Les démocraties après Snowden : l'exigence de la transparence
Il y a près d’un an, Edward Snowden provoquait un séisme politique planétaire : des millions d’écoutes téléphoniques à l’origine desquelles on trouve la NSA, l’agence de sécurité nationale.
Ce « Snowdengate » s’ajoute aux fameuses affaires Wikileaks, du nom de ce site créé par Julian Assange. De nombreuses informations sensibles avait été révélées tout au long de l’année 2010 : la vidéo de l'armée américaine montrant deux photographes de Reuters, tués lors du raid aérien à Bagdad, les informations sur les détenus du camp de Guantánamo révélant le contenu d'interrogatoires, des photos, des rapports médicaux, l’âge du plus jeune détenu (14 ans), etc.
Ukraine : les défis du nouveau président
Il y a quelques jours, l'Ukraine a élu un nouveau président. Principale incertitude de ces élections - leur reconnaissance par la Russie - semble levée. En effet, le Kremlin donne des signaux positifs et se déclare prêt à travailler avec les nouvelles autorités ukrainiennes, après avoir malgré tout rappelé, pour la dernière fois probablement, l'existence du président déserteur Viktor Yanoukovitch, disparu quelque part en terres russes. Les élections parlementaires anticipées devraient mettre fin à la contestation autour de la légitimité des autorités politiques de Kiev.
Le monde vu de Moscou
La situation actuelle doit être analysée en fonction d’une culture stratégique qui plonge ses racines dans les héritages impérial et soviétique. Dans cette optique, l’Ukraine a toujours occupé une position singulière, en raison non seulement des liens historiques entre Kiev et Moscou, mais surtout de l’importance géostratégique de son territoire. La Russie se conçoit comme une organisation politico-militaire construite sur la durée dans une opposition aux forces venant de l’Ouest. Au cœur de cette culture, se trouvent les notions de glacis et de profondeur stratégique, impossibles à concevoir sans l’Ukraine.
"Восстановление исторической справедливости"
Похоже, что в историческом противостоянии с Россией Украине удалось выиграть одну важную битву. Впервые глава украинского государства приглашен для участия в церемонии празднования высадки союзных войск в Нормандии. Как писал «День», приглашение российского президента Владимира Путина на это мероприятие вызвало возмущение у французской общественности.
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
Le pari risqué de Vladimir Poutine
A la faveur de la crise ukrainienne, le repositionnement de la Russie prend un tour paradoxal. Moscou conçoit désormais ses relations avec l'Europe (55 % de son commerce exterieur) en termes de sécurité et celles avec la Chine (11 % de son commerce exterieur) en termes diplomatiques : la première désarme, alors que la seconde s'arme.
L'annexion de la Crimée a entraîné un isolement diplomatique que Moscou entend rompre grâce à Pékin. La récente visite de Vladimir Poutine en Chine symboliserait le changement de portage géopolitique de la Russie. Cette lecture est confirmée par plusieurs points. La Chine est devenue le premier partenaire de la Russie avec un volume d'échange de 90 milliards de dollars annuels. Dans le domaine énergétique, Moscou et Pékin viennent d'annoncer un mégacontrat gazier estimé a 400 milliards de dollars sur trente ans.
Ukraine : la mémoire "sélective" de Poutine
En Russie, c’est le 9 mai, et non le 8 mai comme chez nous, qu’on commémore la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie. Y compris en Crimée, fraîchement passée sous autorité russe, où la ville de Sébastopol accueille vendredi une parade militaire. Le président russe Vladimir Poutine pourrait bien s’y rendre en personne. Drôle d'idée, pour son premier déplacement dans la péninsule depuis le rattachement. Mais rien d’étonnant dans un pays qui, "en ce moment, instrumentalise la mémoire historique à des fins politiques", analyse pour Europe 1 Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du centre Russie/NEI à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Isolating, Not Taming: What's Behind the Impetus to "Digital Sovereignty" in Russia?
April 2014 was a particularly bitter month for Russian internet users and the local internet industry. President Vladimir Putin unsurprisingly made headlines when, at the Media Forum in St. Petersburg, he publicly labeled the internet as a “CIA project” and launched an attack against Russian internet businesses. Putin particularly expressed reservations about the successful Russian search engine Yandex, as it is registered in the Netherlands for, as Putin stated, “not only… taxation purposes but for other reasons, as well.” A week earlier, during his annual call-in TV show, Putin also referenced the internet when, responding to a question from Edward Snowden, he rejected any mass surveillance of the network by Russian law enforcement agencies.
Ukraine : Poutine recule-t-il ?
À trois semaines de l’élection présidentielle, l’Ukraine connait une nouvelle vague de violences dans l’Est. Pourtant, la Russie, accusée d’organiser la déstabilisation du pays, fait des gestes d’apaisement. Vladimir Poutine annonce le retrait de ses troupes stationnées à la frontière et appelle les séparatistes pro-russes de Donetsk à reporter le référendum du 11 mai. Espoir de sortie de crise ou intox ? L’Ukraine arrivera-t-elle à éviter la guerre civile ?
"Avec Poutine, tout peut arriver"
En Ukraine, la guerre civile est-elle inévitable ?
- Il y a tous les éléments pour une guerre civile... mais aussi pour un conflit entre Etats. Car on devine bien sur le terrain la présence de forces internationales.
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