grand projet d’infrastructures des «nouvelles routes de la soie » en 2013- puis en Ouzbékistan où il participe les 15 et 16 septembre à un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), à Samarcande. II devrait y rencontrer jeudi, selon le Kremlin, le président russe, Vladimir Poutine.
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