Dissuasion et prolifération
Les enjeux liés à la dissuasion nucléaire et à la prolifération des armes reviennent dans les rapports de force entre États. Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : les arsenaux s’accroissent et se modernisent.
Sujets liés


Guerre en Ukraine: la menace nucléaire a-t-elle augmenté ?
Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération, était l’invitée de Vincent Roux dans «Points de Vue».
Guerre en Ukraine: c'est quoi le concept d'ambiguïté stratégique ?
Emmanuel Macron a-t-il réveillé le vieux principe de l’ambiguïté stratégique en assurant qu’il n'exclurait pas l’envoi de troupes en Ukraine ? Une sortie qui a reçu un accueil mitigé chez les alliés au point que les conseillers de l’Élysée font le service après-vente. Néanmoins, aujourd’hui le statu quo mondial repose en partie sur ce principe d’ambiguïté. Dans notre époque moderne, ce dernier s'appuie en grande partie sur un autre grand principe : la dissuasion nucléaire. Décryptage.
Un risque géopolitique global multiforme
Ce lundi 4 mars, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri, parle du nucléaire, notamment de l'avertissement de Vladimir Poutine vis à vis des Occidentaux contre une menace réelle de guerre, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn.
Finlande/Russie, la dissuasion nucléaire de retour
Héloïse Fayet, invitée dans le 20h de Darius Rochebin, revient sur la possibilité du stockage d'armes nucléaires en Finlande.

La menace nucléaire de Poutine vise à dissuader mais le risque n'a pas augmenté
En brandissant encore jeudi la menace nucléaire, le président russe Vladimir Poutine espère dissuader les Occidentaux d'aider l'Ukraine mais "il n'y a pas de signe plus important de risque d'emploi de l'arme nucléaire", souligne à l'AFP Héloïse Fayet, experte à l'Institut français des relations internationales.
Deux ans de guerre en Ukraine : bilan et perspectives
Pour quelles raisons la contre-offensive ukrainienne de 2023 a-t-elle échoué ? Peut-on dire que les Ukrainiens et les Occidentaux ont sous-estimé la résilience de l’armée russe ? Qu'adviendra-t-il de l'Ukraine en cas de baisse significative du soutien américain ?
Les armes nucléaires françaises peuvent-elles protéger l‘Europe ?
Alors que la guerre en Ukraine se trouve toujours aux portes de l'Europe, et que le soutien américain à l'OTAN se fait de plus en plus incertain, la question d'un partage de l'arme nucléaire à l'échelle européenne se pose. La dissuasion nucléaire est-elle à un tournant ?
Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et coordinatrice du programme de recherche sur la dissuasion nucléaire et la prolifération.
Thomas Gomart : « On peut imaginer des scénarios où la dissuasion nucléaire ne fonctionnerait pas »
Géopoliticien et directeur du principal think tank français, l’Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart prend le temps d’analyser les bouleversements stratégiques mondiaux. En Europe, le chercheur préconise une approche lucide pour relever les défis qui s’imposent, tout en « soignant son pessimisme ».
La guerre nucléaire aura-t-elle lieu ?
Intervention d'Héloïse Fayet au webinaire organisé par l'université de Bordeaux ayant pour sujet : "la guerre nucléaire aura-t-elle lieu ?".
Thomas Gomart : « Toutes les crises actuelles sont liées par des effets de bord et une redistribution de la puissance au détriment des Européens »
Le directeur de l’Ifri, appelle, dans un entretien au « Monde », l’Europe à se doter d’une stratégie militaire propre dans un contexte économique dégradé et la perspective d’une éventuelle victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, susceptible de modifier la relation transatlantique.

Avec la guerre en Ukraine, le retour à l’ambiguïté stratégique, principe indispensable de la doctrine nucléaire
Plonger l’ennemi dans l’incertitude sur ce que sont nos intentions ou ce que sera notre riposte : l’ambiguïté stratégique est une pratique très ancienne, déjà théorisée dans L’Art de la guerre, du Chinois Sun Tzu, au VIe siècle avant notre ère. Si cette notion n’est pas liée à la seule dissuasion nucléaire, elle y trouve néanmoins sa pleine dimension en raison des enjeux et des risques propres à l’arme atomique.
Macron excluant une riposte nucléaire en Ukraine : «C'est une chose de le penser, c'en est une autre de le dire à la télévision»
Pour Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, la sortie d'Emmanuel Macron sur la riposte française en cas d'attaque nucléaire russe en Ukraine est «hasardeuse» mais ne marque pas pour autant un changement de doctrine.
Face aux menaces russes, quelle peut être la réponse nucléaire américaine?
Stock d'armes, doctrine, «Nuclear Posture Review»... Le point sur la stratégie de Washington. En réponse aux difficultés que ses troupes rencontrent en Ukraine (et au-delà des tirs de missiles sur des cibles civiles observés depuis lundi), le président Poutine a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.

La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
Menace nucléaire : Vladimir Poutine au stade de l’escalade
Le président russe a de nouveau agité le spectre de l’arme atomique avec des menaces situées «un cran au-dessus» lors son allocution télévisée de mercredi matin, selon des spécialistes de la dissuasion.
Le retour de la menace nucléaire
La guerre chaude est-elle de retour ? La menace nucléiare militaire, celle qui croyait amoindrie avec la chute de l'URSS, a ressurgi avec la déclaration de Vladirmir Poutine, le 27 février 2022, qui annonçait mettre en alerte la "force de dissuasion" russe. Où en est-on, six mois après le début de la guerre ?
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Traité New Start : la fin des inspections sur les sites militaires russes «est un symbole assez inquiétant»
La Russie a annoncé lundi 8 août 2022 la suspension des inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New START en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux États-Unis. Le traité New START est un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances renégocié en 2021. Les explications de Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et coordinatrice du programme Dissuasion et prolifération.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
