Royaume-Uni
Le Royaume-Uni n'est pas sorti indemne du Brexit. Néanmoins, il continue de vouloir peser sur la scène internationale, comme l'illustre la thématique du "Global Britain" ou encore la signature de l'accord AUKUS.

Brexit, Electricity and the No-Deal Scenario: Perspectives from Continental Europe, Ireland and the UK
En matière d’énergie, et d’électricité en particulier, les négociations sur le Brexit ne feront que des perdants. À ce stade, le seul objectif raisonnable est de chercher à minimiser les pertes et les obstacles aux échanges.
Brexit : un flou persistant - RAMSES 2019
À l'approche de l'échéance de sortie, les conditions de cette dernière sont peu claires, tout comme les règles qui organiseront les futures relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Les contradictions britanniques laissent la main à Bruxelles, et les conséquences économiques, même limitées, se font déjà sentir.

RAMSES 2019. Les chocs du futur
Pour sa 36e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2019. Démographie : vieillissement, urbanisation, migrations, réchauffement climatique : comment faire vivre ensemble 9 milliards d'humains ? Chine : puissance économique, diplomatique, militaire, énergétique, technologique : quelles sont les forces et les limites de ce nouveau Grand ? Iran/Arabie Saoudite : ouvert sur de multiples fronts, le conflit entre ces deux Grands du Moyen-Orient peut-il dégénérer ?
Entre crise politique et tentative de relance européenne : interrogations allemandes
Si la Grande coalition formée par la CDU-CSU (Union chrétienne-démocrate d'Allemagne–Union chrétienne-sociale en Bavière) a été reconduite à l’issue des législatives allemandes du 24 septembre 2017, et si Angela Merkel a été réélue chancelière pour un quatrième mandat successif, le pays est entré dans une période d’incertitude politique croissante. La formation du nouveau gouvernement a été particulièrement longue, marquée par le refus des libéraux d’entrer dans une coalition avec la CDU-CSU et les Verts, par les hésitations du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne) à revenir au pouvoir, et surtout par les divisions internes entre partis frères de la CDU et de la CSU, qui ont failli provoquer la chute du nouveau gouvernement trois mois à peine après sa formation.

La coalition allemande s’accorde sur l’immigration
L’accord politique sur l’immigration conclu lundi 2 juillet entre Angela Merkel (CDU) et son ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer (CSU), était suspendu depuis plusieurs jours à l’approbation des sociaux-démocrates du SPD.

Angela Merkel attendue sur sa nouvelle politique migratoire
La chancelière allemande, obligée de durcir ses positions sur le sujet alors que la question des demandeurs d’asile menace la coalition gouvernementale, reçoit, jeudi 5 juillet, le premier ministre hongrois, fervent partisan de la fermeture des frontières.
Allemagne : l'accord sur les migrants est loin de régler tous les problèmes de Merkel
Tout n'est pas réglé en Allemagne malgré l'accord lundi 2 juillet sur la question migratoire entre Angela Merkel et son ministre de l'Intérieur conservateur Horst Seehofer. "Les désaccords sont profonds et sur des questions qui vont beaucoup plus loin que l'aspect technique sur lequel ils ont trouvé un compromis ce soir. Et le compromis a été trouvé entre deux partis alors que la coalition allemande est composée de trois partis", explique Barbara Kunz, chercheuse à l'Institut français des relations internationales.
Cinq thèses sur la « crise des réfugiés » en Allemagne
Le terme « crise des réfugiés » ne fait pas l’unanimité en Allemagne ; en effet, on lui reproche de présenter les réfugiés comme étant responsables de la crise. Les événements qui sont intervenus depuis l’été 2015 devraient plutôt être qualifiés de « crise des autorités », eu égard au fait que l’Allemagne aurait pu anticiper l’augmentation massive du nombre de réfugiés. L’emploi du terme « crise des réfugiés » dans la présente note est axiologiquement neutre et reflète son utilisation désormais courante en politique, dans les médias et dans la littérature spécialisée.
Russo-British Relations in the Age of Brexit
Cette note propose un aperçu des raisons historiques et politiques qui ont conduit à la dégradation des relations russo-britanniques et envisage les différentes options qui s’offrent au Royaume-Uni en matière de politique étrangère, alors que le Brexit semble avoir renforcé son ancrage atlantiste. L’hostilité de Londres envers Moscou empêche non seulement la mise en place d’un dialogue diplomatique constructif pour « réinventer » la relation bilatérale, mais exacerbe aussi les tensions et alimente le risque d’une « nouvelle guerre froide ». Sans renoncer à ses valeurs et principes fondamentaux, le Royaume-Uni aurait tout intérêt à renouer avec le pragmatisme.

Comment l'Allemagne a géré l'accueil d'un million de réfugiés
Comment l'Allemagne s'y est-elle pris pour accueillir, sans drame, un million de candidats à l'asile depuis 2015 ? Pourquoi le sujet n'est pas au coeur de la campagne électorale ? Explications.

Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.

Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
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Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.

Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.

Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».

Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.

« Allemagne : le défi de l'intégration des réfugiés »
En 2015, plus d'un million de migrants et de réfugiés sont arrivés en Allemagne, ce qui représente un vrai défi logistique, mais aussi d'intégration. Les correspondantes de France24 se sont rendues à Schlotheim dans le land de Thuringe, une petite ville de 4000 habitants qui accueille près de 800 demandeurs d'asile. Barbara Kunz, chercheur au Centre d'études des relations franco-allemandes (Cerfa), fait une analyse de la situation.

De l’Europe inachevée à l’Europe désintégrée en passant par l’Europe à la carte
L’Europe est une construction en état futur d’achèvement. Pour que l’édifice soit solide, il lui faudrait par exemple, une politique industrielle, ou encore une politique fiscale et une politique sociale. La crise, qui s’éternise, a certes permis de renforcer la politique budgétaire ou la politique bancaire. Mais, il faudrait aller plus loin à un moment où bien des Européens doutent de ses bienfaits.
Plus grave, la crise des migrants a révélé une fracture entre, globalement, les Européens de l’Ouest et ceux de l’Est qui rejettent l’idée d’accueillir le moindre réfugié. La solidarité, qui est l’un des fondements de la construction européenne, recule au profit d’un repli généralisé sur soi. L’Europe survivra-t-elle à cette crise existentielle ? Va-t-elle se ressouder autour de quelques pays ?

« Merkel peut-elle perdre le pouvoir à cause des réfugiés ? »
La Chancelière est en train de perdre le soutien des politiques allemandes et la confiance de ses compatriotes.
Analyse et interprétation avec Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes / IFRI
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