Les majors du pétrole face au risque climatique
Peut-on se présenter comme une entreprise responsable et continuer à puiser dans ses réserves de pétrole, de gaz ou de charbon ? Interpellées, les compagnies pétrolières cherchent des réponses.
La diplomatie climatique allemande. La recherche d’un équilibre entre développement durable et sécurité énergétique
Avec la guerre en Ukraine, la coalition feu tricolore a dû adapter sa politique climatique aux bouleversements que cette guerre entraîne pour son modèle économique, énergétique et militaire. Dans un contexte de coûts élevés de l’énergie et à l’heure où les appels à la relocalisation (« reshoring ») en Europe se font entendre de plus en plus, l’industrie allemande s’interroge sur la façon de préserver sa compétitivité tout en décarbonant son industrie.
Climat, finance, géopolitique. Les illusions des hommes, les défis de l'Europe
La combinaison de tensions géopolitiques, du dérèglement du climat et d’une finance occupant une part croissante dans l’économie nous entraîne sur des terrains inconnus. Jusqu’à une période récente, chacun de ces sujets était abordé séparément. Désormais, ils sont indissociables, à la fois par leur gravité mais aussi parce que tous trois révèlent l’ampleur des illusions des hommes.
La Colombie, nouveau modèle de transformation économique et énergétique en Amérique latine ?
Il n'y a guère aujourd'hui en Amérique latine que deux tentatives de réforme sociale : celle de Gabriel Boric au Chili et celle de Gustavo Petro en Colombie. Les autres gouvernements « de gauche » sont soit dans une situation financière inextricable et en prise à des conflits internes (Alberto Fernández en Argentine, ou à plus forte raison encore, Nicolás Maduro au Vénézuela), soit sur la défensive face à une droite agressive, parfois majoritaire au Parlement (Lula au Brésil, et Luis Arce en Bolivie), ou alors ont abandonné toute volonté réelle de transformation sociale au-delà du discours (Andrés Manuel López Obrador – AMLO – au Mexique).
Chine/États-Unis : l’Europe en déséquilibre
En amont de la visite d'Emmanuel Macron et d'Ursula von der Leyen en Chine, une vingtaine de chercheurs de l'Ifri décryptent les enjeux du triangle stratégique États-Unis/Chine/Europe.
Le Green Deal européen trois ans après : accélération, érosion, fragmentation
COP27 : l'Égypte peut-elle donner un nouveau souffle aux conférences climat ?
La COP26 qui s’est tenue fin 2021 à Glasgow était annoncée de manière emphatique comme « le dernier meilleur espoir pour le monde de travailler ensemble ».
DOSSIER RAMSES 2023 : Le Monde en questions
Une traversée de la planète des crises, de ses acteurs et de leurs stratégies : le monde non occidental face à la guerre d'Ukraine, les apories de la transition énergétique, le Moyen-Orient éclaté, la Chine entre deux mondes, le système politique américain dans ses contradictions, l'impasse des politiques migratoires...
Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) de l'UE : une pièce du puzzle de la décarbonation de l'industrie
Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) œuvre en faveur d’un meilleur alignement entre les intérêts climatiques et commerciaux de l’Union européenne (UE). Néanmoins, un volet complémentaire de politiques domestiques et extérieures sera nécessaire pour soutenir la décarbonation des industries énergo-intensives européennes et mondiales.
Quelle stratégie européenne pour lutter contre la déforestation importée ?
L’Union européenne est le premier acteur du commerce international de produits agricoles et ses importations ont atteint 142 milliards d'euros en 2020. Parmi celles-ci, on compte des produits de base comme l’huile de palme, le bœuf, le cacao, le café ou encore le soja dont la production contribue à la déforestation et qui génèrent donc pour l’Europe un problème de « déforestation importée ».
COP21 : quelles chances de succès ?
Depuis la Conférence de Copenhague en 2009, la négociation climatique internationale fait du surplace. Elle ne pourrait être débloquée qu’en mettant au coeur des discussions la question de la tarification internationale du carbone.
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
Japan's Energy and Climate Policy: Towards Dispelling the Uncertainties
Quatre ans après le séisme qui a frappé la côte Est japonaise et quelques mois avant l’ouverture de la Conférence climat à Paris, le Japon s'apprête à clarifier sa politique énergétique et climatique.
De 2020 à 2030, de Copenhague à Paris : l'âge de raison de la politique climatique européenne ?
Mars 2007 et Octobre 2014, deux Conseils européens qui auront chacun permis de définir les grandes orientations de la politique climatique européenne pour les décennies 2010-2020 puis 2020-2030. Ces engagements ont ensuite servi de feuille de route pour l’Union européenne (UE) en vue de deux grandes conférences sur le climat organisées sous l’égide des Nations-Unies, l’une à Copenhague en 2009 et l’autre à Paris en décembre 2015, avec chacune pour objectif d’aboutir à un accord mondial succédant au protocole de Kyoto. La première fut un échec pour la diplomatie européenne et tous les espoirs sont désormais placés dans la seconde, qui fait figure de dernière chance pour le processus de négociations internationales sur le climat.
Mobilisation en vue de la COP 21 : quand le défi climatique se change en opportunité
Les Nations Unies l’avaient annoncé : le sommet sur le climat du 23 septembre ne serait pas un sommet de négociation mais de mobilisation [1].
La Russie et la politique climatique globale
La Russie est le quatrième pays-émetteur de gaz à effet de serre dans le monde et l’un des principaux fournisseurs des combustibles fossiles qui sont à l’origine de ces émissions.
Énergie, croissance et développement durable : une équation africaine
Les textes présentés sont issus d’une conférence organisée par le programme Afrique subsaharienne de l’Ifri et le Secrétariat du Cinquantenaire des indépendances africaines, avec le financement du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Cette conférence a eu lieu dans les locaux parisiens de l’Ifri, le 17 décembre 2010.
Les auteurs ayant contribué à cette publication sont :
Christine Heuraux, directrice du Pôle Accès à l'Énergie, Direction de la Prospective et des Relations Internationales, EDF, Paris
Alain Guinebault, délégué général du GERES, Aubagne
Benjamin Augé, chercheur associé à l’Ifri, Paris
Lassane Ouédraogo, Chargé de l'Énergie, UEMOA, Ouagadougou
Seydou Keita, directeur adjoint de l’AMADER, Bamako
François Gemenne, chercheur à l’Iddri, Paris
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.