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Réformer les marchés électriques européens - Florian ERMACORA

13 juillet 2017
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Interview avec Florian ERMACORA, Chef d'Unité Marché intérieur de l'énergie à la DG ENER, Commission européenne 

 

Florian ERMACORA
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Accord de Paris : « rester optimiste au lendemain du retrait américain »

02 juin 2017
Accroche

Laurence Nardon, responsable du Programme Etats-Unis de l'Ifri et Nicolas Bouzou, réagissent au retrait des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le Climat, annoncé par Donald Trump.

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Quelles énergies dans le monde pour 2050 ?

02 mai 2017
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La mise en œuvre de l’accord de Paris, signé en décembre 2015 par 195 pays représentant plus de 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique en dessous des deux degrés, devrait se traduire par une transformation radicale et rapide du système énergétique mondial d’ici 2050. Selon l’Agence internationale de l’énergie, un tel scénario supposerait un bouquet énergétique global en 2040 composé de 57% d’énergies fossiles (13% charbon, 22% pour le pétrole et 22% pour le gaz) contre 81% aujourd’hui, de 11% de nucléaire et de 32% d’énergies renouvelables (hydroélectricité et biomasse compris).

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Brexit et énergie : vers un accord perdant-perdant ?

10 février 2017
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À long terme, le Brexit va nuire aux intérêts du Royaume-Uni et de l'Union européenne, en matière d'énergie.

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On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump

14 novembre 2016
Accroche

On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.

Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?

Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.

L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?

L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.

Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?

L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.

Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?

On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.

Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?

Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.

Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?

Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...

 

 

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Les Etats-Unis passent à l’industrie bas-carbone

18 avril 2016
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La chercheuse de l’Ifri Carole Mathieu vient de publier une note intitulée L’industrie électrique américaine au défi de la transition bas-carbone. Pour préparer son avenir énergétique, la première puissance économique mondiale doit selon elle faire évoluer le rôle « des entreprises historiquement responsables de l’approvisionnement électrique ».

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L'espoir d'une indépendance énergétique retrouvée en Egypte

11 avril 2016
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Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend la Note de l'Ifri de Benjamin Augé publiée en février 2016.

Pour lire l'article dans son intégralité, consultez www.enerpresse.com (réservé aux abonnés d'Enerpresse).

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Japon: la révolution de l'ouverture du marché de détail

01 avril 2016
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Le 1er avril, 77 millions de ménages japonais et 7,5 millions de petites  entreprises auront, pour la première fois, le choix de leur fournisseur d’électricité. C’est la fin de plus d’un demi-siècle pendant lequel le marché était détenu par dix grands opérateurs régionaux.

Image de couverture de la publication
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Shifting Political Economy of Russian Oil and Gas

Date de publication
01 mars 2016
Accroche

Des changements importants sont à attendre en matière de stratégie énergétique et d'alliances politico-énergétiques russes suite aux évolutions d'un marché domestique des hydrocarbures mis à mal par la crise économique et les sanctions qui ont suivies l'annexion de la Crimée.

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