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Les politiques technologiques des puissances numériques moyennes

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La technologie est un facteur de puissance et un enjeu de compétition dans le système international. L’étude propose une comparaison qualitative des politiques technologiques de neuf puissances numériques moyennes : le Brésil, l’Inde, Israël, le Japon, le Kenya, le Nigeria, la Russie, la Corée du Sud et le Royaume-Uni. Elle vise à refléter la diversité des politiques technologiques nationales, ainsi qu’à identifier les convergences et les divergences de ces pays avec l’Europe, les États-Unis et la Chine. 

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L'interconnexion des Etats
L'interconnexion des Etats
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Compte tenu du poids économique et du volontarisme politique des États-Unis, de la Chine et de l’Union européenne (UE), les politiques technologiques de ces trois pôles de puissance ont fait l’objet d'une grande attention. Cette étude entend déplacer le regard vers les pays hors de ce trio. Les puissances numériques moyennes (« digital middle powers ») sont ces Etats qui se trouvent pris dans ces jeux pouvoir, dans un système international de plus en plus multipolaire et dans lequel le secteur numérique devient un facteur de puissance déterminant. Il s’agit également de pays qui ont une influence établie ou croissante dans le domaine des technologies, et qui sont des leaders régionaux ou mondiaux dans certains secteurs.

Les études de cas présentent les écosystèmes technologiques, les politiques relatives aux données et les infrastructures numériques de chaque Etat. Ces éléments servent à examiner les forces du pays en matière de technologies, la capacité de régulation du gouvernement et le degré de développement du secteur numérique. Les chapitres examinent ensuite la façon dont le numérique s’inscrit dans les dynamiques plus large de leurs relations bilatérales avec les États-Unis, l’UE et la Chine.

Une première conclusion est que les puissances numériques moyennes peuvent être différenciées, entre puissances numériques montantes et puissances numériques établies. Les puissances numériques établies disposent d’écosystèmes, de régulations et d’infrastructures bien développés, mais toutes doivent se renouveler et revoir leurs politiques technologiques pour rester dans la course. Par contraste, les puissances numériques montantes se caractérisent par des écosystèmes florissants dans les services numériques et les applications mobiles et de grands projets nationaux de développement d’infrastructures, mais aussi par leur capacité de régulation souvent limitée et hétérogène.

En ce qui concerne leurs relations extérieures, l’étude confirme des tendances bien identifiées : l’influence de l’UE se manifeste principalement dans le domaine des normes ; celle des États-Unis par la diffusion de ses services numériques et l’ampleur des investissements du secteur privé, ainsi que par des liens bilatéraux forts en matière de sécurité ; tandis que l’influence croissante de la Chine s’appuie sur de grands projets d’infrastructure. Tous les pays étudiés tentent d’équilibrer leurs relations avec les États-Unis, la Chine et l’UE. Aucun, à l’exception de la Russie, n’a ouvertement « choisi son camp » et rompu ses liens avec un ou deux des blocs.

 

Cette étude est disponible en deux langues :

 

Visionnez la vidéo du séminaire de lancement (en anglais) : Puissances numériques moyenne : Quelles stratégies dans la compétition technologique mondiale ? 

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Les politiques technologiques des puissances numériques moyennes

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Alice PANNIER

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Ancienne chercheuse associée et ancienne responsable du Centre Géopolitique des technologies de l'Ifri

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