Mobilisation générale : un test grandeur nature pour Moscou
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. Face à une telle retraite, des critiques commencent à se faire entendre dans le paysage politique et médiatique russe. Ces dernières portent notamment sur l'absence de mobilisation générale, vue comme une solution pour beaucoup de personnalités favorables à la guerre.
Guerre en Ukraine : "La Russie n'a plus la force de mener une grande offensive"
Balakliia, Koupiansk, Izioum… Depuis quelques jours, l’armée ukrainienne engrange les succès face aux forces russes sur le front nord-est. L’armée de Kiev assure avoir repris environ 3 000 kilomètres carré depuis début septembre, essentiellement à la faveur d’une contre-offensive surprise dans les régions de Kharkiv et de Donetsk. Lundi, les autorités ont affirmé avoir « réussi à chasser l’ennemi de plus de vingt localités » en 24 heures, face à des adversaires qui « abandonnent leurs positions hâtivement et s’enfuient ». Dans le sud, la contre-attaque lancée fin août autour de Kherson est moins spectaculaire mais progresse, avec 500 km2 reconquis en deux semaines.
Quelles conséquences aura cette déroute sur la Russie, qui bombarde les secteurs perdus ? Jusqu’où pourra aller la rapide avancée ukrainienne ? Pour Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, « la Russie a perdu l’initiative ».
Énergie et alimentation mondiales au prisme de la guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine promet de durer. Les dommages et les conséquences sur le monde dans son ensemble se poursuivent, particulièrement en ce qui concerne les prix du gaz qui atteignent des sommets. Les prix alimentaires quant à eux ont commencé de retomber grâce à la réouverture du port d’Odessa sur la mer Noire.
"Poutine regarde le compromis comme l'apanage des faibles et des vaincus"
Dans une interview accordée en marge de la 6e Conférence internationale de Tbilissi, coorganisée par l’European Center for economic policy, le John Mc Cain Institute et le George W Bush institute, le spécialiste de politique étrangère Bobo Lo revient sur les grands désordres d’un monde qui s’est « désuniversalisé ».
La Russie dans la guerre - RAMSES 2023
À l'occasion de la parution de Ramses 2023, nous avons posé trois questions à Tatiana KASTOUÉVA-JEAN, directrice du Centre Russie/NEI de l'Ifri.
Le retour de la menace nucléaire
La guerre chaude est-elle de retour ? La menace nucléiare militaire, celle qui croyait amoindrie avec la chute de l'URSS, a ressurgi avec la déclaration de Vladirmir Poutine, le 27 février 2022, qui annonçait mettre en alerte la "force de dissuasion" russe. Où en est-on, six mois après le début de la guerre ?
La politique de défense de l’Allemagne : un tournant historique ?
La guerre en Ukraine a produit à Berlin un brutal réveil. Le militaire pesait, et l'Allemagne avait laissé les capacités de ses armées se déliter, se dissoudre au profit d'un rêve d'harmonie russo-germanique appuyé sur les seules relations économiques.
Ukraine, Taïwan, Moyen Orient… derrière les théâtres d’affrontements, « le retour de la compétition entre grandes puissances »
Auprès de Public Sénat, Élie Tenenbaum, chercheur à l’Institut français des relations internationales, évoque le renouvellement des tensions géopolitiques ces dernières années, un phénomène qui marque la fin du cycle stratégique mis en place après la chute de l’URSS.
Vladimir Poutine signe un décret visant à agrandir l’armée russe
Le président russe a signé, jeudi 25 août, un décret visant à augmenter l’effectif de son armée de 137 000 militaires, soit plus de 10 % de la force de combat actuelle. Cette mesure devra entrer en vigueur le 1er janvier 2023.
RAMSES 2023. L'Europe dans la guerre
Pour sa 41e édition, le RAMSES 2023 identifie trois enjeux majeurs pour 2023. L'Europe au défi : La guerre d'Ukraine réinstalle-t-elle l'Europe au centre des compétitions géopolitiques ? Avec quel avenir pour l'Union européenne, et pour le continent tout entier ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.