Après le Brexit, le Royaume-Uni veut renforcer sa dissuasion nucléaire
Londres veut relever le nombre de ses têtes nucléaires, afin de rappeler qu'il appartient au petit club des grandes puissances nucléaires même s'il a quitté l'Union européenne.
Migrants: "aller en Angleterre est une sorte de fuite en avant", selon un chercheur
Gagner le Royaume-Uni constitue souvent une "fuite en avant" plus qu'une fin en soi pour les migrants, souligne Matthieu Tardis, spécialiste des politiques migratoires à l'Institut français des relations internationales.
Comment le Royaume-Uni est sorti du charbon en dix ans
En un temps record, le Royaume-Uni est parvenu à se passer de charbon pour produire son électricité. Une transition énergétique permise par une politique ambitieuse et une géographie propice à l’éolien, mais aussi par le recours au gaz et par une dépendance accrue aux importations d’électricité et de biens, ce qui pèse sur son empreinte écologique.
Les accords de défense franco-britanniques et le Brexit
Avec le départ du Royaume-Uni, l'Union européenne perd une grande puissance économique, mais aussi militaire puisque le Royaume-Uni possède l'arme nucléaire et un siège au conseil de sécurité de l'ONU. Quelles vont être les conséquences du Brexit pour les Français liés aux Britanniques par des accords de défense bilatéraux ?
Brexit : le Royaume-Uni peut-il vraiment sortir de l’UE sans payer la «facture» ?
En tête dans les sondages pour succéder à Theresa May, l’ex-maire de Londres Boris Johnson défend une ligne dure sur le Brexit. 39 milliards de livres sont en jeu. Après le «I want my money back» thatchérien, aura-t-on un «I want to keep my money» johnsonien? Favori dans la course pour remplacer la première ministre démissionnaire Theresa May au 10, Downing street, Boris Johnson a lâché une petite bombe, lors d’un entretien accordé au Sunday Times, en présentant ses projets pour le Brexit.
Les marines française et britannique face à la compétition navale mondiale
Interview des amiraux Christophe Prazuck et Philip Jones, chefs d'état-major des marines française et britannique par Jean-Dominique Merchet, correspondant défense et diplomatie de L’Opinion.
Brexit : du rejet britannique à l’impasse européenne ?
Après le rejet par le parlement britannique de l'accord négocié avec l'UE mardi, nous essayons de comprendre les alternatives qui s'offrent aujourd'hui à la Grande Bretagne. Avec une petite marge de 19 voix, Theresa May a remporté le vote de censure déposé hier soir contre son gouvernement à la Chambre des Communes.
L'énergie britannique passe au vert
D'après un rapport publié mardi, les capacités électriques issues d'énergies renouvelables sont désormais plus importantes que celles issues des énergies fossiles au Royaume-Uni. Un témoignage d'une sortie accélérée du charbon et une première étape avant que les renouvelables ne s'imposent dans la production électrique.
Préserver les partenariats de défense avec les États-Unis et le Royaume-Uni est un intérêt majeur pour la France
Nicolas Sarkozy se présentait comme un président français transatlantique ou anglophile. Emmanuel Macron semble avoir pris cette approche un peu plus loin. Macron semble avoir pris la France et lui-même la responsabilité de ne pas permettre à la Grande-Bretagne et, plus important encore, aux États-Unis de dériver trop loin de l'Europe. Est-ce qu'il réussit à ça ?
Emmanuel Macron, un Thatcher français ?
Le Président de la République a peu à voir avec Donald Trump mais davantage peut-être avec la dame de fer britannique.
Russo-British Relations in the Age of Brexit
Cette note propose un aperçu des raisons historiques et politiques qui ont conduit à la dégradation des relations russo-britanniques et envisage les différentes options qui s’offrent au Royaume-Uni en matière de politique étrangère, alors que le Brexit semble avoir renforcé son ancrage atlantiste. L’hostilité de Londres envers Moscou empêche non seulement la mise en place d’un dialogue diplomatique constructif pour « réinventer » la relation bilatérale, mais exacerbe aussi les tensions et alimente le risque d’une « nouvelle guerre froide ». Sans renoncer à ses valeurs et principes fondamentaux, le Royaume-Uni aurait tout intérêt à renouer avec le pragmatisme.
La politique énergétique du Royaume-Uni, un point de vue
Le Royaume-Uni choisit de quitter l’Union européenne (UE) au moment où celle-ci cherche à donner un contenu à une Union de l’énergie et où la nécessité d’une transition énergétique est plus partagée que jamais. Cette concomitance est une raison de plus de tenter de comprendre les déterminants de la politique énergétique de ce curieux pays.
Les conséquences du Brexit en matière d'énergie
Le 23 juin 2016, les Britanniques se sont prononcés à 51,9% contre 48,1% en faveur d'une sortie de l'Union Européenne. Bien que le résultat de ce référendum ne soit pas juridiquement contraignant, les camps du "Remain" et du "Brexit" se sont engagés à respecter le vote majoritaire. La sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne doit désormais être considérée comme inévitable et cette perspective est même renforcée par le slogan "Brexit means Brexit".
Brexit : Que s'est-il passé ? Que va-t-il se passer ?
Le référendum du Brexit traduit la réticence fondamentale des Britanniques à endosser la logique même de la construction européenne, l’impuissance des élites politiques à la leur expliquer, les difficultés particulières des principaux partis politiques en cause, ainsi que le développement d’un sentiment national proprement anglais.
Brexit : les risques du référendum
Le Premier ministre britannique a annoncé la tenue d'un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. La décision de David Cameron fait peser des risques sur les équilibres dans les partis politiques britanniques, la cohésion du Royaume-Uni et l'avenir du projet européen. En Angleterre, la montée de l'euroscepticisme et du nationalisme est palpable. La perspective d'un Brexit ne peut être exclue.
Rushing to deal on the UK could be ill-thought-out for the EU
Les dirigeants européens se réunissent cette semaine pour trouver un accord sur le Royaume-Uni. Le soudain intérêt politique intervient toutefois tardivement dans les négociations. La question du "Brexit" a toujours été une question européenne malgré l'intérêt réservé des capitales européennes. Les implications pourraient être bien réelles sur l'avenir de l'Union dans le cas d'un maintien ou d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE ; cela ne doit pas être ignoré.
The Challenges of Maintaining Nuclear Cultures : US and UK Perspectives
L’âge nucléaire a vu l’émergence de cultures nucléaires au sein d’organisations civiles et militaires.
Prévention de la radicalisation et déradicalisation : les modèles allemand, britannique et danois
Quelques milliers d'Européens sont partis faire le djihad en Syrie et en Irak. Plusieurs centaines d'entre eux sont déjà revenus. Pour faire face à ce phénomène, certains pays ont développés des programmes de prévention de la radicalisation et de déradicalisation.
Royaume-Uni/Union européenne : négociations à 28, pas à 27 contre un
David Cameron a révélé ses demandes de renégociation. Il est erroné d'y voir une négociation à 27 contre un, comme si souvent présenté. Les demandes britanniques pourraient avoir un impact fort sur les politiques européennes. Ce qui s'ouvre est une négociation européenne, où les concessions aux Britanniques joueront autant dans les esprits que les ramifications des décisions prises sur le fonctionnement politique et institutionnel de l'UE.
"Brexit" : le débat britannique est absolument un débat européen
Il est désormais certain que le Royaume-Uni votera sur son maintien dans l'Union européenne. La réélection de David Cameron le confirme. En attendant le détail des réformes et demandes du Premier ministre britannique, les Etats-membres, à commencer par la France, doivent prendre conscience que le débat britannique n'est plus un débat strictement national. En filigrane se pose la question de l'avenir de l'Union européenne.
Ce que nous réserve 2017: Vivien Pertusot invité de la "Semaine de l'Europe"
Vivien Pertusot évoque les principaux défis pour l'Union européenne en 2017: Brexit, crise des réfugiés, avenir de l'espace Schengen et réforme de la zone euro.
Le Brexit : 6 mois pour rien
Pourquoi un tel embarras, ou de telles contradictions côté britannique ? Quel est le coût réel du Brexit pour le Royaume-Uni et pour ses partenaires, dont la France ? Quelle résonance ailleurs ?
Brexit : du pied dehors au pied dedans ?
Considéré comme le mouton noir de l’Union européenne, celui qui dit « non, à moins que… », le Royaume-Uni était parvenu à garder un pied dehors. Quand il en sera sorti, il pourrait bien garder un pied dedans !
Trois mois après le référendum sur le Brexit
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, était l'invité de "La Semaine de l'Europe" sur la Première (RTBF) pour discuter de l'état des négociations sur le Brexit trois mois après le référendum et sur les dynamiques politiques au sein de l'Union européenne.
Brexit - Le timing du divorce
Vivien Pertusot, responsable d'Ifri Bruxelles, répond aux questions de "La Liberté" trois mois après le référendum britannique sur les négociations du Brexit et les prochaines étapes.
Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».
Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »
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