Royaume-Uni
Le Royaume-Uni n'est pas sorti indemne du Brexit. Néanmoins, il continue de vouloir peser sur la scène internationale, comme l'illustre la thématique du "Global Britain" ou encore la signature de l'accord AUKUS.
Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.
Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».
Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.
Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.
« Allemagne : le défi de l'intégration des réfugiés »
En 2015, plus d'un million de migrants et de réfugiés sont arrivés en Allemagne, ce qui représente un vrai défi logistique, mais aussi d'intégration. Les correspondantes de France24 se sont rendues à Schlotheim dans le land de Thuringe, une petite ville de 4000 habitants qui accueille près de 800 demandeurs d'asile. Barbara Kunz, chercheur au Centre d'études des relations franco-allemandes (Cerfa), fait une analyse de la situation.
De l’Europe inachevée à l’Europe désintégrée en passant par l’Europe à la carte
L’Europe est une construction en état futur d’achèvement. Pour que l’édifice soit solide, il lui faudrait par exemple, une politique industrielle, ou encore une politique fiscale et une politique sociale. La crise, qui s’éternise, a certes permis de renforcer la politique budgétaire ou la politique bancaire. Mais, il faudrait aller plus loin à un moment où bien des Européens doutent de ses bienfaits.
Plus grave, la crise des migrants a révélé une fracture entre, globalement, les Européens de l’Ouest et ceux de l’Est qui rejettent l’idée d’accueillir le moindre réfugié. La solidarité, qui est l’un des fondements de la construction européenne, recule au profit d’un repli généralisé sur soi. L’Europe survivra-t-elle à cette crise existentielle ? Va-t-elle se ressouder autour de quelques pays ?
Elections régionales en Allemagne
Ce dimanche 13 millions d’allemands sont appelés à voter, un test pour Angela Merkel, 18 mois avant l’élection générale. Trois Etats-régions sont concernés le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-Palatinat et la Saxe-Anhalt.
Quels seront les enjeux de ce vote, et pour Merkel, et pour notre relation franco-allemande et pour l’Europe alors que la question des migrants a largement occupé les discours de Mme Merkel et divise toujours le pays.
Pierre Weill reçoit Nele Wissmann chercheuse au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Institut français des relations internationales.
« Merkel peut-elle perdre le pouvoir à cause des réfugiés ? »
La Chancelière est en train de perdre le soutien des politiques allemandes et la confiance de ses compatriotes.
Analyse et interprétation avec Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes / IFRI
Merkel et les réfugiés : la sanction politique
Elections régionales en Allemagne, comment la crise des réfugiés pèse-t-elle sur la situation politique ? Quels enjeux pour Angela Merkel ?
avec
Hans Stark, Secrétaire général du Cerfa/Ifri, Professeur à l'Université Paris-Sorbonne
Daniela Schwarzer, Directrice du programme Europe au German Marshall Fund en direct de Berlin
Claire Demesmay, Directrice du programme franco-allemand à l'Institut allemand de politique étrangère (DGAP - Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik) au téléphone depuis Berlin
Stefan Seidendorf, Directeur des études européennes à l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg
Why Brexit is unpatriotic
“The United States, China, and maybe the European Union, if Great Britain stays within it” will lead tomorrow’s world; in fact, continued EU membership is the only way for the United Kingdom to secure “a future worthy of her past." This sentiment could have come straight out of an old French discourse on the pursuit of grandeur through European integration. In fact, it came from former British Labour Prime Minister Gordon Brown.
Allemagne, le défi de l'intégration
D’abord il y a eu l’euphorie de ces jours de septembre, où l’Allemagne ouvrait grand ses bras aux nouveaux arrivants. Les images de la gare de Münich – cette joie d’une nation se perçoit comme accueillante, généreuse, en train d’accomplir un devoir moral d’humanité, envers ceux qui souffrent - en l’occurrence de la guerre.
Cinq mois après, c’est le doute qui a saisi l’Allemagne – alors qu’elle pensait attirer massivement des migrants sur-diplomés, futurs médecins, avocats, cadres … des études récentes ont montré qu’une grande partie des arrivants est très faiblement qualifiée sinon illettrée. Le patronat commence dire qu’il lui faudra des années pour former ces demandeurs d’asile.
A quoi s’ajoute le traumatisme de Cologne : après cette nuit du Nouvel an, 450 plaintes pour agressions sexuelles ont été déposées. Peu importe … si l’essentiels des 58 suspects sont des immigrés Algériens, Marocains fixés depuis longtemps dans la région, seuls trois nouveaux arrivants syriens ont été arrêtés. Mais pour l’opinion public ce sont bien les réfugiés de Merkel … qui sont responsables de ces violences et de ce comportement inadmissible dans un pays occidental.
Et puis il y a le coût de l’intégration à venir, 50 milliards d’euros sur 2 ans. Même pays sans chômage et avec un excédent budgétaire record n’est pas sûr de pouvoir encaisser le choc. Fin janvier, la Bild am Sonntag, titrait «est-elle toujours celle qu’il nous fait ? » en parlant de la Chancelière – dont la coalition tangue. « J’ai vécu trop longtemps derrière une clôture pour ne pas en vouloir à nouveau » rétorque Angela Merkel cette fille de l’Est – du rideau de fer, persuadée qu’elle fait le bon choix.
Nele Wissmann revient sur la politique d'intégration de l'Allemagne.
Comprendre le "Brexit" en 3 minutes
Vivien Pertusot répond aux questions de "Un café avec" autour du "Brexit" - une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Il décrypte en trois minutes les principaux enjeux.
How the migrant crisis has brought Germany to a 'historical turning point'
Alors qu'Angela Merkel tente de trouver une solution à la crise migratoire avec la Turquie, les grandes questions que se posent les Allemands sont liées à l'intégration des réfugiés dans la société allemande.
Le patriotisme britannique au secours de l'Union européenne
Les Etats-Unis, la Chine et peut-être l'Union européenne - si le Royaume-Uni en est toujours membre - seront responsables demain de l'avenir du monde. Si la Grande-Bretagne, par patriotisme, veut un futur à la hauteur de son passé, elle ne peut que choisir de rester dans l'Union. » On croirait entendre un vieux discours français sur « la poursuite de la grandeur par d'autres moyens ».
« Faire le maximum pour que la Grande-Bretagne reste dans l’Union »
Il faut faire le maximum pour que la Grande-Bretagne reste dans l’Europe. Ce pays est essentiel à l’Union pour deux raisons principales. D’abord, pour être forte et cohérente, l’Europe a besoin de toutes ses composantes historiques. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a été un acteur essentiel de la liberté contre l’Allemagne nazie.
Crise des migrants : l'Allemagne face au défi de l'intégration
Le principal défi du gouvernement allemand pour l'année à venir va être d'intégrer le million de réfugiés arrivés sur son territoire en 2015. Cela aura un coût.
L'amitié Franco-Allemande
À l'occasion du 53e anniversaire du traité de l'Élysée nous nous demandons si les 2 pays sont toujours les piliers de l'Europe.
Accueil des réfugiés : l'Allemagne a-t-elle péché par optimisme?
Crise politique en Allemagne après la révélation d’une série d’agressions sexuelles à Cologne lors du réveillon de la Saint-Sylvestre.
L'Union Européenne pourra-t-elle aller au bout de la procédure juridique engagée contre Varsovie ?
La Commission lance la première phase d'une procédure juridique inédite contre Varsovie. En effet, La Pologne est soupçonnée d'atteintes à l'Etat de droit suite à ses réformes controversées sur la justice et les médias publics.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.