Ifri : le "Think-tank" français qui pèse
L'Ifri a 40 ans en 2019. Quels ont été les événements marquants dans l'Histoire 1er think tank français depuis sa création ?
Thierry de Montbrial, invité de Guillaume Durand dans "Esprit libre" sur Radio classique
À l'occasion des 40 ans de l'Ifri, Thierry de Montbrial, président de l'Ifri, est invité dans l'émission pour parler notamment de 3 sujets marquants de l'actualité internationale : La Grande-Bretagne et le Brexit, l'affaire Carlos Ghosn et les élections en Israël.
L'Ifri fête ses 40 ans. Thierry de Montbrial est l'invité de France 24
"L’Ifri fête ses quarante ans en 2019. Thierry de Montbrial, président et fondateur de l’Ifri nous en parle. Nous allons revenir sur les quarante ans de l'Ifri mais tout d'abord, vous qui suivez l'actualité internationale et les relations internationales depuis quarante ans, que pensez-vous de la démission du Président Bouteflika ? Est-ce qu’une page se tourne ?"
Les convulsions du Brexit et l'Europe
Le Brexit approche et divise comme jamais l'opinion britannique, tandis que les contradictions continuent. Quel avenir pour les relations entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne ?
Entre l’Europe et les Etats-Unis, la lente dérive des continents
L'éloignement des Etats-Unis de l’Europe n’a pas commencé avec Donald Trump. Ce qui est nouveau avec l’actuel locataire de la Maison Blanche, c’est qu’avec son leitmotiv « America first » : les valeurs autrefois communes de chaque côté de l’Atlantique le sont de moins en moins.
Les Anglais sont-ils partis pour rester ?
Le 29 mars, le Royaume-Uni est censé quitter l'Union Européenne. Mais à moins d'un mois de la date fatidique, rien n'est encore définitif.
Brexit : du rejet britannique à l’impasse européenne ?
Après le rejet par le parlement britannique de l'accord négocié avec l'UE mardi, nous essayons de comprendre les alternatives qui s'offrent aujourd'hui à la Grande Bretagne. Avec une petite marge de 19 voix, Theresa May a remporté le vote de censure déposé hier soir contre son gouvernement à la Chambre des Communes.
Pourquoi le Brexit nous affole
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, publie cette semaine L'affolement du monde (Tallandier). Il revient pour Challenges sur les enjeux du Brexit.
Que serait un Brexit sans accord entre l’UE et le Royaume-Uni ?
Aujourd’hui et demain, les 27 pays membres de l’Union Européenne, se réunissent à Bruxelles pour un sommet sur le Brexit. Dans moins de quatre mois, le Royaume-Uni devrait officiellement sortir de l’Europe, mais l’accord de sortie, négocié entre les deux parties pendant 17 mois, tarde à être ratifié.
Brexit : suspense et convulsions
Le Royaume-Uni ne sait pas comment sortir de l'Europe, ni s'il le souhaite encore. On saura le 11 décembre prochain si l'accord de divorce, signé entre les 27 membres de l'UE et Theresa May, la Première ministre britannique, est approuvé par son parlement. Quels sont les enjeux et les scénarios?
Brexit : du pied dehors au pied dedans ?
Considéré comme le mouton noir de l’Union européenne, celui qui dit « non, à moins que… », le Royaume-Uni était parvenu à garder un pied dehors. Quand il en sera sorti, il pourrait bien garder un pied dedans !
Brexit - Le timing du divorce
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, répond aux questions de "La Liberté" trois mois après le référendum britannique sur les négociations du Brexit et les prochaines étapes.
Trois mois après le référendum sur le Brexit
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, était l'invité de "La Semaine de l'Europe" sur la Première (RTBF) pour discuter de l'état des négociations sur le Brexit trois mois après le référendum et sur les dynamiques politiques au sein de l'Union européenne.
Juncker, l'optimiste
Sécurité, investissement, aide à l'Afrique: des annonces ont été faites par le président de la Commission européenne. Pour Hans Stark : Jean-Claude Juncker ne pratique pas la langue de bois et " plutôt que d'aller trop loin dans l'autoflagellation, Juncker a voulu donner de l'espoir aux Européens".
Discours sur l'état de l'union: "une tonalité assez grave"
Pour réagir au discours sur l‘état de l’Union de Jean-Claude Juncker, Euronews a interrogé Vivien Pertusot, responsable du bureau de Bruxelles de l’Ifri.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».
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