Rivalités de puissance, idéologies et multilatéralisme
La mondialisation est un phénomène récurent de l’Histoire universelle. Depuis les temps modernes, il y eut celle issue des grandes découvertes, puis celle des poussées impériales du XIXe siècle, principalement européennes mais aussi américaine. Dans les deux cas, il est facile d’établir le lien avec des révolutions économiques.
Pauvretés : le rebond
Effet majeur de la pandémie de COVID-19 : la pauvreté va violemment progresser dans le monde, alors qu’elle était censée disparaître sous sa forme la plus radicale en 2030.
RDC : la Monusco tenue en échec ?
Le 22 février dernier, l'ambassadeur italien Luca Attanasio était assassiné en République Démocratique du Congo lors d'un déplacement dans le Nord-Kivu à bord d'un véhicule du Programme alimentaire mondial. L'attaque qui a fait trois morts s'est produit alors que les Casques bleus de la Mission de l'Organisation des Nations unies en RDC (Monusco) sont présents depuis 20 ans dans l'est du pays.
Mort de l'ambassadeur d'Italie en RDC : au Nord-Kivu, "la situation sécuritaire est mauvaise depuis plus de 20 ans"
L’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo (RDC), Luca Attanasio, a été tué ce 22 février lors d’une attaque armée contre un convoi onusien à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu. Son garde du corps, Vittorio Iacovacci, ainsi que leur chauffeur congolais, Moustapha Milambo, sont également décédés. Kinshasa accuse les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) une milice rebelle rwandaise.
Ouïghours : des pays musulmans, dont la Palestine, soutiennent-ils la politique de la Chine ?
Dans une déclaration conjointe lue au Conseil des droits de l'homme de l'ONU le 1er juillet, 46 pays appuient l'action de la Chine dans le Xinjiang.
Conséquences et leçons d’un virus
Les Européens s’apprêtent à prendre leurs vacances à un moment où la pandémie de COVID-19 semble s’éloigner d’eux, malgré les clusters qui apparaissent ici ou là. Pour autant, nous ne sommes pas à l’abri d’une prochaine vague. Après tant de discours imprudents, plus personne n’ose d’ailleurs émettre des prévisions trop précises.
Le bien public mondial, au-delà des mots
Au moment où j’écris ces lignes, l’évolution de la pandémie de COVID-19 semble donner raison à ceux des épidémiologistes ou virologues qui nous annoncent depuis un certain temps que la vague est en train de passer.

Ce que le désengagement américain signifie pour le système onusien
En pleine crise du Covid-19, les États-Unis ont suspendu leur financement à l’OMS, accusée d’être trop favorable aux intérêts chinois. Elle était bien mal en point depuis l’élection de Donald Trump. Mais la crise sanitaire, amplificateur des tendances géopolitiques à l’œuvre dans le monde, fait peser sur les organisations multilatérales et les accords internationaux un nouveau danger.

Qui de la Chine ou des États-Unis dirigera le monde après la pandémie ?
La politique étrangère de Donald Trump est une politique nationaliste, en repli face aux affaires du monde et opposée à l'idée de coopération internationale. Cette attitude résonne particulièrement bien avec l'épidémie de Covid-19. De fait, l'une des mesures exigées des gouvernements pour protéger les citoyens est la fermeture des frontières.
Offensive turque en Syrie : mais que font l'Otan, l'ONU et l'UE ?
Depuis le 9 octobre, l'armée turque a lancé une vaste offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. Face à cette opération militaire, les organisations internationales apparaissent bien impuissantes. "Les dysfonctionnements de l'Union européenne, de la coalition, de l'ONU font (...) qu'on n'arrive pas à rendre le chantage d'Erdogan inefficace."
Origine et éléments de la conception française du « règlement général » de la paix en Europe
Pierre Brossolette (1903-1944) repose au Panthéon depuis 2015. Il est surtout célèbre pour son action dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1930, il a été à la fois journaliste et homme politique. Membre de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), il est battu lors des élections législatives de 1936. En 1937, date à laquelle il contribue à la revue Politique étrangère, il présente quotidiennement une chronique de relations internationales à Radio-PTT.
Traité nucléaire: "Le retrait américain va affecter l'Europe"
Donald Trump a annoncé samedi que les Etats-Unis prévoyaient de sortir d'un important traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire, signé en 1987. "La Russie n'a pas respecté le traité; nous allons donc mettre fin à l'accord et développer ces armes", a annoncé le président des Etats-Unis lors d'une visite à Elko, dans le Nevada (sud-ouest). Directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français de relations internationales (IFRI), Corentin Brustlein explique la portée de cette décision.
Washington vise aussi la Chine en se retirant d'un important traité nucléaire
Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, signé avec l'URSS en 1987. Accusant la Russie de tricher, le président américain veut aussi montrer ses muscles face à l'influence militaire croissante de Pékin, qui n'est pas lié par le traité.
Le maintien de la paix, version ONU : radiographie d’une impuissance
En matière de maintien de la paix, les Nations unies sont maintenant au pied du mur.
« Même après Trump, les Etats-Unis ne réinvestiront pas dans la sécurité de l’Europe »
Pour Thomas Gomart, le directeur de l’IFRI, avec le Brexit, la légitimité de la France, seule puissance nucléaire membre de l’Union européenne, va être renforcée au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Historien des relations internationales, spécialiste de la Russie et de l’espace postsoviétique, Thomas Gomart est le directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI), à Paris. Avec Thierry de Montbrial, il a récemment publié : Notre intérêt national, quelle politique étrangère pour la France ? (Odile Jacob, 336 pages, 24,90 €).
Que fait (vraiment) l’ONU pour la paix ?
À la veille de la 72ème Assemblée générale de l'ONU qui s'ouvrira le 18 septembre prochain, nous questionnons le rôle de l'ONU ainsi que sa capacité à maintenir la paix dans le monde.
La Centrafrique n'a plus les moyens de s'en sortir
Trois ans et demi après l'opération Sangaris et l'intervention de troupes françaises, des groupes armés défient la mission de paix de l'Onu. La moitié du pays reste livrée au chaos.

RD Congo : bilan mitigé pour l’ONU, qui réduit le nombre de ses casques bleus
Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé vendredi de revoir à la baisse les effectifs militaires de la mission de maintien de la paix en RD Congo, alors que son bilan, tant politique que militaire, est plutôt mitigé.

« La menace djihadiste à l’est de la RDC est une pure invention »
Thierry Vircoulon déconstruit le mythe d’un mouvement djihadiste dans la région du Nord-Kivu, thèse « inventée » et exploitée par Kinshasa. A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la ville de Beni et ses environs, les massacres se poursuivent malgré la présence des casques bleus. Tout a démarré en 2010 avec des enlèvements qui se sont transformés en tueries quatre ans plus tard. Plus de mille personnes ont perdu la vie, selon la société civile, égorgées le plus souvent, parfois tuées par balles.
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.
Alep : Pourquoi la Russie a finalement accepté la résolution de l’ONU ?
Un non ferme, qui s’est finalement transformé en oui. La Russie, qui soutient le régime du président syrien Bachar al-Assad, a finalement voté la résolution de l’ONU ce lundi, visant à déployer des observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et évaluer la situation des civils. Elle avait annoncé dans un premier temps son intention d’y opposer son véto. 20 minutes analyse ce revirement.La Russie avait menacé d’y opposer son veto. « Nous ne pouvons laisser voter ce texte car c’est un désastre », a ainsi déclaré, dimanche, Vitali Tchourkine, l’ambassadeur russe à l’Onu. Il a estimé le plan français « impraticable et dangereux ». « Nous n’avons pas en soi de problème avec quelque sorte de supervision que ce soit », a-t-il déclaré. « Mais l’idée qu’on devrait leur demander [aux observateurs] de parcourir les ruines d’Alep-est sans préparation adéquate et sans informer quiconque de ce qui est en train de se passer équivaudrait à une catastrophe », a-t-il estimé.
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