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Présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE) : Quel bilan géopolitique ?

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Dans cet article Paul Maurice livre un bilan exhaustif de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE). 

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Le 10 septembre 2019, la nouvelle présidente de la Commission européenne (Ursula von der Leyen) l’avait qualifiée de « géopolitique ». L’idée est d’établir un nouveau partenariat avec les puissances extérieures et des engagements sur les enjeux d’avenir. L’UE doit « être un acteur, pas un terrain de jeu ». Tous les grands sujets du moment dans ce monde déconstruit sont abordés : Brexit, Chine, Turquie, Russie, UE et Afrique etc.

Si l’Allemagne s’est engagée dans une démarche géopolitique, en rupture avec son histoire récente, elle a du mal à se dégager du primat de l’économique (« une puissance hégémonique réticente »), qui la projetterait loin de la position « confortable » d’une grande Suisse. Les premiers pas géopolitiques, européens et allemands, sont assez modestes (quasi-silence sur Hong Kong, les Ouïgours, relations avec la Russie etc.). L’illusion de la neutralité de l’économique par rapport au politique, dans un monde où les démocraties sont désormais sur la défensive, semble perdurer. 

 

Paul Maurice est chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri. 

 

>> Lire l’article sur GeopoWeb : « Présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE) : Quel bilan géopolitique ? »

 

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Paul MAURICE

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Der Pariser Platz auf der Ostseite des Brandenburger Tors in Berlin, Deutschland
Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l'Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales. Dans ses conférences et séminaires, qui réunissent experts, responsables politiques, hauts décideurs et représentants de la société civile des deux pays, le Cerfa développe le débat franco-allemand et suscite les propositions politiques. Il publie régulièrement des études à travers deux collections : les « Notes du Cerfa » et les « Visions franco-allemandes ». 

Le Cerfa entretient des relations étroites avec le réseau des fondations et des think tanks allemands. En plus de ses activités de recherche et de débat, le Cerfa promeut l’émergence d’une nouvelle génération franco-allemande à travers des programmes de coopération originaux. C'est ainsi qu'en 2021-2022, le Cerfa a conduit un programme sur le multilatéralisme avec la Fondation Konrad Adenauer de Paris. Ce programme s'adresse à des jeunes professionnels des deux pays intéressés par les enjeux du multilatéralisme dans le contexte de leurs activités. Il a couvert une large gamme de thèmes relatifs au multilatéralisme, tel que le commerce international, la santé, les droits de l’homme et la migration, la non-prolifération et le désarmement. Auparavant, le Cerfa avait participé au dialogue d’avenir franco-allemand, co-piloté de 2007 à 2020 avec la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) et soutenu par la Fondation Robert Bosch, ou encore le groupe Daniel Vernet (anciennement Groupe de réflexion franco-allemand) qui avait été fondé en 2014 à l’initiative de la Fondation Genshagen.

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Valérie DUBSLAFF

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Présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (UE) : Quel bilan géopolitique ?, de L'Ifri par
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