La Chine en Asie centrale, un nouvel acteur de sécurité en zone d’influence russe
Que veut la Chine en Asie centrale ? La Chine est de plus en plus présente en Asie centrale, depuis les années 1990, dans les domaines économique et sécuritaire. Sur le plan économique l’attrait de la Chine pour l’Asie centrale a d’abord été motivé par les ressources énergétiques, notamment les hydrocarbures kazakhs puis turkmènes, ainsi que par les débouchés potentiels sur de nouveaux marchés d’exportation. Depuis l’annonce du lancement de l’initiative de « Ceinture économique de la route de la soie » par le président Xi Jinping au Kazakhstan en 2013, les accords commerciaux et projets d’infrastructures d’énergie et de transport portés par Pékin s’y multiplient.
Le djihadisme en France : esquisse de typologie
Sécurité & Stratégie, la revue du club des directeurs de sécurité et de sûreté des entreprises, consacre son n°4/2017 au terrorisme. Marc Hecker y signe un article sur le djihadisme en France.
Coopération et rivalités occidentales dans la lutte antisubversive en Amérique latine et aux Caraïbes (1959-1969)
S’il est désormais acté que l’Amérique du Sud et les Caraïbes ont bien été un théâtre d’affrontement de la guerre froide par le biais de la guerre irrégulière, la plupart des études se sont généralement limitées à souligner les influences états-uniennes et soviétiques sur les acteurs locaux.
Le défi terroriste : déterminant de la politique régionale de la Chine
Ce chapitre se penche sur les menaces terroristes auxquelles la Chine fait face aujourd’hui, d’origine nationale et régionale, et analyse les motivations qui amènent Pékin à s’impliquer davantage dans la coopération régionale de sécurité, ainsi que les défis à venir pour la Chine en matière de lutte antiterroriste.
L'Irak après Daech - Politique étrangère (Hiver 2017-2018)
Dominique David, rédacteur en chef de la revue trimestrielle de l'Ifri "Politique étrangère", présente le numéro d'hiver 2017-2018, disponible en librairie dès le 6 décembre 2017.
L'Irak après Daech
L’Irak se relèvera-t-il, et comment, de décennies de dictature, d’une invasion américaine, d’une guerre civile, de la parcellisation aujourd’hui imposée entre milices, communautés, djihadistes, et influences extérieures ? Le dossier central de ce numéro s’interroge sur l’avenir de l’État irakien, capital pour une région entière où semblent avoir éclaté, ou se déliter, toutes les structures politiques en place. L’Irak « souverain, autonome et démocratique » qu’appelait de ses vœux le président Obama pourra-t-il un jour exister ?

Donald Trump fustige le système d’immigration aux Etats-Unis
Donald Trump pointe du doigt le système d'immigration américain et réclame la peine de mort pour le terroriste Ouzbek installé aux Etats-Unis depuis 2010. Qu'a-t-on appris dans les jours suivant l'attentat meurtrier de New York le soir d'Halloween ? Que sait-on sur son processus de radicalisation ? Comment fonctionne et d'où vient le système de loterie pour l'immigration aux Etats-Unis ? Dans quelle mesure Donald Trump instrumentalise l'évènement ?

Attaque à New-York: le suspect a agi au nom de l'Etat islamique
Quelques heures après l'attentat de New York, la police new-yorkaise a confirmé que le suspect aurait agi au nom de l'Etat islamique. Le terroriste Ouzbek qui a tué 8 personnes et en a blessé 12 autres est arrivé légalement aux Etats-Unis en 2010. Cet évènement a immédiatement suscité la fureur de Donald Trump qui s'est empressé de faire part de son indignation sur Twitter. L'attentat intervient alors que le président est empêtré dans l'affaire russe, sous la menace du procureur Robert Mueller.

Que sait-on de l'attentat de Manhattan ?
L'attentat de New-York constitue un double symbole par le lieu et le moment de son exécution. Que peut-on dire sur le mode opératoire du terroriste ? Que sait-on de son profil et de ses motivations ? Comment réagit Donal Trump dans le contexte de l'affaire russe, et que peut-on interpréter ?
Vivre le temps des troubles : 3 questions à Thierry de Montbrial
Entre révolution technologique et retour de la barbarie, jamais le présent n'a été soumis à un pareil choc tectonique, selon Thierry de Montbrial fondateur et président de l'Ifri.

Le grand jeu de Poutine
Le conflit syrien, les attentats, la coalition contre Daech, l'avion russe abattu par la Turquie et les tensions qui en découlent... où en est la politique étrangère de la Russie? Poutine maîtrise-t-il le jeu ? Autour de Christine Ockrent, les invités apportent leur éclairage sur la situation actuelle.
« La Russie touche sur le dossier syrien les fruits de sa constance »
A la suite de la rencontre entre François Hollande et Vladimir Poutine « il vaut mieux parler d’effort de coordination » que de coalition militaire estime Thomas Gomart dans un entretien avec Laurent Marchand d’Ouest France.
" Le problème c’est que les objectifs de guerre de la France en Syrie ne sont pas les mêmes que ceux de Poutine. Pour Paris, c’est la destruction de Daech ; pour Moscou, c’est le maintien du régime de Bachar, le mot important étant « régime », et le fait de contenir ce que les Russes considèrent comme une poussée wahhabite, qui n’est pas uniquement le fait de Daech."...
Lire la partie 1 de l'interview : "Aux yeux de Moscou, la Turquie est l'un des soutiens de Daech"

Hollande va-t-il convaincre les Russes ?
François Hollande poursuit ce jeudi son marathon diplomatique en vue d'une coalition élargie pour lutter contre Daesh. Il s'est rendu en Russie pour rencontrer son homologue Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin prône depuis fin juin la création d'une coalition antiterroriste élargie comprenant notamment l'Iran, la Turquie et les pays arabes pour combattre l'État islamique en Syrie. Cette dernière pourrait toutefois pâtir des récentes tensions entre Moscou et Ankara, après la destruction mardi d'un chasseur russe par l'armée turque, membre de l'Otan. Au vu de ces éléments, François Hollande réussira-t-il à gagner cette étape cruciale pour consolider la coalition contre l'EI ?
Guerre en Syrie et en Irak, Daech, Crise des réfugiés et frontières de l'Europe
Quelle stratégie sur le terrain en Syrie ? L'heure de vérité pour la France face aux enjeux au Moyen-Orient : stratégie, objectifs, ambiguités. Déchirements entre la France et l'Europe, engagement de l'Allemagne.

Virage de la France vis à vis de la Syrie
Grande coalition anti-Daech, virage spectaculaire de la France vis à vis de la Syrie, ambiguités concernant la Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar... Denis Bauchard répond aux questions de Nicolas Poincarré, Olivier Duhamel, Serge july et Nicolas Beytout.
La double revendication de l'attaque de Bamako illustre la nébuleuse djihadiste malienne
La prise d'otages sanglante de l'hôtel Radisson Blu à Bamako le 20 novembre a été revendiqué par deux groupes djihadistes différents. Cette double revendication prend ses racines dans une nébuleuse de groupes différents et qui peut s'expliquer de plusieurs manières.

Combattre le terrorisme de quatrième génération
Les attentats de Daech nous confrontent à un nouveau terrorisme. La proclamation d’un califat a créé un appel d’air inédit. Environ 25.000 combattants étrangers ont afflué vers la Syrie et l’Irak, dont plus de 5.000 Occidentaux.

Attentats: quelles options pour la France ?
Les attentats de Paris la semaine dernière, la prise d’otages à Bamako au Mali, s’inscrivent dans un contexte de multiplication des actes terroristes directs ou indirects : crash de l’appareil russe dans le Sinaï, attentat d’octobre en Turquie, attentat de Beyrouth... Regard sur les questions qui se posent, les priorités, les nécessaires révisions de jeux d’alliances.
"La France aurait été attaquée de toute façon", Interview de Marc Hecker pour les Echos.fr
"La France figure depuis bien longtemps parmi les pays les plus honnis des djihadistes. Ceci est notamment lié à notre passé colonial mais aussi à notre pratique de la laïcité perçue par les djihadistes comme une forme d’islamophobie institutionnalisée."
« La guerre contre l’Etat islamique sera de longue haleine »
La priorité est de reconstruire un ordre dans le Moyen-Orient.On ne pourra pas le faire sans le régime de Bachar el-Assad, les Russes et les Iraniens.
"On peut dire que nous sommes en guerre contre l’Etat islamique. Mais c’est une guerre asymétrique puisque leur arme est le terrorisme. Elle est aussi de basse intensité, car elle se traduit par des attentats à des moments aléatoires, avec des cibles aléatoires..."
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
