Politiques de l'énergie
Comment mettre en œuvre le Green Deal à tous les échelons et le synchroniser dans la gouvernance mondiale? Comment les stratégies des puissances évoluent-elles et à quelles conditions peuvent-elles converger ?
Sujets liés
Le passage du Nord-Est, option lointaine, mais vitale pour la Russie
Cette alternative au canal de Suez fait l’objet d’une attention croissante face à une banquise arctique de plus en plus réduite par le réchauffement climatique. Alors que le porte-conteneurs Ever Given entravait le canal de Suez, grippant le commerce mondial, Rosatom, le géant russe du nucléaire, s’est fendu, le 25 mars, d’un tweet ironique.
Le gaz russe, redoutable arme géopolitique
Les exportations en ressources énergétiques et le projet Nord Stream sont un moyen pour le Kremlin d'exercer son influence en Europe de perser sur la relation transatlantique. Pour les Américains comme pour les pays d'Europe orientale, le gazoduc est un moyen économique et politique de manipuler les pâys européens et de saper les liens transatlantiques.
Elections régionales en Allemagne - revers historique pour la CDU
Paul Maurice, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (CERFA), analyse les enjeux des élections régionales dans les Länder allemands de Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat et leurs conséquences pour la CDU à l'approche des élections fédérales de septembre 2021.
Le Bade-Wurtemberg, "labo" d'une future coalition fédérale entre Verts et conservateurs
Pour rester à la tête du pays, la CDU (Union chrétienne-démocrate) pourrait partager le pouvoir avec les écologistes, comme c'est déjà le cas dans le Bade-Wurtemberg, où des élections ont lieu ce dimanche.
Allemagne, Russie, Ukraine : les pièges du gazoduc
Comment le Nord Steam 2 accroît-il les tensions entre la Russie et l'Europe ? Il ne reste que 160 km de tubes à poser sous la mer Baltique pour le terminer, et pourtant le gazoduc Nord Stream 2, qui doit alimenter l’Allemagne et l’Europe en gaz naturel russe, semble aller tout droit dans l’impasse.
Le "gazoduc" de Poutine en Allemagne met la pression sur Merkel, souligne la France
Avec le retour en prison du leader de l'opposition russe Alexei Navalny et la manifestation de milliers de ses partisans en Russie, le projet énergétique Nord Stream 2 de Poutine en Allemagne est de nouveau remis en question. À Paris, la sanction de cette infrastructure est liée à l'avenir Navalny.
Donald Trump fait la pluie et l’Otan
Mercredi à Bruxelles, après un coup de sang contre l’Allemagne à qui il reproche d’acheter du gaz à la Russie, le président américain s’est finalement apaisé. Sous l’œil habitué de ses partenaires.
Bruxelles et Gazprom trouvent un terrain d'entente
Le gazier russe devra faire des concessions pour garantir la concurrence dans les pays d'Europe centrale et orientale, mais il échappe à une amende.
L’Arctique, un enjeu pour l’Europe
Le réchauffement de la planète passe par les Pôles et d’abord par le Pôle Nord. En février dernier, la région a connu un pic de chaleur avec des températures 30 degrés au-dessus des normales saisonnières. Même si le phénomène est exceptionnel, il s’inscrit sur fond de réchauffement de l’Arctique.
L'alliance européenne des batteries présente ses priorités
Elle est là : la feuille de route promise en octobre 2017 lors de la mise sur pied de l'Alliance européenne des batteries a été dévoilée à Bruxelles le 23 février. Dix-huit recommandations stratégiques déclinées en 45 actions à mettre en oeuvre d'ici 2025, et qui touchent à l'ensemble de la chaîne de valeur, de la production au recyclage.
Davantage d’énergies renouvelables en Europe ? C’est possible
L’Union européenne s’apprête à adopter de nouveaux objectifs de déploiement des énergies renouvelables pour 2030. S’il est tout à fait possible d’aller au-delà des 27% initialement proposés, la stratégie européenne ne sera crédible que si elle s’appuie sur un bon dosage entre contraintes chiffrées et obligations de moyens, tout en incluant d’éventuelles clauses de revoyure.
Résolution des litiges Gazprom-Naftogaz : un enjeu majeur pour l'avenir des marchés gaziers européens
Le tribunal d’arbitrage de la Chambre de Commerce de Stockholm a finalement rendu ses deux décisions portant sur les litiges qui ont opposé Naftogaz et Gazprom et dont le montant totalisait environ 125 milliards de dollars.
L'Alliance européenne des batteries. Peut-on encore éviter la dépendance technologique ?
Avec le lancement de l'Alliance des batteries, l'Union européenne s'engage dans la bataille industrielle avec l'Asie et espère couvrir une grande partie de sa demande domestique de batteries électriques. Néanmoins, l'heure tourne et l'avenir de la production de batteries en Europe dépendra avant tout des stratégies que poursuivront les constructeurs automobiles.
Les énergies renouvelables en Inde: des réponses au défi du financement
L'Inde s'est engagée à lutter activement contre le changement climatique, en développant notamment les énergies renouvelables. Cependant, elle se heurte aujourd'hui au défi du financement de ses projets.
Le gaz dans la transition énergétique européenne : enjeux et opportunités
Après des années difficiles pour l’industrie gazière européenne, le gaz revient sur le devant de la scène. Grâce à ses atouts environnementaux, sa flexibilité, sa performance et la diversité de ses usages, le gaz a en effet un rôle majeur à jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), l’amélioration de la qualité de l’air et l’intégration des énergies renouvelables (ENR) dans le mix électrique. Ce rôle évoluera dans le temps et il convient de distinguer la période 2015-2030 et la période 2030-2050.
Union de l'Énergie : le paquet "Énergie propre" à mi-parcours
Le 30 novembre 2016, la Commission européenne déposait un ensemble considérable de propositions, le paquet « Énergie propre », visant à restructurer profondément le secteur de l’énergie en Europe, et tout particulièrement le secteur de l’électricité. Les dispositions préconisées sont regroupées en huit sous-ensembles, visant d’une part à faire progresser l’efficacité énergétique et la place des énergies renouvelables, d’autre part à étendre l’emprise du marché et à faciliter les échanges transfrontaliers pour l’électricité.
La France peut-elle assumer le leadership climatique aux côtés de la Chine ?
Le changement climatique progresse encore beaucoup trop vite
La course aux batteries électriques : quelles ambitions pour l'Europe ?
Cette étude évalue les options stratégiques dont dispose l'Europe pour peser dans la course aux batteries électriques, au regard des perspectives de demande pour la mobilité et le stockage stationnaire, de l'environnement concurrentiel international et des politiques de soutien à l'industrie domestique en Asie et aux Etats-Unis.
Le paysage des énergies renouvelables en Europe en 2030
Cette étude analyse les règles européennes destinées à promouvoir les énergies renouvelables, en pointant leurs nouveautés et les difficultés qu'elles soulèvent. Elle souligne les conséquences de certaines des mesures envisagées et accorde une attention particulière au marché de l'électricité.
Les conséquences du Brexit en matière d'énergie
Le 23 juin 2016, les Britanniques se sont prononcés à 51,9% contre 48,1% en faveur d'une sortie de l'Union Européenne. Bien que le résultat de ce référendum ne soit pas juridiquement contraignant, les camps du "Remain" et du "Brexit" se sont engagés à respecter le vote majoritaire. La sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne doit désormais être considérée comme inévitable et cette perspective est même renforcée par le slogan "Brexit means Brexit".
Bruxelles et Gazprom trouvent un terrain d'entente
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Le réchauffement de la planète passe par les Pôles et d’abord par le Pôle Nord. En février dernier, la région a connu un pic de chaleur avec des températures 30 degrés au-dessus des normales saisonnières. Même si le phénomène est exceptionnel, il s’inscrit sur fond de réchauffement de l’Arctique.
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L'Europe toujours plus dépendante du gaz russe
Les exportations de Gazprom vers l'Europe ont battu un nouveau record. Un paradoxe alors que l'UE cherche à réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.
Europe : l’impossible alternative au gaz russe
Pékin entend profiter du flou politique autour de Trump
En quelques semaines, Donald Trump a chamboulé les rapports de force entre les deux premières puissances mondiales, faisant parfois passer le Parti communiste chinois pour ouvert et modéré. Retour sur quatre dossiers primordiaux.
Après la Syrie, la Russie a des visées sur la Libye
En marge de la crise syrienne, la Russie prend ses marques en Méditerranée, et particulièrement en Libye où elle affiche son soutien au général Haftar, qui conteste le gouvernement d'union nationale soutenu par l'ONU.
Alors qu'elle apparaît désormais comme l'arbitre de la crise syrienne, la Russie multiplie les signes d'intérêt pour le théâtre libyen. Dernier épisode marquant en date: le détour par Benghazi du porte-avions Amiral Kouznetsov, de retour de Syrie, le 11 janvier, qui a permis d'accueillir le général libyen Khalifa Haftar. Il en a profité pour s'entretenir par vidéoconférence avec le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Un soutien de plus en plus affiché au général Haftar
Haftar a déjà été reçu à Moscou à deux reprises, en juin et en novembre 2016. Le général libyen dirige depuis Benghazi l'auto-proclamée "Armée nationale libyenne" et conteste le gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj, installé à Tripoli et soutenu par l'ONU. Ignoré dans les pourparlers conduits par l'ONU qui ont débouché sur le GNA il y a un peu plus d'un an, Haftar s'est imposé comme un interlocuteur indispensable après s'être emparé de quatre terminaux pétroliers.
Tout en proclamant soutenir le processus de réconciliation de Sarraj, Moscou mise ainsi clairement sur Haftar, accusé par ses rivaux de vouloir instaurer un régime autoritaire. "Le général correspond au modèle de dirigeant qui a la faveur du Kremlin dans la région: un autocrate, souvent militaire, hostile aux islamistes", décrypte pour L'Express Mattia Toaldo*, expert à l'European Council of Foreign Relations (ECFR). "Haftar a effectué une partie de sa formation militaire en Union soviétique, complète Julien Nocetti, spécialiste de la diplomatie russe à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Il est d'apparence loyale donc contrôlable."
Les raisons du soutien russe à Haftar
Les raisons de l'intérêt russe pour la Libye sont multiples: d'abord, géopolitique. Le Kremlin entend marquer son retour comme un acteur incontournable dans la région et, par la même occasion, mettre en relief l'échec des Occidentaux. "Moscou est d'autant plus soucieuse de conserver un rôle déterminant sur la résolution de la crise libyenne, analyse Julien Nocetti, qu'elle en avait été 'éjectée' de facto après le renversement de Mouammar Kadhafi, en 2011. "
A cela s'ajoutent des motifs militaro-économiques: la Russie retrouverait aussi l'accès au port de Benghazi ou à une base aérienne en Libye, comme au temps de Kadhafi. Moscou compte aussi sur d'éventuelles ventes d'armes, une fois levé l'embargo -voire avant, via l'Algérie, avance Middle East Eye.
L'engagement russe, jusqu'où?
La Russie conduit déjà des missions en Libye, assure Julien Nocetti, via "la présence de dizaines d'instructeurs pour assister les forces du général, à Tobrouk - comme la plupart des puissances de la région et les Occidentaux". Pour autant, "elle n'a ni les moyens ni la volonté d'investir autant qu'en Syrie, alors que le pivot libyen est moins crucial pour le Kremlin", juge Mattia Toaldo. "La Russie est déjà écartelée entre les fronts syrien et ukrainien, et est toujours sous le coup des sanctions occidentales, qui grèvent lourdement son économie", rappelle de son côté Julien Nocetti.
La Russie pourrait par ailleurs plaider au Conseil de sécurité de l'ONU pour une levée partielle de l'embargo sur les armes, en jouant sur la lutte contre le terrorisme et en essayant de faire apparaître Haftar comme une force anti-djihad.
Le nouveau président américain pourrait faciliter la tâche au Kremlin. L'administration Trump, à l'instar de la Russie et de l'Egypte -autre alliée d'Haftar- ne fait pas de distinction entre islamistes et djihadistes d'Al-Qaïda ou du groupe Etat islamique.
Les faiblesses du pari russe
La politique de Moscou en Libye n'est pas sans risque: "Les intentions de la Russie ne comptent pas tant que la perception qu'en a Haftar", explique Mattia Toaldo. Fort de l'appui russe, le général rejette toute idée de compromis avec le gouvernement d'Union nationale, persuadé qu'il peut prendre le pouvoir en Libye.
Mais le général manque de ressources, économiques et militaires. "Il n'a pas assez d'hommes pour conquérir l'ouest de la Libye", juge le chercheur.Et il ne peut vendre le pétrole dont les revenus vont à la banque centrale de Tripoli, sous le contrôle de Sarraj. Les Emirats arabes unis, qui le soutiennent ont réduit leurs investissements.
Le nouvel équilibre diplomatique pourrait donc aggraver le chaos dans le pays. Les choix du tandem Poutine/Trump et le fait que les pays qui s'intéressent à la Libye aient d'autres chats à fouetter (Brexit, échéances électorales en France et en Italie) contribuent à la fragilisation du gouvernment de Sarraj, de plus en plus contesté par les milices. Conforté par la légitimité garantie par le soutien convergent de l'ONU, des Etats-Unis et des Européens, il avait pourtant contribué à une nette désescalade des violences. A nouveau plane la menace d'un retour aux pires heures de la guerre civile. Or, l'instabilité est le terreau idéal des djihadistes...
Alep : Pourquoi la Russie a finalement accepté la résolution de l’ONU ?
Un non ferme, qui s’est finalement transformé en oui. La Russie, qui soutient le régime du président syrien Bachar al-Assad, a finalement voté la résolution de l’ONU ce lundi, visant à déployer des observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et évaluer la situation des civils. Elle avait annoncé dans un premier temps son intention d’y opposer son véto. 20 minutes analyse ce revirement.La Russie avait menacé d’y opposer son veto. « Nous ne pouvons laisser voter ce texte car c’est un désastre », a ainsi déclaré, dimanche, Vitali Tchourkine, l’ambassadeur russe à l’Onu. Il a estimé le plan français « impraticable et dangereux ». « Nous n’avons pas en soi de problème avec quelque sorte de supervision que ce soit », a-t-il déclaré. « Mais l’idée qu’on devrait leur demander [aux observateurs] de parcourir les ruines d’Alep-est sans préparation adéquate et sans informer quiconque de ce qui est en train de se passer équivaudrait à une catastrophe », a-t-il estimé.
Et la lumière fut
Plus d’un milliard d’humains sont aujourd’hui privés d’électricité. Or l’accès à l’énergie est un moteur de développement. C’est pourquoi les Nations unies ont fait de l’électrification universelle une grande cause planétaire. En attendant, dans les pays du Sud, on innove pour s’alimenter en courant régulier.
Dossier COP22 - Mobilisation en faveur de l’énergie africaine de demain
Cet article revient sur la constitution de l'Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER), face à l'enjeu de l'électrification en Afrique.
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