Brexit, Electricity and the No-Deal Scenario: Perspectives from Continental Europe, Ireland and the UK
En matière d’énergie, et d’électricité en particulier, les négociations sur le Brexit ne feront que des perdants. À ce stade, le seul objectif raisonnable est de chercher à minimiser les pertes et les obstacles aux échanges.
Brexit : un flou persistant - RAMSES 2019
À l'approche de l'échéance de sortie, les conditions de cette dernière sont peu claires, tout comme les règles qui organiseront les futures relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Les contradictions britanniques laissent la main à Bruxelles, et les conséquences économiques, même limitées, se font déjà sentir.

RAMSES 2019. Les chocs du futur
Pour sa 36e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2019. Démographie : vieillissement, urbanisation, migrations, réchauffement climatique : comment faire vivre ensemble 9 milliards d'humains ? Chine : puissance économique, diplomatique, militaire, énergétique, technologique : quelles sont les forces et les limites de ce nouveau Grand ? Iran/Arabie Saoudite : ouvert sur de multiples fronts, le conflit entre ces deux Grands du Moyen-Orient peut-il dégénérer ?
Russo-British Relations in the Age of Brexit
Cette note propose un aperçu des raisons historiques et politiques qui ont conduit à la dégradation des relations russo-britanniques et envisage les différentes options qui s’offrent au Royaume-Uni en matière de politique étrangère, alors que le Brexit semble avoir renforcé son ancrage atlantiste. L’hostilité de Londres envers Moscou empêche non seulement la mise en place d’un dialogue diplomatique constructif pour « réinventer » la relation bilatérale, mais exacerbe aussi les tensions et alimente le risque d’une « nouvelle guerre froide ». Sans renoncer à ses valeurs et principes fondamentaux, le Royaume-Uni aurait tout intérêt à renouer avec le pragmatisme.
RAMSES 2018. La guerre de l'information aura-t-elle lieu ?
Pour sa 35e édition, trois questions majeures au coeur du RAMSES 2018. Le désordre visible du monde prélude-t-il à une dangereuse décomposition, ou à une réorganisation qui articulerait jeu des puissances et interdépendance ? Que pèse réellement, que pèsera demain la Russie, symbole du come back de la puissance sur la scène conflictuelle ? Enfin : l’information n’est-elle pas le nouveau référentiel des relations internationales, définissant une nouvelle scène, de nouveaux enjeux, de nouveaux moyens d’affrontement ?
Perspectives brouillées pour le Brexit
La confusion politique née du référendum puis des législatives ratées par Theresa May a grandement aidé les Européens à garder une position unitaire. Cette dernière pourrait perdurer, dans une négociation dont on ne sait pourtant pas encore grand-chose. Au-delà, l’avenir de l’Union européenne dépendra d’un débat politique sur les voies d’un futur partagé.
The Future of British Defense Policy
Alors que le processus de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne soulève des divisions internes majeures, ainsi que des défis croissants sur sa position internationale, l'avenir de la politique de défense britannique semble plus incertain que jamais.
Europe : l’Union en danger?
Il y a 60 ans, le Traité de Rome marquait la naissance de ce qui est devenu l’Union européenne. Depuis, l’UE n’a cessé de grandir mais aujourd’hui, une série d’événements font douter de sa capacité à poursuivre sa route. Le Brexit, l’afflux de réfugiés, la montée du populisme, l’endettement de certains pays sont autant d’épreuves que l’Europe va devoir surmonter pour préserver son unité, sa stabilité voire son existence.
La France et la politique étrangère de l'UE : une ambition politique à adapter
La politique étrangère de la France est-elle compatible avec celle de l'Union européenne ? Comment la France peut-elle promouvoir ses intérêts au niveau européen ?
Brexit et énergie : vers un accord perdant-perdant ?
À long terme, le Brexit va nuire aux intérêts du Royaume-Uni et de l'Union européenne, en matière d'énergie.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Brexit : les leçons d'un cataclysme

Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
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Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »

Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.

Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
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Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.

Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».

Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.

Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
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