En Russie, la thèse du complot fasciste prospère
La conviction que l'Ukraine a été victime d'un coup d'Etat pour le compte de fascistes est largement partagée en Russie. Si Vladimir Poutine décidait d'envahir l'Ukraine, son opinion publique ne soulèverait sans doute aucune objection dans un premier temps. Car, selon le « récit » en vigueur actuellement en Russie, le changement de régime à Kiev est le fruit d'un complot fasciste voire néonazi.
L'influence que la crise ukrainienne pourrait avoir sur le conflit en Syrie
Le rattachement de la Crimée à la Russie, les sanctions, les mouvements de troupes aux frontières, les sécessionnistes de l'est... Une nouvelle «guerre froide» oppose la Russie aux Occidentaux en Ukraine. Quel rôle peut-elle avoir dans d'autres foyers «chauds», et notamment la Syrie, où le conflit –dans lequel la Russie et les Etats-Unis ont un rôle majeur– est entré dans sa quatrième année?
Ukraine : pourquoi Poutine se sent invincible
Pour espérer freiner l'avancée des milices pro-russes, qui se sont emparées lundi d'une nouvelle ville (Kostiantynivka) dans l'est de l'Ukraine, l'Occident a décidé de déployer une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie. Lundi, l'Union européenne a ajouté quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à sa liste des personnalités visées par des gels d'avoirs et interdictions de visa pour l'UE tandis que les États-Unis ont sanctionné sept nouveaux responsables russes et dix-sept sociétés, tous jugés proches de Vladimir Poutine.
Sanctions: le pas de deux Europe-États-Unis
En pointe désormais sur le dossier, Barack Obama a expliqué que le nouveau train de sanctions avait pour but d'inciter Vladimir Poutine a cesser d'alimenter la rébellion dans l'est de l'Ukraine. Le président des Etats-Unis dit avoir « en reserve » des mesures plus importantes en cas d'invasion.
Mais comment faire plier Poutine ?
Rien ne semble en mesure d'arrêter Vladimir Poutine Les intentions du président russe en Ukraine sont loin d'être claires. La situation à l'est du pays, dont certaines villes souhaitent ardemment être rattachées au grand frère russe, ajoute au chaos. Les nouvelles autorités de Kiev, pro-européennes, l'accusent carrément de fomenter ces troubles dans l'Est et redoutent, comme nombre de pays de l'Ouest, que Poutine annexe ce pays comme il l'a fait en deux temps trois mouvements en Crimée.
Ukraine : le bras de fer continue
En 4 mois, la crise ukrainienne a transformé en profondeur les rapports qui liaient la Russie et l'Occident depuis la fin de la guerre froide. A l'Est de l'Ukraine, sur le terrain, la situation reste, ce samedi, très tendue. Mais l'accord de Genève, conclu, jeudi dernier, a au moins interrompu l'escalade verbale entre le Kremlin, Kiev et les Occidentaux.
Des élections présidentielles doivent avoir lieu en Ukraine, le 25 mai, le même jour que les élections européennes. Comment le bras de fer peut-il évoluer jusque là ?
Женева: компроміс заради перепочинку для України
За результатами майже восьми годинної дискусії у Женеві міністри закордонних справ України, Росії, США і ЄС дійшли згоди щодо першочергових кроків з деескалації ситуації в східних регіонах України для зміцнення безпеки всіх громадян.
France would support new sanctions on Russia
"It's clear that we will have to declare ourselves in favour of new sanctions in case of a military escalation," said state secretary for parliamentary relations Jean-Marie Le Guen to French media on Sunday. The junior minister’s comments came as unrest continued to spread in eastern Ukraine, leaving at least one Ukrainian officer and a pro-Russian activist dead in the eastern city of Slaviansk, about 150 km from the Russian border, on Sunday.
A Europa exposta às suas próprias fraquezas
Há muita expectativa no ar sobre o que pode acontecer agora, depois que centenas de manifestantes pró-Rússia na cidade de Donetsk disseram querer um referendo para se separar da Ucrânia e se unir à Rússia.
La guerre économique aura-t-elle lieu?
Après le bruit des bottes, le cliquetis des calculettes. Souvenez-vous: il y a une semaine encore, c'était le retour de la guerre froide ! Vladimir Poutine était éjecté du G8. Barack Obama et les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, Jose Manuel Barroso, martelaient leur détermination à punir la Russie pour s'être rattaché la Crimée. On allait voir ce qu'on allait voir, sanctions économiques a l'appui. Aucun secteur ne serait épargné, juraient-ils tandis que Vladimir Poutine affichait une totale indifférence face à ces menaces. Alors ? Alors, après cette démonstration de force, les uns et les autres ont fait leurs comptes, et décidé qu'il était temps de calmer le jeu. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine. Dimanche dernier à Paris, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov se retrouvaient à l'ambassade de Russie pour tenter de trouver une issue a la crise.
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