Donald Trump
Une troisième inculpation de l’ex-président Trump vient d’être prononcée mardi 1er août. Portant sur ses tentatives de renverser le résultat des élections de novembre 2020 et sa responsabilité dans les événements qui ont conduit à l’assaut contre le Capitole du 20 janvier 2021, elle s’inscrit dans les très nombreuses enquêtes, aussi bien civiles que pénales, politiques et privées, fédérales et locales, auxquelles D. Trump est confronté.
Ce développement intervient alors que Donald Trump part favori pour remporter l’investiture républicaine pour les élections présidentielles de 2024.
Trump : l'indestructible ?
Après sept mois à la Maison-Blanche, les nuages s’accumulent sur la présidence en zigzag de Donald Trump. Dans la tourmente politique, affaibli et de plus en plus isolé, le 45e président des Etats-Unis a choisi de faire sa rentrée hier soir devant ses partisans à Phoenix en Arizona. Il tenait un meeting devant des milliers de fans.Evoquant la vive polémique déclenchée sur la façon dont il a réagi après les évènements de Charlottesville, le locataire de la Maison-Blanche, loin de faire son mea-culpa, a défendu une nouvelle fois sa position sur ce sujet et a profité de l’occasion pour lancer des salves contre les médias, qu’il a fait abondamment huer. Il a par ailleurs déploré le fait que certains veulent aujourd'hui "effacer notre histoire et notre culture" en enlevant les statues des figures de la Confédération...
Quelle place pour l'énergie nucléaire aux Etats-Unis ?
Entretien avec le Directeur Général de l'agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire, William MAGWOOD.
Emmanuel Macron, un Thatcher français ?
Le Président de la République a peu à voir avec Donald Trump mais davantage peut-être avec la dame de fer britannique.
Que cherche Donald Trump en venant en France ?
Invité par Emmanuel Macron à assister aux cérémonies du 14 juillet et à commémorer ainsi le centenaire de l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés de la France, Donald Trump a été accueilli avec faste à Paris. Pour Laurence Nardon, "dans cette visite, tout a été fait pour que des symboles de prestige soient proposés au président américain [...] En lui faisant une visite d'un tel éclat, on va le rendre plus sensible à l'amitié franco-américaine et que l'on pourra donc progresser sur les sujets de désaccord que nous avons avec les États-Unis".
Donald Trump à Paris : une nouvelle relation franco-américaine ?
Donald Trump était l'invité d'honneur d'Emmanuel Macron pour la fête nationale du 14 juillet à l'occasion du centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale. Quelles conséquences doit-on attendre de cette nouvelle entrevue ?
Macron to woo Trumps in Paris with military pomp and tourism treats
French president will offer the US president and his wife dinner at the Eiffel Tower – among other delights. The US president, Donald Trump, has arrived in Paris and is due to be greeted with a show of military pomp by the French leader Emmanuel Macron, who has chosen to move from his aggressive first handshake and style himself as Trump’s new “straight-talking” best friend on the international stage.
Le 14 juillet, un moment charnière pour Macron et Trump ?
“Make America great again” ou “Make our planet great again” ? La première poignée de mains entre les deux Présidents avait été brutale, le détournement du slogan de campagne de Trump n’a ensuite pas aidé, puis il y a eu le G20 et l’invitation officielle de la France pour le 14 juillet. A la veille de l’arrivée du chef d’Etat américain à Paris, l’avenir des relations de ce couple étrange qui a fait irruption sur la scène politique internationale, interroge. Le 14 juillet peut-il être un moment charnière ?
Trump, un danger pour la paix ?
Europe, G20, Asie… Le début d’été de Donald Trump est chargé d’interventions sur le plan international. Le président américain a atterri à Varsovie hier soir, gratifiant la Pologne d’une visite diplomatique avant le sommet du G20 à Hambourg (Allemagne) les 7 et 8 juillet. Donald Trump y rencontrera Vladimir Poutine pour la première fois, en pleine enquête sur l’intervention russe pendant la campagne présidentielle. Ce jeudi, il a concédé dans la capitale polonaise que la Russie « a pu » interférer dans les élections, nuançant pour la première fois son propos sur l’affaire.
Washington souffle le chaud et le froid au Qatar
Les Etats-Unis vont vendre des avions de combat à Doha après que Donald Trump se soit réjoui des pressions des monarchies du Golfe sur l’émirat.
États-Unis : ce qu’il faut attendre de l’audition de l’ex-directeur du FBI James Comey
Limogé par Donald Trump, James Comey est entendu jeudi 8 juin par les services du Sénat américain sur de potentielles pressions exercées par le président afin de classer une enquête liée aux soupçons de collusion entre des personnalités proches du gouvernement russe et l’entourage du candidat républicain.
Quelles prévisions pour le monde en 2017 ?
2016 a vu la victoire inattendue de Donald Trump, la montée de Vladimir Poutine, le flou du Brexit, et l'affaiblissement de l'Europe. A quoi vont ressembler 2017 et les années à suivre ? Est-ce que l'année 2017 représente une date spéciale pour la Chine ou une simple étape dans son cheminement ?
"Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants"
La Russie serait en possession d’éléments compromettants, financiers et personnels, sur Donald Trump. On ne sait pas encore si ces documents sont authentifiés mais est-ce, selon vous, plausible ?
Il est tout à fait logique de supposer que la Russie prépare des dossiers compromettants sur différentes personnalités, en faisant l’arbitrage par la suite entre les dossiers qu’elle utilisera et ceux dont elle ne fera rien. Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants, on les appelle les “kompromat”. Comme on dit en Russie, tout le monde détient des “kompromat” contre tout le monde.
À quelles fins Vladimir Poutine pourrait-il avoir besoin d’un dossier sur Donald Trump ?
En l’état actuel des choses, il n’en a pas besoin. L’élection de Trump est vue comme une bonne chose pour la Russie. Les “kompromat”, dans la pratique russe, ne sont pas préparés pour utilisation immédiate. Ils sont mis dans un placard jusqu’au jour où l’on en aura besoin. Leur utilisation peut être aussi inattendue et anecdotique. Vladimir Poutine aurait fait venir un chien dans la pièce où il rencontrait Angela Merkel pour lui faire peur, sachant pertinemment qu’elle craignait ces animaux : cela figurait dans ses dossiers secrets.
En quoi l’élection de Donald Trump sert-elle les Russes, selon eux ?
Hillary Clinton est assez prévisible, pour Moscou. Elle et Vladimir Poutine se connaissent, on sait très bien quel est l’état de leurs relations : elles ont été émaillées d’incidents, dont un assez misogyne. Les deux dirigeants ne se vouent pas un amour immodéré. Face à cela, l’incertitude autour de Donald Trump, qui a eu des déclarations flatteuses vis-à-vis de Vladimir Poutine, a été interprétée en sa faveur. La Russie souhaitait sa victoire et, en même temps, donnait l’impression de ne pas y croire. Les propagandistes avaient préparé les discours, dans lesquels ils faisaient valoir que l’establishment américain avait tout fait pour voler l’élection de Donald Trump. Or, il a été élu, ce qui a constitué une surprise. Paradoxalement, la victoire de ce candidat, qui n’est pas issu de l’establishment, qui défend les classes moyennes contre l’élite corrompue, correspond au discours des opposants au régime de Vladimir Poutine. Sera-t-il un bon exemple ou jouera-t-il contre lui ? Il y a aujourd’hui beaucoup d’incertitudes. Les premiers pas compteront beaucoup, après des débuts extrêmement houleux, avec les scandales liés aux cyberattaques ou aux dossiers compromettants. Beaucoup va dépendre de la première rencontre entre les deux hommes.
La Russie en attend une baisse de l’activisme américain sur la scène internationale, qui lui donnerait plus de marge de manœuvre. En même temps, elle espère montrer au monde entier ce que vaut la démocratie américaine et qu’il ne faut pas l’exporter. L’objectif à atteindre est double.
Comment a-t-on accueilli, à Moscou, la nomination à la tête de la diplomatie de Rex Tillerson (qui a été décoré de l’ordre de l’Amitié par Vladimir Poutine en 2012), puis celle au renseignement national de Dan Coats (qui est interdit de séjour en Russie depuis 2014) ?
L’équipe de Trump n’a rien de cohérent, elle compte des gens de bords presque opposés par rapport à la Russie. On verra aussi quelle sera la réaction du parti républicain qui n’est pas du tout prorusse ; Trump n’est pas indépendant du parti. Sa politique ne s’inscrira pas dans les extrêmes, ni dans un sens ni dans l’autre, selon moi. Comment l’équilibre se fera-t-il ? On ne sait pas encore. Les réactions face à ces nominations sont en tout cas plus que retenues. Les Russes ne veulent pas du tout alimenter la thèse selon laquelle ils se sont ingérés dans les élections américaines. Si cela a été fait, cela a été fait, pas la peine de pousser plus loin. Le mieux est de se tenir à l’écart. Ils risqueraient de mettre en danger Donald Trump s’ils faisaient des déclarations spectaculaires qui pourraient porter atteinte à sa légitimité.
Quelles sont les attentes plus spécifiques de la Russie vis-à-vis des Etats-Unis dans les dossiers internationaux ?
Sur le dossier ukrainien, les Russes s’attendent à ce que Donald Trump mette la pression sur Kiev pour qu’il respecte les accords de Minsk. Sur la Syrie, ils escomptent une coopération plus renforcée dans la lutte contre Daech. Donald Trump a aussi fait des déclarations qui ne peuvent que plaire aux Russes sur la remise en question de l’utilité de l’Otan, qui est une de leurs bêtes noires. Même si le nouveau président ne démantèlera pas l’Alliance, la solidarité transatlantique, avec les nouveaux membres qui ont une histoire liée viscéralement à la peur de la Russie – je parle de la Pologne et des Etats baltes – en sortira affaiblie. Et cela ne peut qu’aller dans le sens des intérêts russes. Moscou nourrit également des attentes liées à l’abandon du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), entre l’Europe et les Etats-Unis, qui laisse la Russie à la marge de la nouvelle répartition du monde.
À quelles confrontations pourrait-on s’attendre ?
Les deux précédentes administrations, de George W. Bush et de Barack Obama, ont tenté de faire un “reset” avec la Russie, mais on en revenait quand même à la confrontation. Je n’exclus pas qu’après des débuts prometteurs, on retombe dans une confrontation entre les deux pays au milieu ou à la fin du premier mandat. En tout cas, si Donald Trump fait ce qu’il a dit, la Russie devra redéfinir sa politique étrangère, qui a été beaucoup basée sur l’opposition aux Etats-Unis, sur la présentation d’un pôle alternatif au monde sous domination américaine. Au Moyen-Orient, l’Iran est allié de la Russie. Or, Trump a dit vouloir revoir l’accord sur le nucléaire. Quel positionnement pour Vladimir Poutine si son homologue va jusqu’au bout ? Donald Trump a l’air aussi plus obsédé par la Chine que par la Russie. Quelle place, dès lors, la Russie pourrait-elle trouver entre ces deux grands, elle qui ne représente qu’un peu plus de 2 % de la richesse mondiale ? Le roi ne sera-t-il pas finalement nu, ramené à sa juste valeur par une confrontation qui se dessine et qui le laissera à la marge ? La Russie ne sera-t-elle pas poussée à choisir son camp ? Lequel ? Cela risque d’être un moment de flottement pour elle.
Vladimir Poutine, qui a souffert d’un manque de considération de la part des Etats-Unis, met tout en œuvre pour réaffirmer sa grandeur. Donald Trump a promis de rendre l’Amérique “great again”. Y a-t-il de la place pour ces deux ambitions ?
La compréhension de la grandeur est très différente de part et d’autre. Pour les Russes, il s’agit de s’imposer sur les dossiers internationaux, tandis que, pour Trump, il est plutôt question d’isolationnisme et de rendre le pays grand en interne, en mettant l’accent sur la production, sur la fin des délocalisations, sur les moyens de rendre leur fierté aux classes moyennes. Cela ne correspond pas du tout à la compréhension russe de la grandeur. Il y a donc de la place pour les deux ego, en quelque sorte. Les deux “exceptionnalismes”, russe et américain, pourront coexister si l’Amérique se concentre plus sur elle-même. Mais si les Etats-Unis voient que la Russie commence à grappiller du terrain sur tous les dossiers et que, à un moment et à un autre, cela va à l’encontre de leurs intérêts, ils réagiront.
Trump: les hommes du président
La surprise de l'élection de Donald Trump en cache une autre : la composition de sa future administration. A en juger par les personnalités choisies, le gouvernement Trump ressemblera à son président : masculin, blanc, sexagénaire, riche, sans expérience politique, proche de la finance et de l’industrie américaine et perclus de conflits d’intérêts avec des Etats étrangers.
"L'administration Obama a une responsabilité terrible dans ce qu'il se passe en Syrie"
Alors que l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a tiré la sonnette d'alarme au Conseil de sécurité mardi soir quant à la situation humanitaire à Alep, des questions fondamentales se posent sur l'avenir de la crise syrienne et du Moyen-Orient au moment où Donald Trump pose les bases de sa future administration. Le tropisme russe du président-élu changera-t-il la donne en Syrie ?
États-Unis, Chine : Trump voit double, Pékin voit rouge
Le président américain élu est sur le point de provoquer une véritable crise diplomatique avec Pékin. Donald Trump a en effet remis en cause l'unicité de la Chine en laissant entendre qu'il pourrait reconnaître Taiwan... S'agit-il d'un tournant diplomatique dans les relations entre les deux pays ?
"Juridiquement, rien n'empêche les grands électeurs de ne pas voter pour Trump"
L'onde de choc provoquée par l'élection de Donald Trump semble gagner en puissance, au point de soulever des questions fondamentales de droit constitutionnel et de science politique. En effet, à moins de deux semaines du vote du collège électoral, plusieurs grands électeurs républicains ont annoncé leur défection et leur refus, à contre-courant de la pratique politique traditionnelle, de voter pour le président-élu. Si cela ne suffira probablement pas à faire invalider l'élection du milliardaire, ce nouveau rebondissement pourrait ébranler durablement le statu quo de la politique en Amérique.
Avec la Chine, Donald Trump a opté pour l'imprévisibilité
En un coup de téléphone et quelques tweets, Donald Trump a confirmé qu'il comptait se lancer dans un bras de fer avec la Chine, qu'il accuse depuis longtemps de profiter des Etats-Unis.
Obama, et après ?
L'heure du bilan a sonné pour Barak Obama. Son bilan est-il à la hauteur de son charisme ?
Pourquoi l’élection de Trump est une chance pour la Chine
Erigée en épouvantail durant la campagne américaine, menacée d’une guerre commerciale sans merci, la Chine pourrait avoir tout à craindre de l’élection de Donald Trump. Elle lui offre, en réalité, une opportunité historique d’étendre son influence.
Les Etats-Unis et l'Europe face à la montagne chinoise
Comment contrer le dumping chinois ? De façon musclée, comme l’a promis Donald Trump ? Ou en finesse, comme le propose la Commission européenne ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.