Politique intérieure américaine
Le mandat de Trump a laissé une marque profonde aux États-Unis. Les fortes dissensions à tous les étages de la sphère politique perturbent le bon fonctionnement des institutions et fragilisent l’équilibre du pays.
Sujets liés
Trump et la Corée du Nord : "l'impatience sans stratégie" ?
Lorsque fut signé l’accord de 1994 sur la dénucléarisation de la Corée du Nord, incluant la fourniture à ce pays d’une aide humanitaire et nucléaire civile en échange d’un retour aux garanties du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), les États-Unis menaçaient déjà de renverser le régime nord-coréen s’il acquérait l’arme nucléaire.
Trump : candidat des pauvres, président des riches ? L'électorat populaire blanc dans l'attente
Les sondages de sortie des urnes permettent aujourd’hui de préciser le profil des électeurs de Donald Trump en novembre 2016.
Trump et la crise de la démocratie américaine
La victoire de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016 traduit une crise de la démocratie américaine.
Décompositions démocratiques / Que faire avec la Russie ?
De l’élection de Donald Trump aux dérives politiques de plusieurs régimes d’Europe de l’Est, en passant par les débats de Nuit debout et les critiques du déficit démocratique européen : les régimes démocratiques paraissent aujourd’hui moins légitimes, leur pérennité moins assurée.
America First… and Europe Last? What will the Trump Presidency mean for Europe
La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine fait planer une ombre sur l’avenir des relations transatlantiques et sur l’architecture de sécurité en Europe. Les pays européens doivent prendre cet avertissement au sérieux et passer outre leurs divisions. L’Europe doit maintenant prendre en main son destin.
Trump et l'électorat populaire blanc
Donald Trump a gagné les primaires républicaines de 2016 grâce à la forte mobilisation d’un électorat bien particulier : les classes moyennes inférieures blanches et non-diplômées.
A quoi ressemblerait une présidence Trump ?
Donald Trump sera, début 2017, le 45e président des Etats-Unis. Au-delà de la surprise ponctuelle, on s’interroge sur ce que pourront être les décisions de sa présidence, en interne ou en matière de politique étrangère. Dans RAMSES 2017. Un monde de ruptures, Laurence Nardon pose la question : « A quoi ressemblerait une présidence Trump ? », éclairant les caractéristiques de la campagne, et de la société américaine, qui aident à anticiper ces décisions.
Trump's Vice President : Attempting to heal the Republican rift
C’est le gouverneur de l’Indiana Mike Pence qui a finalement été retenu comme colistier de Donald Trump pour les présidentielles de novembre prochain. En choisissant ce chrétien conservateur, Trump tente de rassembler les Républicains derrière lui : aux classes moyennes en colère que séduit son discours populiste, il ajouterait ainsi les électeurs fondamentalistes de la droite du parti. On peut pourtant craindre que ce mariage de la carpe et du lapin ne fasse que rendre plus évidentes les failles idéologiques qui traversent le GOP. Par ailleurs, Trump ne cesse d’osciller entre sa volonté d’unifier le Parti et ses moments impulsifs, lors desquels il éloigne les conservateurs par ses déclarations intempestives.
Article à lire en anglais: cliquer ici.
Hillary Clinton et le leadership américain
Hillary Clinton, la candidate favorite à l’élection présidentielle aux Etats-Unis, a de grands projets dans le domaine des affaires étrangères. Elle souhaite voir l’Etat Islamique et Bashar Al-Assad être vaincus en Syrie et elle souhaite se concentrer sur les droits de l’homme, tait en négociant avec la Chine sur le plan économique. Aujourd’hui, son cabinet de campagne espère que les électeurs adhéreront à son projet et à sa capacité à le concrétiser.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part Two: The Politics of American Avoidance
Le génocide arménien est depuis un certain temps devenu un sujet de débats et de tribulations dans la politique américaine. Il a souvent été un point important des campagnes présidentielles, comme ce le fût lors de celle du Président actuel Barack Obama: il avait alors promis de le reconnaître. Le génocide a fait l'objet de nombreux votes (le plus récent eu lieu en 2010), qui n'ont pour l'instant jamais réussit à le faire reconnaître. Il a été un point de convergence pour les intérêts, le lobbying, et les investissements étrangers. Avec la récente reconnaissance allemande du génocide et l'arrivée de l'élection présidentielle américaine, la spéculation de la reconnaissance américaine a une fois de plus atteint un niveau élevé. S'il existe différents acteurs clés de la politique américaine, la spécificité de la question du génocide arménien est l'importance des lobbies arménien, turc et israélien, ainsi que les circonscriptions qu'ils représentent.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.