RDC : Monusco, "un enlisement exemplaire"'
Un rapport de l'Ifri dénonce l'impuissance et les échecs de la mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC). Un bilan cinglant qui constitue "un risque politique majeur pour les Nations unies" alors que la MONUSCO va fêter ses 17 ans d'existence.
La MONUSCO tenterait de faire intervenir l'UA en RDC pour ne pas porter seule la responsabilité de son échec
Dans une note publiée par l’Institut Français des relations internationales (Ifri), le principal centre indépendant de recherche, d’information et de débat sur les grandes questions internationales, les chercheurs Marc-André Lagrange et Thierry Vircoulon, ont dressé un bilan sombre de la présence onusienne en RDC.
Grand entretien. Thierry Vircoulon : "La MONUSCO et les Nations unies sont discréditées en RDC"
Petit rappel des faits. Avec la résolution 1 279, le Conseil de sécurité de l’ONU établit le 30 novembre 1999 la Mission des Nations Unies (MONUC) avec le rôle de superviser l’application du cessez-le-feu de Lusaka. De 550 observateurs la mission, qui entre-temps changera de nom et d’objectifs comprend en 2016 plus 22 000 personnels en uniforme, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus chère de l’histoire des Nations Unies. Qu’est-ce qui aujourd’hui justifie la présence en RDC d’une telle mission ?
République démocratique du Congo : à l'Est rien de nouveau
Alors que l’état de siège a été proclamé il y a un an dans deux provinces congolaises et que les autorités kenyanes ont organisé à Nairobi une rencontre entre le gouvernement congolais et les groupes armés, la pacification de l’Est congolais reste en suspens. La présente étude revient sur la politique du gouvernement Tshisekedi et la prise en charge de cette question depuis 2019.
L'arme de la communication dans la crise burundaise
La crise que connaît le Burundi depuis 2015 a une forte dimension communicationnelle. D’une part, le monde de la communication médiatique a été partie prenante des prémices de cette crise et de son déclenchement ; d’autre part, la communication est une arme utilisée par le régime et ses opposants.
L’islam radical en République démocratique du Congo. Entre mythe et manipulation
L’islam en République démocratique du Congo (RDC) n’a eu qu’une présence marginale et périphérique et a été un non sujet jusqu’à une date très récente. Le caractère ultra-minoritaire des musulmans dans un pays qui est, depuis la colonisation belge, une terre de compétition entre les diverses tendances du christianisme et leurs hybridations locales rendait impossible l’émergence d’une « question musulmane » dans cette partie du monde.
Impact de l'immixtion politico-militaire sur la certification des minerais en RDC
L’évolution du secteur minier artisanal congolais a été marquée ces dernières années par la mise en place de la politique de certification des minerais par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
Leçons de la crise burundaise : les ratés du peacebuilding démocratique
Après une phase de contestation non violente du pouvoir d’avril à juillet 2015, le Burundi est entré, depuis la réélection du président Nkurunziza le 27 juillet, dans une phase de confrontation armée qui se poursuit encore à ce jour. Si pour le moment la basse intensité de ce conflit conduit à minimiser sa dangerosité, une escalade avec des effets déstabilisateurs dans la sous-région n’est pas à exclure. En effet, l’enlisement dans la violence radicalise les positions et ravive les démons du temps de la guerre ethnique.
La nouvelle opposition en RDC : les mouvements citoyens de la jeunesse
Accusant le président Joseph Kabila de vouloir s’accrocher au pouvoir, un large consortium s’est structuré en décembre 2015 sous la forme d’un « Front citoyen » qui dépasse le périmètre habituel des partis d’opposition. Plusieurs organisations de la société civile y jouent un rôle de premier plan : deux mouvements, Lucha et Filimbi, expriment le ras-le-bol de la jeunesse urbaine et perturbent la dialectique entre le pouvoir et les partis traditionnels d’opposition.
République démocratique du Congo : à l'Est rien de nouveau
Alors que l’état de siège a été proclamé il y a un an dans deux provinces congolaises et que les autorités kenyanes ont organisé à Nairobi une rencontre entre le gouvernement congolais et les groupes armés, la pacification de l’Est congolais reste en suspens. La présente étude revient sur la politique du gouvernement Tshisekedi et la prise en charge de cette question depuis 2019.
L'arme de la communication dans la crise burundaise
La crise que connaît le Burundi depuis 2015 a une forte dimension communicationnelle. D’une part, le monde de la communication médiatique a été partie prenante des prémices de cette crise et de son déclenchement ; d’autre part, la communication est une arme utilisée par le régime et ses opposants.
L’islam radical en République démocratique du Congo. Entre mythe et manipulation
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Impact de l'immixtion politico-militaire sur la certification des minerais en RDC
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Leçons de la crise burundaise : les ratés du peacebuilding démocratique
Après une phase de contestation non violente du pouvoir d’avril à juillet 2015, le Burundi est entré, depuis la réélection du président Nkurunziza le 27 juillet, dans une phase de confrontation armée qui se poursuit encore à ce jour. Si pour le moment la basse intensité de ce conflit conduit à minimiser sa dangerosité, une escalade avec des effets déstabilisateurs dans la sous-région n’est pas à exclure. En effet, l’enlisement dans la violence radicalise les positions et ravive les démons du temps de la guerre ethnique.
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Accusant le président Joseph Kabila de vouloir s’accrocher au pouvoir, un large consortium s’est structuré en décembre 2015 sous la forme d’un « Front citoyen » qui dépasse le périmètre habituel des partis d’opposition. Plusieurs organisations de la société civile y jouent un rôle de premier plan : deux mouvements, Lucha et Filimbi, expriment le ras-le-bol de la jeunesse urbaine et perturbent la dialectique entre le pouvoir et les partis traditionnels d’opposition.
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La MONUSCO tenterait de faire intervenir l'UA en RDC pour ne pas porter seule la responsabilité de son échec
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Grand entretien. Thierry Vircoulon : "La MONUSCO et les Nations unies sont discréditées en RDC"
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