“Que Calais soit un point de fixation est difficilement évitable”
Malgré le démantèlement de la "Jungle", l'attrait de Calais (Pas-de-Calais) est "difficilement évitable" pour les migrants, dont beaucoup rêvent de la Grande-Bretagne toute proche, estime Matthieu Tardis, chercheur au centre "Migrations et citoyennetés" de l'Ifri
Faut-il une nouvelle stratégie contre le terrorisme ?
Emission consacrée aux conséquences des attentats qui ont frappé Londres et le Royaume-Uni. Faut-il, comme l'a déclaré Theresa May, réorganiser la lutte contre le terrorisme ?
Après Manchester, comment déjouer de nouveaux attentats ?
Deux mois après l'attaque de Londres qui avait fait 5 morts, l'attentat de Manchester survenu le soir du lundi 22 mai 2017 est le plus meurtrier au Royaume-Uni depuis la série d'attaques suicide qui avait fait 56 morts et 700 blessés dans la capitale britannique en juillet 2005.
Attaque de Londres: que peut-on dire du profil du terroriste ?
Âgé de 52 ans, l'auteur de l'attaque à la voiture-bélier survenue, mercredi 22 mars 2017, à l'extérieur du Parlement de Westminster, à Londres était connu des services de renseignements sous le nom de Khalid Masood.
Ce que nous réserve 2017: Vivien Pertusot invité de la "Semaine de l'Europe"
Vivien Pertusot évoque les principaux défis pour l'Union européenne en 2017: Brexit, crise des réfugiés, avenir de l'espace Schengen et réforme de la zone euro.
Le Brexit : 6 mois pour rien
Pourquoi un tel embarras, ou de telles contradictions côté britannique ? Quel est le coût réel du Brexit pour le Royaume-Uni et pour ses partenaires, dont la France ? Quelle résonance ailleurs ?
Brexit : du pied dehors au pied dedans ?
Considéré comme le mouton noir de l’Union européenne, celui qui dit « non, à moins que… », le Royaume-Uni était parvenu à garder un pied dehors. Quand il en sera sorti, il pourrait bien garder un pied dedans !
Trois mois après le référendum sur le Brexit
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, était l'invité de "La Semaine de l'Europe" sur la Première (RTBF) pour discuter de l'état des négociations sur le Brexit trois mois après le référendum et sur les dynamiques politiques au sein de l'Union européenne.
Brexit - Le timing du divorce
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, répond aux questions de "La Liberté" trois mois après le référendum britannique sur les négociations du Brexit et les prochaines étapes.
Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».
La défense européenne revisitée / Le Royaume-Uni et l'Europe: in or out ?
À l’Est de l’Europe, au Sud de la Méditerranée, sur le territoire même des Européens, les menaces s’accumulent. Face à cette situation, que peut dire une politique européenne de sécurité et de défense en panne ? À quelles conditions les coopérations de défense pourraient-elles redémarrer ? Et si l’on parle de cohésion face aux échéances politiques, que penser de l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni ? Catastrophe ? Nouveau départ ?
Un numéro qui s’interroge sur tous les environnements de l’Europe et sur notre capacité à prendre les décisions nécessaires – ou à ignorer la réalité du monde.
Et si l'Europe, libérée de la perfide Albion, perdait sa boussole
Les relations du Royaume-Uni avec la construction européenne ne peuvent être que complexes, du fait d’un long héritage historique, et de la référence à des systèmes de valeurs, politiques et de société, souvent divergents.
Europe : le cas du patient anglais
Les relations de Londres avec la construction européenne sont fondées sur un malentendu. Pour les continentaux, cette dernière est un projet politique global ; pour les Britanniques, l’Union européenne est une institution internationale parmi d’autres.
France-Royaume-Uni : des "ennemis" inséparables ?
Il y a quelques années, Robert et Isabelle Tombs ont publié une histoire de la relation franco-britannique intitulée Ennemis intimes. Ce qualificatif illustre deux phénomènes historiques et paradoxaux : la rivalité entre les deux pays et leurs aspirations, mais aussi la proximité économique et politique justement liée à ces mêmes aspirations.
Defence Reform in the United Kingdom: A Twenty-First Century Paradox
Le contexte de restriction budgétaire a poussé le Gouvernement de Coalition de 2010 à améliorer sa gestion des équipements de défense.
Le bouquet électrique en Grande-Bretagne
Les différentes mutations que le secteur électrique britannique a subies depuis sa libéralisation ont placé la Grande Bretagne comme l’éclaireur des réformes.
Migration Policy and Irregular Workers in the United Kingdom
Dans un contexte où les opinions publiques et les gouvernements européens tendent à présenter les migrants comme une menace externe pour les sociétés européennes, Danièle Joly et Khursheed Wadia analysent, dans cet article, la situation des migrants au Royaume Uni, notamment celle des travailleurs en situation irrégulière. Cet article met en relief le niveau local.
Les armées britanniques : Un modèle en crise
Le Royaume-Uni est entré dans l'ère de l'après 11 septembre avec un modèle d'armée repensé à la fin des années 1990 en fonction de deux grands axes de réflexion.
Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.
Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
Lire l'article.
Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.
Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Royaume-Uni/Union européenne, le bras de fer est engagé
Le Royaume-Uni se prononcera par référendum sur son appartenance à l’Union européenne d’ici à deux ans. En attendant, David Cameron va tenter d’arracher des concessions à ses partenaires européens. Mais ses objectifs affichés passent par une réforme des traités européens, ce qui reste inacceptable aux yeux de Bruxelles.
Lire l'article.
La victoire de David Cameron et la double défaite de l'union
Victoire de David Cameron aux élections en Grande-Bretagne
Les Britanniques vont-ils sortir de l'Europe ? Après sa large victoire aux législatives, le conservateur David Cameron a confirmé son intention d'organiser un référendum sur le maintien ou non de son pays dans l'UE dans les deux prochaines années. Brexit, or not Brexit ? Débat sur le British exit avec Richard Corbett (eurodéputé travailliste), Graham Watson (Président du parti des libéraux et démocrates européens), Vivien Pertusot (Ifri Bruxelles), Jean Quatremer (Libération), Pauline Armandet (Revue de presse).
La victoire de David Cameron inquiète-t-elle vraiment l'Europe ?
Vivien Pertusot, directeur de l’IFRI à Bruxelles (Institut français des relations internationales), et Sophie Loussouarn, spécialiste de la Grande-Bretagne et auteure de "David Cameron, un conservateur du XXIe siècle" (Éd. Seguier), étaient les invités de BFM Story, ce vendredi 8 mai 2015. Ils sont revenus sur les conséquences économiques de la victoire des conservateurs aux élections britanniques. Le parti du Premier ministre sortant a remporté les législatives en frôlant la majorité absolue des sièges avec 325 voix contre 232 pour les travaillistes. David Cameron, réélu en tant que chef d'État, promet d'organiser d'ici à 2017 un référendum sur le maintien ou pas de la Grande-Bretagne dans la zone euro. Un éventuel "Brexit" serait envisageable.
A Bruxelles, l'influence britannique rétrécit à vue d'oeil
Avec un Cameron isolé, la Grande-Bretagne est en net retrait dans le grand jeu européen depuis quelques années. « Il ne faut toutefois pas mettre ce déclin uniquement sur le dos de Cameron, nuance Vivien Pertusot, de l’Ifri. Depuis 2008, la zone euro est au centre des débats, ce qui ne peut que marginaliser l’avis britannique.»
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.