Royaume-Uni
Le Royaume-Uni n'est pas sorti indemne du Brexit. Néanmoins, il continue de vouloir peser sur la scène internationale, comme l'illustre la thématique du "Global Britain" ou encore la signature de l'accord AUKUS.
Cinq thèses sur la « crise des réfugiés » en Allemagne
Le terme « crise des réfugiés » ne fait pas l’unanimité en Allemagne ; en effet, on lui reproche de présenter les réfugiés comme étant responsables de la crise. Les événements qui sont intervenus depuis l’été 2015 devraient plutôt être qualifiés de « crise des autorités », eu égard au fait que l’Allemagne aurait pu anticiper l’augmentation massive du nombre de réfugiés. L’emploi du terme « crise des réfugiés » dans la présente note est axiologiquement neutre et reflète son utilisation désormais courante en politique, dans les médias et dans la littérature spécialisée.
The Future of British Defense Policy
Alors que le processus de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne soulève des divisions internes majeures, ainsi que des défis croissants sur sa position internationale, l'avenir de la politique de défense britannique semble plus incertain que jamais.
Perspectives brouillées pour le Brexit
La confusion politique née du référendum puis des législatives ratées par Theresa May a grandement aidé les Européens à garder une position unitaire. Cette dernière pourrait perdurer, dans une négociation dont on ne sait pourtant pas encore grand-chose. Au-delà, l’avenir de l’Union européenne dépendra d’un débat politique sur les voies d’un futur partagé.
Russo-British Relations in the Age of Brexit
Cette note propose un aperçu des raisons historiques et politiques qui ont conduit à la dégradation des relations russo-britanniques et envisage les différentes options qui s’offrent au Royaume-Uni en matière de politique étrangère, alors que le Brexit semble avoir renforcé son ancrage atlantiste. L’hostilité de Londres envers Moscou empêche non seulement la mise en place d’un dialogue diplomatique constructif pour « réinventer » la relation bilatérale, mais exacerbe aussi les tensions et alimente le risque d’une « nouvelle guerre froide ». Sans renoncer à ses valeurs et principes fondamentaux, le Royaume-Uni aurait tout intérêt à renouer avec le pragmatisme.
Comment l'Allemagne a géré l'accueil d'un million de réfugiés
Comment l'Allemagne s'y est-elle pris pour accueillir, sans drame, un million de candidats à l'asile depuis 2015 ? Pourquoi le sujet n'est pas au coeur de la campagne électorale ? Explications.
RAMSES 2018. La guerre de l'information aura-t-elle lieu ?
Pour sa 35e édition, trois questions majeures au coeur du RAMSES 2018. Le désordre visible du monde prélude-t-il à une dangereuse décomposition, ou à une réorganisation qui articulerait jeu des puissances et interdépendance ? Que pèse réellement, que pèsera demain la Russie, symbole du come back de la puissance sur la scène conflictuelle ? Enfin : l’information n’est-elle pas le nouveau référentiel des relations internationales, définissant une nouvelle scène, de nouveaux enjeux, de nouveaux moyens d’affrontement ?
Réfugiés en Allemagne : le retour en grâce de Merkel
Un temps dépassée par la crise des réfugiés en 2015, la chancelière allemande reprend la main avant les législatives de septembre. Le défi de l'intégration reste immense.
Même l'extrême droite l'admet. "Angela Merkel n'a pas de concurrence." Cet aveu d'un représentant de l'Alternative für Deutschland (AfD) illustre un certain désarroi de ce parti, qui recule dans les sondages à quelques semaines des élections fédérales du 24 septembre.
L'Allemagne et les élections du Bundestag en septembre
Hans Stark intervient sur la situation de l’Allemagne alors que les élections pour le renouvellement du Bundestag auront lieu en septembre. Que sait-on aujourd’hui de l’installation d’un million de réfugiés ? Assiste-on à la résurgence du SPD après sa marginalisation résultant de l’impopularité des réformes Hartz engagées par Gerhard Schröder ? Comment anticiper l’avenir du couple franco-allemand ?
Europe : l’Union en danger?
Il y a 60 ans, le Traité de Rome marquait la naissance de ce qui est devenu l’Union européenne. Depuis, l’UE n’a cessé de grandir mais aujourd’hui, une série d’événements font douter de sa capacité à poursuivre sa route. Le Brexit, l’afflux de réfugiés, la montée du populisme, l’endettement de certains pays sont autant d’épreuves que l’Europe va devoir surmonter pour préserver son unité, sa stabilité voire son existence.
Attaque de Londres: que peut-on dire du profil du terroriste ?
Âgé de 52 ans, l'auteur de l'attaque à la voiture-bélier survenue, mercredi 22 mars 2017, à l'extérieur du Parlement de Westminster, à Londres était connu des services de renseignements sous le nom de Khalid Masood.
Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.
Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
Lire l'article.
Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.
Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.
Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».
« Allemagne : le défi de l'intégration des réfugiés »
En 2015, plus d'un million de migrants et de réfugiés sont arrivés en Allemagne, ce qui représente un vrai défi logistique, mais aussi d'intégration. Les correspondantes de France24 se sont rendues à Schlotheim dans le land de Thuringe, une petite ville de 4000 habitants qui accueille près de 800 demandeurs d'asile. Barbara Kunz, chercheur au Centre d'études des relations franco-allemandes (Cerfa), fait une analyse de la situation.
De l’Europe inachevée à l’Europe désintégrée en passant par l’Europe à la carte
L’Europe est une construction en état futur d’achèvement. Pour que l’édifice soit solide, il lui faudrait par exemple, une politique industrielle, ou encore une politique fiscale et une politique sociale. La crise, qui s’éternise, a certes permis de renforcer la politique budgétaire ou la politique bancaire. Mais, il faudrait aller plus loin à un moment où bien des Européens doutent de ses bienfaits.
Plus grave, la crise des migrants a révélé une fracture entre, globalement, les Européens de l’Ouest et ceux de l’Est qui rejettent l’idée d’accueillir le moindre réfugié. La solidarité, qui est l’un des fondements de la construction européenne, recule au profit d’un repli généralisé sur soi. L’Europe survivra-t-elle à cette crise existentielle ? Va-t-elle se ressouder autour de quelques pays ?
Elections régionales en Allemagne
Ce dimanche 13 millions d’allemands sont appelés à voter, un test pour Angela Merkel, 18 mois avant l’élection générale. Trois Etats-régions sont concernés le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-Palatinat et la Saxe-Anhalt.
Quels seront les enjeux de ce vote, et pour Merkel, et pour notre relation franco-allemande et pour l’Europe alors que la question des migrants a largement occupé les discours de Mme Merkel et divise toujours le pays.
Pierre Weill reçoit Nele Wissmann chercheuse au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Institut français des relations internationales.
« Merkel peut-elle perdre le pouvoir à cause des réfugiés ? »
La Chancelière est en train de perdre le soutien des politiques allemandes et la confiance de ses compatriotes.
Analyse et interprétation avec Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes / IFRI
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