Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés


Ce que le désengagement américain signifie pour le système onusien
En pleine crise du Covid-19, les États-Unis ont suspendu leur financement à l’OMS, accusée d’être trop favorable aux intérêts chinois. Elle était bien mal en point depuis l’élection de Donald Trump. Mais la crise sanitaire, amplificateur des tendances géopolitiques à l’œuvre dans le monde, fait peser sur les organisations multilatérales et les accords internationaux un nouveau danger.

COVID-19 : quatre pistes pour comprendre le jeu de la Chine
Des questions ont surgi au cours des dernières semaines sur la gestion des dirigeants chinois au début de la pandémie de COVID-19, ainsi que sur la fiabilité de leurs données concernant les taux de mortalité et les niveaux de contagion.
Quand la planète se déconfine : quel état des lieux ?
La France a entamé son déconfinement progressif ce lundi 11 mai, rejoignant un nombre déjà important de pays européens ayant entamé cette phase. Quel état des lieux de cette planète qui se déconfine ? Analyse politique et géopolitique avec Aurélie Filippetti, Thomas Gomart et Dominique Reynié.
Pandémie de Covid-19 : quelles conséquences géopolitiques ?
En raison de son amplitude mondiale, la pandémie de Covid-19 aura nécessairement des conséquences sur l’ordre international et les rapports de forces géopolitiques. Mais lesquelles ? Entretien avec Thierry de Montbrial, membre de l’Académie des sciences morales et politiques.
M.Julienne (Ifri) : "En Chine, le contrôle de l'information passe par le contrôle de la vérité"
Alors que l’effet de sidération suscité par la violence de la crise s’estompe, les questions un temps mises de côté affluent quant à la responsabilité de Pékin dans la progression de la pandémie. Un peu partout, des voix s’élèvent pour demander des comptes à la Chine qui réfute tout manquement et rejette sur l’Europe la responsabilité du désastre. Spécialiste de la Chine au centre Asie de l’Ifri, Marc Julienne revient sur les raisons de ce bras de fer et sur le contexte qui l’a vu naître.
Covid-19 : "En France, des débats sur les modèles de demain, à l'international une compétition exacerbée", selon Thomas Gomart
Alors que les Etats-Unis ont renoncé à assumer tout leadership dans la gestion de la crise liée au coronavirus, c'est l'Europe qui pourrait bien faire les frais - tant sur le plan économique qu'industriel - de la "redistribution de puissance" à laquelle nous sommes en train d'assister, analyse Thomas Gomart, directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
China's Mix of Aggressive and Charming Coronavirus Diplomacy could Worsen Europe's Fractures, Report warns
A prominent French think tank has warned that China's so-called "mask diplomacy" amid the COVID-19 coronavirus pandemic threatens to further exacerbate divisions within the European Union, with Beijing tailoring its approach to suit different nations. The French Institute of International Relations (IFRI) published a new report Thursday detailing how coronavirus could alter EU-China relations, both during the outbreak and in the long-term.
« La défiance entre Chine et États-Unis n’a jamais été aussi grande depuis 1978 »
La crise sanitaire et économique provoquée par l’épidémie en cours aura aussi des répercussions sur les équilibres entre puissances internationales. Notamment entre la Chine, les États-Unis et l’Europe. Thomas Gomart, directeur de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) insiste en particulier sur l’enjeu numérique, au cœur de ces luttes d’influence.
Le déconfinement : quelques enjeux
Après mon premier édito il y a un mois (une éternité !), je reviens vers vous, sous la forme de quelques remarques concises.
Thomas Gomart : « Nous avons besoin d’utopie et d’imagination, mais aussi de réalisme et de lucidité »
Le monde d’après le Covid-19 : en mieux ou en pire ? Pour Thomas Gomart (Ifri), il s’agit de repenser la gouvernance mondiale sur fond de tensions qui risquent d’exploser.
Quelle stratégie russe au Moyen-Orient ?
« Ce nouveau voisin n'est pas venu pour louer un appartement, il est venu se construire une villa », lançait en novembre dernier Avi Dichter, actuel président du Comité des Affaires étrangères et de la Défense en Israël, et qui fut un temps à la tête du Shin Bet, en parlant de la Russie. Car les appréhensions d'Israël face à l'influence croissante de Moscou dans la région sont bel et bien réelles.

Donald Trump se retire du traité de libre-échange trans-pacifique. Quelles conséquences pour les relations internationales ?
En se retirant du traité de libre-échange trans-pacifique, Donald Trump réaffirme une certaine vision de l’intérêt national en rupture avec celle des précédents présidents et qui le rapproche davantage de celle de Vladimir Poutine. Avec quelles conséquences pour les relations internationales? L'interview de Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Institut français des relations internationales (IFRI).
Relations internationales: quelle politique étrangère adoptera Donald Trump ?
Politique étrangère de Donald Trump, ambitions chinoises de gouvernance mondiale, "hard Brexit" de plus en plus clair et enfin intérêt national français, Thierry de Montbrial décrypte l'actualité géopolitique dans l'émission "L'heure H" présentée par Hedwige Chevrillon sur BFM Business.
Xi Jinping à Davos : les ambitions chinoises pour la gouvernance mondiale
En accélérant le rythme de ses initiatives institutionnelles et de coopération multilatérale, la Chine espère jouir d'un statut au sein du système de gouvernance internationale supérieur à celui des démocraties occidentales.
L'Etat du Monde en 2017 : prospectives
Peut-on croire raisonablement qu'il y aurait une mondialisation heureuse un jour alors que nous constatons le retour à un monde fragmenté, à un illibéralisme économique et politique.... Sommes-nous en présence d'un déséquilibre des puissances ? Le grand enjeu pour 2017 mais aussi pour les années à venir, c'est comment maintenir un monde raisonablement ouvert et avec des pays qui retrouvent toute leur diversité ?

Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?
2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?

Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
La Conférence sur la gouvernance mondiale dénonce la vague d’isolationnisme
« Le temps n'est plus de rêver à une mondialisation naïve », met en garde le président de l'IFRI, à qui l'on doit la tenue de cette neuvième édition de la WPC au Qatar. Comme à l'accoutumée, c'est à l'élaboration d'un choix très diversifié de thèmes et de domaines que s'est attelé l'Institut français des relations internationales (IFRI), sous la houlette de son fondateur et président Thierry de Montbrial, en vue de préparer le programme de la 9e édition de la Conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui s'est tenue cette année à l'hôtel Sheraton de Doha, au Qatar.

La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."
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L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
