Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

Outre-mer : la France contestée / Ukraine : quelles garanties de sécurité ?

Nouvelle-Calédonie, Mayotte : les Outre-mer français ont été durement secoués en 2024. Au-delà des explications de conjoncture, c’est la place de ces Outre-mer dans les politiques et les stratégies françaises qui se trouve à nouveau mise en cause.
Les Outre-mer sont-ils les reliefs d’un colonialisme hors d’âge ? Ou, au contraire, des appuis pour une présence française étendue que l’ouverture du monde rend indispensable, et des barrières élevées ici ou là face aux appétits de nouvelles puissances ? En tout état de cause, quelles politiques l’Hexagone doit-il y mener, au profit d’un meilleur développement et d’une insertion plus efficace dans leur environnement ? Et le statut juridique de ces Outre-mer est-il intouchable ?
Les démocraties après Snowden : l'exigence de la transparence
Il y a près d’un an, Edward Snowden provoquait un séisme politique planétaire : des millions d’écoutes téléphoniques à l’origine desquelles on trouve la NSA, l’agence de sécurité nationale.
Ce « Snowdengate » s’ajoute aux fameuses affaires Wikileaks, du nom de ce site créé par Julian Assange. De nombreuses informations sensibles avait été révélées tout au long de l’année 2010 : la vidéo de l'armée américaine montrant deux photographes de Reuters, tués lors du raid aérien à Bagdad, les informations sur les détenus du camp de Guantánamo révélant le contenu d'interrogatoires, des photos, des rapports médicaux, l’âge du plus jeune détenu (14 ans), etc.
Crise en Ukraine : un regard intérieur
Fin 2013, les nombreuses erreurs commises par le régime de Viktor Ianoukovitch ont abouti à l'aggravation de la crise systémique ukrainienne. Les racines de cette crise se trouvent dans le décalage entre les espoirs soulevés par l'indépendance de 1991 et les déceptions générées par l'organisation politique et sociale de type postsoviétique.
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
Евровыборы: "Евроскептики" атакуют… и забывают о достоинствах Европы
Как и прогнозировалось, на выборах в Европарламент большого успеха добились евроскептики, однако правоцентристским силам удалось сохранить ведущую роль в политике ЕС. Европейская народная партия получает 212 из 751 мест, потеряв тем самым 60 депутатских мандатов. Это означает, что “правительство ЕС” Еврокомиссию, вероятнее всего, возглавит бывший бессменный глава Еврогруппы и премьер-министр Люксембурга Жан-Клод Юнкер.

Ukraine : la crise commence
Il y aura un avant et un après. En Ukraine, en Russie, dans toute l’Europe, ailleurs.
La disparition de l’Ukraine comme entité souveraine – on en est plus près que jamais – serait un coup de tonnerre en Europe. Parce que l’espace qui lui survivrait serait très difficilement gérable, ouvrant le risque d’une longue guerre civile dans le style Balkans- années 1990. Et parce que la Russie est incapable de gérer seule cet espace où les Occidentaux n’ont guère l’envie de s’investir profondément.
Une Europe aux abonnés quasi-absents. La crise prend à contre-pied une Politique européenne de voisinage (PEV) brouil- lonne, éclaire l’impuissance militaire de l’Union de Lisbonne et son incapacité à s’entendre sur une stratégie commune face à un pro- blème fondamental dans son voisinage, tant demeurent prégnants les intérêts nationaux, et non politiques les mécanismes bruxellois.
Et loin, très loin, l’Amérique... Une Amérique finalement assez peu présente dans la crise, mais qui se voit, en un temps d’incertitude sur son propre positionnement stratégique, renvoyer la question fondamentale de ces 20 dernières années – qu’elle n’a pas plus que les autres les moyens de trancher : le système international retourne- t-il à grande vitesse vers une structure d’affrontement classique dont Moscou pourrait, avec Pékin, constituer l’épicentre ? Ou, bon an mal an, reste-t-il stable, avec de bons moyens d’amortir les cahots ici ou là inévitables ?
Sur l’ensemble de ces thèmes et bien d’autres encore, l’Ifri présente ici quelques brèves introductions à l’ensemble des débats ouverts par les événements ukrainiens. La crise ukrainienne ne fait que commencer.
Internet se cherche une gouvernance
Les 23 et 24 avril se tient à São Paulo une « réunion multipartite mondiale sur l’avenir de la gouvernance de l’Internet », dénommée Netmundial. Elle doit rassembler « sur un pied d’égalité » près de 700 participants issus de gouvernements, de la société civile, d’instances techniques et d’opérateurs privés. Son but : trouver un consensus sur les grands principes de la gouvernance de l’Internet et bâtir une feuille de route pour faire évoluer les mécanismes décisionnels qui concernent les infrastructures et les usages du réseau mondial.
A governança da internet pós-Snowden
Há tempos ignorada e considerada uma questão restrita a um pequeno grupo de especialistas, a governança da internet tornou-se, no ano passado, central nos debates nacionais e internacionais. É boa notícia, no momento em que os usos on-line se expandem via duplo impacto do desenvolvimento dos celulares conectados à web e do fluxo de novos usuários nos países emergentes. Essa fixação recente resulta também de uma incrível série de escândalos — as revelações de Edward Snowden, por exemplo — que afetam a confiança pública na internet. Em tal contexto, a opinião pública gradualmente toma conhecimento do fosso crescente entre o ecossistema digital, organizado e integrado globalmente, e nossas estruturas institucionais nacionais.
A Europa exposta às suas próprias fraquezas
Há muita expectativa no ar sobre o que pode acontecer agora, depois que centenas de manifestantes pró-Rússia na cidade de Donetsk disseram querer um referendo para se separar da Ucrânia e se unir à Rússia.
Жизнь после Эдварда Сноудена: будущее управления интернетом
Тему управления интернетом в мире долгое время игнорировали, потому что она считалась предметом, доступным для изучения только узкому кругу экспертов. Однако за последний год эта тема оказалась в центре обсуждения как на национальных, так и на международном уровнях. Это, безусловно, хорошая новость, ведь сегодня пользование интернетом стремительно растет, во-первых, за счет развития мобильного интернета, а во-вторых, за счет появления все новых и новых интернет-пользователей из развивающихся стран.
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