Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés
L'industrie solaire photovoltaïque européenne : ultime déclin ou espoir de renaissance ?
Alors que les installations solaires photovoltaïques sont en plein essor en Europe (et dans d'autres parties du monde), les industries locales mettent la clé sous la porte. Au cours des deux dernières années, la capacité solaire photovoltaïque installée en Europe a été multipliée par deux. De l’autre côté, les derniers fabricants européens de panneaux solaires photovoltaïques sont en train de disparaître.
Les enjeux du 6e Sommet Union africaine - Union européenne avec Maud Arnould (Vidéo)
Interview de Maud Arnould, Conseillère Afrique du Haut Représentant de l'Union Européenne pour les affaires étrangères.
Orbites encombrées et dangereuses : La gouvernance spatiale européenne à l'heure des programmes saturants
L’accroissement à un rythme inédit des activités spatiales, la multiplication et la diversification des acteurs impliqués dans l’exploitation de l’espace extra-atmosphérique ont conduit à une surexploitation progressive des orbites et à une saturation du spectre des fréquences.
Crise en Ukraine : l'Allemagne au coeur de l'activité diplomatique
Dès son arrivée à Kiev en Ukraine ce lundi 14 février, le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé Moscou à la désescalade, alors que Washington évoquait vendredi une invasion imminente de l'Ukraine par la Russie.
Crise ukrainienne : « Les sanctions économiques ne peuvent être l’ersatz d’une véritable diplomatie »
La diplomate Claude-France Arnould craint que l’inefficacité, tant symbolique que matérielle, des sanctions économiques ne reflète les difficultés de la diplomatie européenne à s’affirmer.
La politique d'immigration de l'Union européenne en crise
La crise migratoire de 2015 a fortement déstabilisé la coopération européenne en matière d’asile et d’immigration. En 2020, la Commission européenne a annoncé l’adoption d’un nouveau "Pacte sur la migration et l’asile" dont les modalités pratiques restent à mettre en œuvre.
L'Allemagne, la France et la Pologne dépoussièrent le triangle de Weimar pour affronter la Russie
Le Triangle de Weimar, nom donné aux réunions entre les représentants de l'Allemagne, de la France et de la Pologne, se réunit à Berlin pour faire preuve d'unité face à la menace russe en Ukraine.
Crise en Ukraine : l’Allemagne, la France et la Pologne ressuscitent le triangle de Weimar
Réactivant un format créé en 1991, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a invité les présidents français et polonais, Emmanuel Macron et Andrzej Duda, à Berlin, mardi 8 février, pour faire preuve de la solidarité européenne face à la Russie.
Espace Schengen : "La plupart des réformes annoncées par Macron sont déjà en cours"
Alors qu'Emmanuel Macron a dévoilé un arsenal de mesures, le spécialiste Matthieu Tardis insiste sur le fait que la pandémie a mis à mal l'espace de libre circulation.
UE-Chine : La fin de l'innocence
L’Union européenne (UE) a entamé une lente reconfiguration de ses relations avec la Chine ces dernières années, mais 2020 a constitué un accélérateur sans précédent dans la perte de naïveté européenne à l’égard de Pékin.
Sur l’immigration, Emmanuel Macron veut tirer profit de la présidence française de l’Union européenne
Le chef de l’Etat doit s’adresser ce mercredi aux ministres de l’intérieur de l’UE réunis à Tourcoing à l’occasion d’un conseil informel.
Local Momentum for Global Governance: The Management of Transboundary Pollution. The Baia Mare Cyanide Spill, Romania 2000
Comment gérer des problèmes de pollution transfontalière? Par le biais de l"étude du cas Baia Mare - cas de pollution au cyanure et métaux lourds d"un affluent du fleuve Danube traversant la Roumanie et la Hongrie - on mettra en lumière le processus par lequel de nouveaux outils de gouvernance peuvent être élaborés afin de gérer un problème environnemental transfrontalier.
Au lendemain des élections, les Etats-Unis seront-ils prêts pour un nouveau Bretton Woods ?
Compte-rendu réalisé par Christian Schülke, assistant de recherche, Ifri Bruxelles
Quelles suites donner à l'Accord de partenariat et de coopération UE-Russie ?
L’après Poutine est-il possible ?
Compte-rendu réalisé par Pierre Bouygues, stagiaire, Ifri Bruxelles.
Bientôt 10 ans de PESD : Quel bilan et quel avenir ?
Compte-rendu du onzième séminaire du programme 'Quelle présidence française pour quelle Europe ?'Lire le compte rendu (Pdf)
Intégration européenne, désintégration des Etats ?
Compte-rendu réalisé par Séverine Neervoort, stagiaire, Ifri Bruxelles
La présidence française et la politique à l'Est de l'Union européenne
Compte-rendu réalisé par Louis Denisty, stagiaire, Ifri Bruxelles
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Au-delà du cas Boris Johnson
Comment « amadouer » des partenaires que l'on a insultés pendant des mois et dont on recherche désormais la compréhension et la bonne volonté ? Tel est le défi auquel se trouvent confrontés le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson et son collègue David Davis, ministre directement en charge du Brexit.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».
Mapping EU-China relations from the bottom up
La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
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