Énergie, croissance et développement durable : une équation africaine

Les textes présentés sont issus d’une conférence organisée par le programme Afrique subsaharienne de l’Ifri et le Secrétariat du Cinquantenaire des indépendances africaines, avec le financement du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Cette conférence a eu lieu dans les locaux parisiens de l’Ifri, le 17 décembre 2010.
Les auteurs ayant contribué à cette publication sont :
Christine Heuraux, directrice du Pôle Accès à l'Énergie, Direction de la Prospective et des Relations Internationales, EDF, Paris
Alain Guinebault, délégué général du GERES, Aubagne
Benjamin Augé, chercheur associé à l’Ifri, Paris
Lassane Ouédraogo, Chargé de l'Énergie, UEMOA, Ouagadougou
Seydou Keita, directeur adjoint de l’AMADER, Bamako
François Gemenne, chercheur à l’Iddri, Paris
Ce texte ne prétend pas à l’exhaustivité, tant le continent est pluriel, sur ce sujet comme sur d’autres, et tant les situations des 53 pays sont contrastées de par leur taille, leur poids économique, leur démographie, leurs ressources et perspectives de croissance. Or ces disparités se reflètent naturellement dans les situations énergétiques et électriques nationales et régionales avant de dessiner celles du continent.
Ensuite, le domaine de l’énergie, et plus particulièrement de l’électricité, combine des enjeux économiques, politiques, sociaux, techniques, environnementaux et climatiques indissociables des réflexions à mener pour assurer le développement efficace, compétitif, durable et acceptable de l’électrification africaine.
À défaut de pouvoir livrer ici une « radioscopie » complète des situations et des enjeux de tout un continent, on commencera par décrire les caractéristiques majeures du secteur électrique africain actuel et de ses potentiels. Quelques ordres de grandeur et comparaisons avec des référentiels plus familiers serviront à dresser une « carte d’orientation ».
On donnera ensuite, pour éclairer les paradoxes que révèle cette carte, quelques explications sur les raisons du décalage flagrant entre un potentiel surabondant et une offre largement déficitaire.
En guise de conclusion, ou plutôt d’ouverture à la réflexion, on proposera des pistes d’actions prioritaires, voire incontournables, pour assurer l’indispensable essor de l’électrification de l’Afrique.
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