Macron’s rapprochement with Putin is not worth it
French president’s ‘trust-building’ with Russian leader has failed

Fin du «dialogue de confiance» entre Macron et Poutine
Le président français a signalé par voie de presse sa frustration envers un homologue russe ignorant ses requêtes. Le déni de Moscou dans l’empoisonnement au Novitchok a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase

L'affaire Navalny fait tanguer le rapprochement franco-russe
Et si l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny signait la «mort cérébrale» du rapprochement franco-russe opéré l’année dernière par Emmanuel Macron? Entre Moscou et Paris, l’ambiance est à nouveau glaciale.
La politique russe de Paris, à l'épreuve d'Ankara
La France cherche sa politique à l'égard d'une Russie qu'elle voit aussi éternelle qu'elle-même. C'est sans doute une des relations bilatérales les plus saturées de clichés littéraires et de références historiques, remontant à Anne de Kiev (1024-1075). Tout juste élu, Emmanuel Macron avait accueilli, en grande pompe, Vladimir Poutine à Versailles.

Paul Maurice : "C’est avec Emmanuel Macron que le couple franco-allemand est le plus intéressant"
Les deux dirigeants européens se sont retrouvés, jeudi 20 août à Brégançon, pour aborder de nombreux dossiers et réaffirmer leur entente. Une relation qui n’a pourtant pas si bien commencé.

Emmanuel Macron reçoit Angela Merkel à Brégançon
Emmanuel Macron reçoit Angela Merkel à Brégançon - Hans Stark, spécialiste des relations franco-allemandes à l’ifri et professeur de civilisation allemande à Sorbonne Université est l’invité de Christophe Gascard sur France Info.

Merkel et Macron décident de reconstruire l'Europe
La réunion salue la bonne harmonie entre les deux dirigeants avant le début de la présidence européenne de l'Allemagne dans le but d'endiguer la pandémie.

L’infructueux «reset» de Macron avec Moscou
Le pari russe du président français, à l’instar du «reset» de Barack Obama, a produit des résultats «très incertains», même en langage diplomatique. Il s’agirait d’un couac de communication à Moscou. Contrairement à une information donnée par le ministère russe des Affaires étrangères, Emmanuel Macron n’a jamais reçu d’invitation officielle au défilé militaire du 24 juin, organisé pour commémorer les 75 ans de la victoire contre Hitler, et qui avait été annulé le 9 mai à cause du coronavirus.

La France a réussi à faire de la crise un accélérateur de ses ambitions en Europe
Le mois dernier, la déclaration commune d’Emmanuel Macron et Angela Merkel en faveur d’un plan de relance européen marquait le retour en force du couple franco-allemand, à l’arrêt depuis trois ans. Chercheur spécialisé dans les relations franco-allemandes à l’Ifri, Paul Maurice revient sur les raisons de ce rapprochement et sur ses possibles effets.
« Le sentiment d’urgence stratégique n’est pas ressenti de la même façon à Berlin »
Historien, Thomas Gomart est directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il vient de publier une version actualisée et en édition poche, de L’affolement du monde (Tallandier/Texto) dans lequel il décrit les « dix enjeux géopolitiques » actuels. En 2017, il avait fait partie du comité de rédaction de la « Revue Stratégique » du ministère des Armées.
Les cinq épisodes où Macron a imprimé sa marque en politique étrangère
FOCUS - Partisan d'une approche pragmatique dans les relations internationales, Emmanuel Macron impose sa marque par la défense des accords sur le climat, le renfort du couple franco-allemand ou encore la relance des relations avec Poutine.

Politique étrangère : et si Donald Trump réussissait ?
En matière de politique étrangère, le président Etats-Unien enchaîne les décisions contestées. Pourtant, la popularité de Donald Trump remonte. L’aurait-on sous-estimé ?
La diplomatie française selon Emmanuel Macron
Quelles sont les principales caractéristiques de la politique étrangère d’Emmanuel Macron ? S’inscrit-elle dans la continuité de celle de ses prédécesseurs ? Thomas Gomart, directeur de l'Ifri revient sur la diplomatie française selon Emmanuel Macron.

French president sweeps into DC with 'more articulated, credible' foreign policy
PARIS - -- French President Emmanuel Macron has been notably active on the national scene since his election last year, launching initiatives aimed at modernizing France. He has also applied the same energy to foreign policy, with a global strategy dubbed "France is back."
Macron-Trump, des amis sans affinités
Alors que tout les éloigne dans leurs convictions et leurs parcours, les deux présidents affichent une entente personnelle qu’ils mettront en scène pendant trois jours à partir de lundi.
"Macron a su nouer une relation avec Trump"
Thomas Gomart*, directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI), analyse le style présidentiel à l'international. Un an après son élection et un démarrage en trombe sur le plan international, le bilan d'Emmanuel Macron paraît contrasté. Pourquoi ?

Emmanuel Macron face aux doutes du Parlement européen
Le Président Emmanuel Macron fait jouer à la France toute sa place au sein de l'Union Européenne. Alors que les élections européennes approchent, son principal défi sera de relancer le débat sur l'Union, sur un terrain différent. Plus de souveraineté, plus de démocratie...

Frappes en Syrie: « Il ne faut pas surestimer la portée diplomatique des frappes pour la Russie »
Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri) revient sur les déclarations de Vladimir Poutine pour qui de nouvelles frappes occidentales contre la Syrie provoqueraient « le chaos » dans les relations internationales…

Macron, de Jupiter à Diplomator
Face à Trump, le président de la République parie sur le pragmatisme. L'annonce, le délai, puis l'attente d'une intervention occidentale en Syrie - afin de sanctionner le récent usage d'armes chimiques par l'armée de Bachar el-Assad, le samedi 7 avril, dans la Ghouta - relancent la discussion sur les capacités militaires de la France, notamment ses forces de projection.
A ce sujet, une étude très complète de l'Institut français des relations internationales (Ifri) vient apporter à point nommé des pistes de réflexion intéressantes. Ce document synthétique est précieux pour comprendre les enjeux auxquels se trouve confronté le président de la République, par ailleurs promoteur affirmé d'une politique extérieure aussi ambitieuse que tendue vers l'action.
Le poids de la relation personnelle
Emmanuel Macron a lancé un effort budgétaire louable et tracé des perspectives rassurantes. 1,7 milliard d'euros supplémentaires par an durant les quatre premières années de la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, suivis de 3 milliards d'euros entre 2023 et 2025, de quoi porter le budget de la Défense à 50 milliards d'euros et à 2% du PIB en 2025 (conformément aux exigences formulées sur ce dernier point par Donald Trump envers ses alliés de l'OTAN).
Dans cet accroissement, l'accent sera mis sur l'autonomie stratégique de la France, c'est-à-dire les drones, les satellites et les effectifs attachés à la fonction "connaissance et anticipation". Mais l'ensemble de la LPM apparaît surtout comme un investissement de "régénération du potentiel" plus que comme une "remontée en puissance". Avec deux conditionnalités : d'une part, l'ensemble de ce dispositif budgétaire ne sera bien mené à terme que si Macron est réélu en 2022, d'autre part, ces lignes de crédit ne disent rien de ce que seront les options stratégiques majeures et la "doctrine" suivie.
Sur ce dernier point, les regards se tournent évidemment vers Washington, où le président français se rendra en visite officielle, du 23 au 25 avril prochains. Car c'est de là que proviennent non pas des réponses mais des questions, entre lesquelles Emmanuel Macron devra slalomer. Il l'a fait jusqu'ici avec talent et virtuosité ; en particulier, il a impeccablement saisi à quel point la relation personnelle entre deux chefs d'Etat est une donnée essentielle qui influe autant sur la ligne suivie que sur les marges d'action. A ce titre, malgré les nombreux coups de menton, les foucades et les formules à l'emporte-pièce de Donald Trump, le "coefficient individuel" de Macron l'a non seulement épargné, mais il lui a laissé une liberté de parole des plus utiles.
Alors que l'administration Trump a annoncé qu'elle fera savoir, le 12 mai, si elle annule ou pas l'accord sur le nucléaire iranien (conclu par Barack Obama en 2015), le président français (à l'unisson avec la Première ministre britannique et la Chancelière allemande) va déployer à Washington tout son savoir-faire pour obtenir la reconduction de cet essai de rationalisation diplomatique avec l'Iran, que les Européens jugent crucial à bon escient.
Le pari de l'entente
Pour y parvenir, mais la barre est très haut, Emmanuel Macron, le président de "l'action", va devoir remiser plusieurs de ses grandes idées pour se lover dans les creux de la réalité américaine, qui se révèle d'une rare complexité. Notamment, il n'hésitera pas à mettre en avant les points d'entente entre les Etats-Unis et la France et à donner des gages à Trump, ce qui est supposé inciter ce dernier à se montrer plus compréhensif à l'égard de l'accord sur le nucléaire iranien. C'est en tout cas le raisonnement suivi. Dans l'étude de l'Ifri, le chapitre intitulé "Trump et Macron : le pari de l'entente" énumère les sujets de convergence : le Mali et la lutte antiterroriste, le soutien au G5 Sahel, la Corée du Nord, l'Irak et, bien sûr, la Syrie, où les deux présidents ont placé leurs opinions publiques respectives dans l'expectative. Si les Américains y vont, on ira ; sinon... Pour tout dire, ne pas s'entendre serait encore plus dommageable dans le contexte actuel des relations internationales.
C'est sans doute la seule option diplomatique possible pour peser un tant soit peu face au fantasque Donald Trump. Sera-ce suffisant pour le faire douter ? C'est très improbable. La chercheuse Laurence Nardon, de l'Ifri, rappelle que les décisions controversées du président américain "ont été adoptées pour des raisons de politique intérieure afin de prouver à son électorat la force de ses convictions idéologiques (anti-environnementales, protectionnistes, anti-Iran et pro-Israël). Il serait invraisemblable qu'il change d'avis alors que des élections de mi-mandat ont lieu en novembre 2018 aux Etats-Unis". Et de conclure : "Il faudrait donc attendre fin 2018 ou début 2019 pour espérer une inflexion côté américain."Sans parler du durcissement de la politique étrangère américaine, incarné par la nomination toute fraîche de deux "faucons" notoires, Mike Pompeo (secrétaire d'Etat) et de John Bolton (conseiller à la sécurité nationale). Emmanuel Macron fait un pari qui, là encore, s'inscrit dans la durée...
Macron, an I. Quelle politique étrangère ?, Sous la direction de Thomas Gomart et Marc Hecker, Ifri, avril 2018.
Voir l'édito sur le site de L'Express
La France vers une reprise du leadership européen sur l’Allemagne ?
Xerfi Canal a reçu Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, pour parler des conséquences de la coalition allemande sur le couple franco-allemand.
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