Le programme économique de Kamala Harris

Depuis qu’elle a reçu la nomination démocrate suite à la décision du président Joe Biden de se retirer de la course présidentielle américaine de 2024, la vice-présidente Kamala Harris s’efforce de définir sa propre plateforme politique pour attirer les électeurs dans le temps limité qui reste avant l’élection du 5 novembre. Étant donné que l’économie est un enjeu central pour les électeurs américains, Harris a élaboré plusieurs propositions dans ce domaine.

- Harris prend ses distances avec le programme économique inégalitaire de Trump, mais aussi avec l’héritage de Biden. Elle s’efforce ainsi d’apparaitre comme « pro-business » afin de ne pas effrayer les électeurs modérés.
- Son projet consiste cependant à aider les classes moyennes avec des mesures sur le logement, l'enfance, la santé, les petites entreprises et le prix des produits alimentaires ; et à poursuivre les Bidenomics en modernisant les industries traditionnelles et en renforçant les filières innovantes.
- Pour donner suite à la réforme fiscale de Trump de 2017, Harris propose de ne pas augmenter les impôts des Américains gagnant jusqu’à 400 000 dollars, tout en veillant à ce que les individus aisés et les grandes entreprises paient davantage.
- Les critiques soulignent un manque de détails sur l’énergie propre ainsi que sur le commerce et la technologie vis-à-vis de la Chine. Ils s’inquiètent aussi du coût de ce programme – qui serait pourtant bien moins coûteux que celui de Trump, lequel inclut une réduction des impôts pour les plus riches, ainsi que l’imposition de tarifs massifs sur les biens importés.
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