Transport : le gaz non conventionnel donnera t-il un coup de frein à l'électrique ?
La peur de la fin du pétrole, la nécessité de réduire les émissions de CO2 pour combattre le changement climatique et le problème de l’urbanisation rampante associée aux émissions de polluants nocifs pour la santé ont conduit les gouvernements à chercher des alternatives au pétrole pour le transport routier.
Énergie, croissance et développement durable : une équation africaine
Les textes présentés sont issus d’une conférence organisée par le programme Afrique subsaharienne de l’Ifri et le Secrétariat du Cinquantenaire des indépendances africaines, avec le financement du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Cette conférence a eu lieu dans les locaux parisiens de l’Ifri, le 17 décembre 2010.
Les auteurs ayant contribué à cette publication sont :
Christine Heuraux, directrice du Pôle Accès à l'Énergie, Direction de la Prospective et des Relations Internationales, EDF, Paris
Alain Guinebault, délégué général du GERES, Aubagne
Benjamin Augé, chercheur associé à l’Ifri, Paris
Lassane Ouédraogo, Chargé de l'Énergie, UEMOA, Ouagadougou
Seydou Keita, directeur adjoint de l’AMADER, Bamako
François Gemenne, chercheur à l’Iddri, Paris
L'Europe face à la vague de froid - quand survivre ne veut pas dire gérer : la réponse italienne à la crise gazière
Le froid qui a grippé l’Europe durant le mois de février s’est avéré un test grandeur nature pour le système gazier européen. Dans beaucoup de pays les températures sont tombées de façon vertigineuse à -10° pendant la première semaine de février et jusqu’à -22° dans certains endroits.
Lors de notre conférence annuelle, jeudi dernier (16 février) à Bruxelles, Philippe Lowe, Directeur Général pour l’Energie à la Commission Européenne, affirmait que le système européen d’infrastructures gazières a su répondre à l’explosion de la demande de gaz, en dépit de la diminution simultanée des approvisionnements de la part de Gazprom.
L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie
Historiquement premier producteur de pétrole et de gaz en Afrique - concomitamment avec le Gabon et le Nigeria -, l’Algérie reste aujourd’hui le troisième plus important producteur de pétrole sur le continent après le Nigeria et l’Angola, et de loin le premier producteur de gaz. Cependant, de multiples facteurs légaux, sécuritaires et politiques ont contribué à faire plonger les investissements dans le secteur depuis dix ans, ce qui entraîne la baisse de la production au moment même où la consommation locale a très rapidement crû.
" On ne pourra pas remplacer le gaz russe si facilement "
L'Europe pourrait-elle se passer du gaz russe ? Y a-t-il des pistes de diversification pour l'Europe ? Le gaz américain pourrait-il constituer une option ?
Propos recueillis par Elisabeth Salles
Europe - Russie : l'interdépendance énergétique est-elle une fatalité ?
2006, 2009 et 2014. Trois années clés pour la politique gazière de l’Union européenne (UE), qui rappellent que l’énergie reste un élément déterminant des relations politiques entre l’Union et la Russie. L’UE importe près de 70% du gaz qu’elle consomme, dont 27% en provenance de Russie. La Russie exporte vers l’UE 55% de son pétrole, 85% de son gaz. L’interdépendance énergétique entre la Russie et l’UE reste une évidence.
Ianoukovitch et la politique étrangère ukrainienne : retour à l'équilibre ?
L'amélioration des relations avec Moscou est une priorité de la politique étrangère du nouveau président ukrainien : en témoignent les récents accords gaziers sur la flotte russe en Crimée.
Ukraine : un pays de transit dans l'impasse. Edition actualisée après les élections de 2010
L'Ukraine : un pays de transit dans l'impasse ? Et son rôle énergétique, peut-on le résumer à celui unique d'un pays de transit ? Certainement pas, car l'Ukraine est à la fois un grand consommateur gazier, un producteur gazier, et un pays disposant de vastes capacités de stockage.
Le Trans Saharan Gas Pipeline : Mirage ou réelle opportunité ?
Le continent africain possède 8 % des réserves gazières du monde. Sa relative faiblesse économique et l’absence presque totale de réseaux gaziers entraînent une consommation intérieure très réduite (quasi nulle en dehors de l’Algérie et de l’Égypte) qui permet une importante capacité exportatrice de son gaz. Relier l’Afrique subsaharienne à l’Union européenne (UE) par un gazoduc est donc un projet économique assez logique.
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