Politique intérieure américaine
Le mandat de Trump a laissé une marque profonde aux États-Unis. Les fortes dissensions à tous les étages de la sphère politique perturbent le bon fonctionnement des institutions et fragilisent l’équilibre du pays.
Sujets liés
L’élection de Biden-Harris : un répit en vue de quoi ?
J’ai écrit cette septième lettre le dimanche 8 novembre. Hier, la victoire du couple Joe Biden-Kamala Harris a été proclamée urbi et orbi par la presse mondiale. On nous dit cependant que les avocats de Donald Trump vont multiplier les recours et bien peu semblent penser qu’ils aient une chance d’aboutir. À ce stade, on doit donc prendre acte de ce que l’actuel occupant de la Maison-Blanche rejoint le club fort restreint des one term presidents. D’autres observations s’imposent non moins immédiatement.
L’inégalité du Collège électoral aux États-Unis : comment réparer la démocratie américaine ?
L’inégalité du Collège électoral, qui consacre aux États-Unis l’élection du président au suffrage universel indirect, n’a sans doute jamais été aussi dénoncée qu’au XXIe siècle.
Les élections américaines et au-delà
J’écris ces lignes alors que l’incertitude règne encore sur l’état de santé de Donald Trump, ce qui ajoute une inconnue à l’équation déjà compliquée du 3 novembre prochain. Dans une perspective à court terme, le contexte de l’élection ne serait cependant bouleversé que si le président sortant ne pouvait pas se présenter. Autrement, ce nouvel avatar dans une campagne déjà à nulle autre pareille ne devrait pas changer fondamentalement les choses.
Le Minnesota : comprendre les enjeux nationaux au prisme des territoires
Situé au cœur d’un Midwest majoritairement républicain, le Minnesota a fait figure d’exception en votant à 46,5 % pour la candidate démocrate Hillary Clinton en 2016, restant ainsi fidèle à l’héritage démocrate de cet État. Dans le cadre de la campagne présidentielle de 2020, il représente un enjeu pour le président Donald Trump et le candidat Joe Biden, tous deux soucieux de remporter le vote de ses grands électeurs.
La justice et la force
En prenant un peu de distance vis-à-vis de l’activité des dernières semaines, une phrase célèbre de Goethe (dans sa relation du siège de Mayence, en 1793) m’est revenue en mémoire : « Je suis ainsi fait, j’aime mieux commettre une injustice que de souffrir un désordre. » Autrement dit : le désordre engendre davantage d’injustices que celles qu’il fait éventuellement disparaître. Or, s’il y a un mot qui caractérise le monde en cette fin d’été 2020, c’est bien le désordre.
Le « trumpisme » en politique étrangère : vision et pratique
En 2016, Donald Trump s'est présenté comme le candidat de la rupture et, une fois élu, il s'est évertué à déconstruire l'héritage de ses prédécesseurs.
Quelle politique étrangère américaine après 2020 ?
Les résultats de l'élection présidentielle américaine de novembre 2020 sont très incertains.
COVID-19 : choc sanitaire et géopolitique
La crise du COVID-19 a durement frappé les pays membres de l’Union européenne. Analysant ses premiers effets sur les grands équilibres mondiaux, Josep Borrell, son Haut Représentant pour la politique étrangère, propose six grands choix politiques pour conforter la résilience de l’Union et la doter d’une véritable autonomie stratégique.
COVID-19 : la fin du leadership américain ?
Dans la crise mondiale qui se déroule sous nos yeux, il est beaucoup plus question de la Chine que des États-Unis.
Le virus est apparu dans la région de Wuhan et c’est là que l’épidémie a battu son plein au premier trimestre 2020. Tirée d’affaire pour l’instant, la Chine est désormais en mesure d’exporter du matériel médical dans le reste du monde, ce qui lui permet de se donner l’image d’une puissance efficace, altruiste et responsable.
Le débat s'échauffe : les enjeux climatiques et l'élection présidentielle américaine de 2020
Les enjeux environnementaux ont souvent bénéficié d’un soutien bipartisan au cours de l’histoire américaine.
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