
Présidentielle 2018 en Russie : vers Poutine IV ?
Russie : conflit syrien, ukrainien, crise économique, soft power et ingérence électorale... A l'approche de l'élection présidentielle, quelle lecture de la politique extérieure et intérieure russe ?

Russie : le paysage de la campagne présidentielle
A quatre mois du premier tour des élections présidentielles de 2018, Vladimir Poutine entre en campagne.

La révolution russe de 1917 en majorité rejetée par la société
Le centenaire de la révolution russe est aujourd'hui très peu célébré. Tatiana Kastouéva-Jean en explique les raisons.

Russia Today, la chaîne russe bientôt en français
La chaîne de télévision Russia Today est accusée d'ingérence dans l'élection américaine.
Elle émettra en France à partir du mois de décembre. Présentations.

Numérique russe : innovation, censure et cyberattaques
Dans le cadre du centenaire de la Révolution russe, gros plan sur la Russie aujourd'hui et sa révolution numérique : quelle place de l'innovation dans la course internationale? Quid de la liberté de la presse en ligne et des cyberattaques?
Dossier RAMSES 2018 : Où va la Russie ?
Que nous dit le spectaculaire « retour » diplomatique russe sur le poids à venir de Moscou ? Ses relations avec son environnement proche sont loin d'être stabilisées ; son rôle dans les affaires globales du monde reste mal défini ; et les difficultés internes pourraient refaire leur apparition dans une année préélectorale.
Hong Kong, 20 ans après la rétrocession
20 ans après la rétrocession à la Chine, le 1er juillet 1997, quelles garanties d'autonomie politique et institutionnelles, alors que Carrie Lam va entrer en fonction à la tête de Hong Kong? Jusqu'où la jeunesse de Hong Kong va-t-elle revendiquer sa propre identité? Quels enjeux pour la ville-monde?
L'arrivée de Trump peut-elle aggraver la crise en Ukraine?
Les signaux d'accommodement envoyés à la Russie par le 45e président des Etats-Unis ont probablement contribué à l'escalade de violence dans l'est de l'Ukraine depuis une semaine. Voici pourquoi.
Le complexe de domination de Poutine
A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.
Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec
Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).
Où sont ? Où vont les scientifiques russes ? Ressources humaines et politique de la recherche en Russie
Le bac russe, c'était mieux avant?
Chaque année, c’est la même rengaine. L’angoisse des bacheliers devient le sujet numéro un des conversations privées et publiques. Parents, familles, amis, politiques et journalistes y vont tous de leurs petits commentaires. Cette fois-ci, la SNCF complique encore un peu plus la vie des étudiants de terminale, et la nôtre en bonus, avec la grève des cheminots. On n’ose imaginer le tintamarre si, en plus, la session de rattrapage au bac n’existait pas.
C’était le cas en Russie jusqu’à un récent décret qui offre aux lycéens russes une seconde chance au bac national, nommé EGUE.
Le monde vu de Moscou
La situation actuelle doit être analysée en fonction d’une culture stratégique qui plonge ses racines dans les héritages impérial et soviétique. Dans cette optique, l’Ukraine a toujours occupé une position singulière, en raison non seulement des liens historiques entre Kiev et Moscou, mais surtout de l’importance géostratégique de son territoire. La Russie se conçoit comme une organisation politico-militaire construite sur la durée dans une opposition aux forces venant de l’Ouest. Au cœur de cette culture, se trouvent les notions de glacis et de profondeur stratégique, impossibles à concevoir sans l’Ukraine.
Isolating, Not Taming: What's Behind the Impetus to "Digital Sovereignty" in Russia?
April 2014 was a particularly bitter month for Russian internet users and the local internet industry. President Vladimir Putin unsurprisingly made headlines when, at the Media Forum in St. Petersburg, he publicly labeled the internet as a “CIA project” and launched an attack against Russian internet businesses. Putin particularly expressed reservations about the successful Russian search engine Yandex, as it is registered in the Netherlands for, as Putin stated, “not only… taxation purposes but for other reasons, as well.” A week earlier, during his annual call-in TV show, Putin also referenced the internet when, responding to a question from Edward Snowden, he rejected any mass surveillance of the network by Russian law enforcement agencies.
La guerre économique aura-t-elle lieu?
Après le bruit des bottes, le cliquetis des calculettes. Souvenez-vous: il y a une semaine encore, c'était le retour de la guerre froide ! Vladimir Poutine était éjecté du G8. Barack Obama et les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, Jose Manuel Barroso, martelaient leur détermination à punir la Russie pour s'être rattaché la Crimée. On allait voir ce qu'on allait voir, sanctions économiques a l'appui. Aucun secteur ne serait épargné, juraient-ils tandis que Vladimir Poutine affichait une totale indifférence face à ces menaces. Alors ? Alors, après cette démonstration de force, les uns et les autres ont fait leurs comptes, et décidé qu'il était temps de calmer le jeu. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine. Dimanche dernier à Paris, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov se retrouvaient à l'ambassade de Russie pour tenter de trouver une issue a la crise.
Mondial 2018 : Et maintenant le Russigate ?
La crise ukrainienne et l'annexion de la Crimée ont déjà des répercussions dans le monde du football, où des voix s'élèvent pour que la Russie soit privée du Mondial 2018 ou pour appeler, au moins, à son boycott. Sous la pression internationale, la FIFA pourrait-elle revenir sur son choix ?
Russie. Un parent pauvre de l'espace russe : l'Extrême-Orient
Depuis des années, la Russie déclare qu’elle veut rééquilibrer ses échanges au profit de l’Asie (l’Europe occupe la moitié de son commerce extérieur). Dans cette perspective, et qu’elle y parvienne ou non, elle a tout intérêt à renforcer son propre Extrême-Orient, dont les principales caractéristiques sont durables. De fait, il s’agit d’un espace lointain, peu peuplé, longtemps déshérité, poreux (économie informelle transfrontalière avec la Chine), etc., qui nécessite la mise en œuvre de moyens importants et qui doit être inclus dans une coopération régionale avec les voisins (Corée du Sud, Japon).
Russie : pouvoir, image et médias
Avant que n’éclate la crise Ukrainienne, les JO de Sotchi devaient couronner 15 années durant lesquelles la Russie a savamment construit son image. Comment ce pays utilise-t-il les médias pour se rendre moderne et attractif ? Et pour mettre en scène la grandeur et le pouvoir ? Sa stratégie et ses techniques de communication renvoient-elle aujourd'hui aux méthodes soviétiques d'hier ?
Poutine III à l'épreuve du web
La victoire de Vladimir Poutine est nette, mais elle ne s'est pas faite sans bavures. Le principe d'alternance reste toujours étranger à une culture politique marquée par la fusion des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. En apparence, avec plus de 63% des suffrages au premier tour, Vladimir Poutine est toujours le mâle dominant, tenant ses rivaux à bonne distance. En réalité, son système est aujourd'hui fissuré. La séquence électorale vient en effet de révéler les brusques évolutions du rapport entre l'appareil d'Etat et des segments de la société, à tel point qu'on se demande si la "verticale du pouvoir", longtemps incarnée par Vladimir Poutine, résistera à la fulgurance des réseaux sociaux. Probablement pas, car le style Poutine, mélange unique de détermination, de cynisme et de communication est aujourd'hui ouvertement contesté.
Ukraine : comment Poutine mène l'offensive sur les réseaux sociaux
Le Kremlin se sert du réseau social russe VKontakte pour discréditer le nouveau gouvernement ukrainien aux yeux de l'opinion russe.
L'offensive ukrainienne de Vladimir Poutine ne se limite pas aux seules plaines de Crimée. Le conflit ukrainien fait aussi rage sur Internet. Pro-russes et pro-ukrainiens y mènent une véritable guerre de propagande. En Ukraine, Twitter et Facebook ont joué un rôle déterminant dans le mouvement Maïdan. Il en va tout autrement en Russie, où les autorités ont bloqué l'accès depuis le pays à plusieurs groupes pro-ukrainiens sur le réseau social VKontakte. L'agence russe de surveillance des communications Roskomnadzor a motivé sa décision en expliquant que ces groupes relayaient des «appels directs au terrorisme et à la participation à des manifestations non-autorisées y compris à Moscou». L'une des pages censurées avait reçu le soutien de quelque 500.000 internautes, selon l'agence Associated Press.
Sotchi : à part des médailles que peut-on attendre de ces Jeux Olympiques sous haute surveillance ?
Les 22èmes Jeux Olympiques d’hiver commencent ce soir à Sotchi, et s’achèveront le 23 février. Au programme : hockey sur glace, saut à ski, curling, patinage artistique, slalom géant, descente, biathlon, ski acrobatique, surf, bobsleigh, mais aussi polémiques et haute surveillance. Entre les risques d’attentats, les suspicions de dopage, les doutes sur la corruption et le non-respect des droits de l’homme par la Russie de Vladimir Poutine, les JO de Sotchi semblent loin de l’« esprit olympique » cher au baron de Coubertin. Avec une facture de 37 milliards d’euros, soit 50 milliards de dollars, les Jeux de Sotchi sont les plus chers et les plus sécurisés de l’Histoire. Pour quoi faire ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
