Russia and Turkey. Strategic Partners and Rivals
L’année 2020, particulièrement tumultueuse, a mis à l’épreuve les institutions internationales et de nombreux liens bilatéraux.
Faut-il rompre avec Erdogan ?
À l’heure où Recep Tayyip Erdogan multiplie les réformes liberticides, que les contours de la campagne présidentielle turque de 2023 se dessinent, faut-il tourner le dos à Erdogan ?
2021, year of the revival of EU-Turkey relations?
The EU and Turkey both say they are ready to iron out their differences and step up bilateral cooperation, which could take place in many areas. But Ankara will have to prove its goodwill.
Les éminences grises de la politique étrangère de Recep Tayyip Erdoğan
La très active politique étrangère de la Turquie est souvent assimilée à la seule volonté de Recep Tayyip Erdoğan, président de la République (depuis 2014) et chef incontesté de l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti de la Justice et du Développement), parti conservateur d’inspiration islamique au pouvoir depuis 2002. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi.
La Turquie : une puissance émergente qui n'a pas les moyens de ses ambitions
La Turquie adopte une posture de plus en plus hostile aux pays occidentaux. Son activisme en Méditerranée orientale et en Libye en est l’illustration.
La Turquie sur tous les fronts : où s'arrêtera Erdogan?
Syrie, Irak, Libye, Méditerranée orientale, Caucase du Sud : la Turquie avance ses pions sur tous les fronts. Son président Recep Tayyip Erdogan fait cavalier seul, n’en déplaise à ses alliés de l’OTAN qui n’apprécient pas la volonté d’hégémonie d’Ankara...
L'esprit impérial de la Turquie
L'historien britannique Robert Gildea a publié L'esprit impérial1, ouvrage dans lequel il explique comment le souvenir de l'empire reste bel et bien présent aujourd'hui dans la conscience publique de la France et de la Grande-Bretagne : « l'enjeu pour les deux pays est d'affronter le passé colonial », conclut-il. Cela ne fait aucun doute.
Relations Turquie-Chine : Ambitions et limites de la coopération économique
La Chine et la Turquie ont, à première vue, de nombreux intérêts à coopérer. Le déploiement des "Nouvelles routes de la soie" chinoises, les besoins colossaux d'investissements et de financements de la Turquie, ainsi que la défiance du Président Erdogan face à l'Occident apparaissent comme autant d'intérêts convergents. Pourtant la coopération économique entre les deux pays peine à accomplir tout son potentiel. Des divergences politiques persistent, dont particulièrement la question des Ouïghours.
La politique russe de Paris, à l'épreuve d'Ankara
La France cherche sa politique à l'égard d'une Russie qu'elle voit aussi éternelle qu'elle-même. C'est sans doute une des relations bilatérales les plus saturées de clichés littéraires et de références historiques, remontant à Anne de Kiev (1024-1075). Tout juste élu, Emmanuel Macron avait accueilli, en grande pompe, Vladimir Poutine à Versailles.
Les rêves de calife d’Erdogan : fantasme ou réalité ?
Jusqu'où ira l'escalade entre la Turquie et la Grèce en Méditerranée orientale ? La Turquie a-t-elle les moyens des rêves d'extension d’Erdogan ? Comment cette crise met-elle l’Union Européenne au défi ?
Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
« Erdogan veut replacer la Turquie au centre du jeu avec l’islam »
Dorothée Schmid est responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales. Elle décrypte le projet de néo-ottomanisme d'Erdogan récemment illustré par son ministre de la Défense qui a posté une photo avec une carte de la Turquie comprenant Mossoul, Arbil, Kirkuk...
"Avec l'offensive turque en Syrie, il y a un risque que Daesh reprenne ses activités"
Inquiétude à tous les étages. L'offensive lancée mercredi 9 octobre par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, ciblant les forces kurdes, a provoqué un tollé international. De nombreux pays craignent qu'elle provoque une résurgence de Daesh. Un avis partagé par Dorothée Schmid, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et responsable du programme Turquie contemporaine.
Trump lâche les Kurdes... Erdogan attaque
Malgré les mises en garde et les appels à la retenue, l’offensive militaire de la Turquie contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie a été lancée hier. Après des raids aériens et un violent pilonnage à l’artillerie, l’opération nommée "source de paix" est entrée cette nuit dans sa phase terrestre, provoquant déjà au moins 15 morts, des dizaines de blessés et des milliers de civils en fuite.
Turquie : la puissance selon Erdogan ?
Recep Tayyip Erdogan a remis la Turquie sur le devant de la scène internationale en effaçant les humiliations de l'Histoire et en lui redonnant une position centrale entre Occident et Orient. Mais en concentrant tous les pouvoirs et en bridant les libertés à l’excès, il s’expose aujourd’hui à la contestation, exacerbée par la récession économique. Erdogan est-il allé trop loin dans ses ambitions de puissance ?
Istanbul, triomphe de la démocratie ?
À Istanbul, la liesse s’est exprimée sur les deux rives du Bosphore. Jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, des dizaines de milliers de personnes ont célébré la victoire d’Ekrem Imamoglu, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste) et de l’opposition unie, élu maire avec 54 % des voix, contre 45 % pour le candidat du pouvoir, l’ancien premier ministre Binali Yildirim.
Istanbul : tremplin anti-Erdogan ?
Comment transformer une défaite sur le fil en véritable déroute ? C'est le faux pas du pouvoir turc qui, en obtenant l'invalidation à Istanbul de la victoire de l'opposition en mars dernier, vient de voir les électeurs confirmer leur vote dans des proportions bien plus larges. Est-ce un signe pour Erdogan dans la perspective de la présidentielle de 2023 ?
Turquie - Istanbul : le ressort de l'AKP est-il cassé ?
Victoire du candidat de l’opposition Ekrem Imamoglu à la mairie d'Istanbul, 3 mois après un premier vote invalidé : nouveau revers pour les islamo-conservateurs de l’AKP, qui perd la capitale économique après déjà Ankara le 31 mars. Invincible depuis 2002, l'AKP vacille-t-il ?
Election municipale à Istanbul: "Cette victoire de l'opposition démontre une érosion de l'aura de Recep Tayyip Erdogan"
En Turquie, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat de l’AKP (le parti nationaliste au pouvoir) a donc été sèchement battu par un candidat de l’opposition à l’élection municipale, hier à Istanbul. Ekrem Imamoglu, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, laïque), a obtenu 54,21% des suffrages. Une avance nettement plus conséquente que lors de la précédente victoire, le 31 mars dernier.
Où va la démocratie en Turquie?
Le deuxième scrutin aura donc confirmé, et même amplifié le résultat du premier. Trois mois après l'invalidation de la première élection municipale d'Istanbul, la deuxième a permis au candidat kémaliste et laïc du CHP de l'emporter nettement, avec plus de 54% des voix face à celui de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir.
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