Russia: the bear's grip falters
We should all be able to agree on a fact: despite the growing international indignation toward it, Russia’s position on Syria has remained remarkably consistent throughout the crisis there. By blocking passage of any resolution at the UN Security Council, Russia has gained both an international visibility and influence that go far beyond its means. And it is precisely this on which the Kremlin seeks to capitalize.
Syrie : la Russie a-t-elle vraiment la clé de la sortie de secours ?
La Syrie est l'un des plats principaux du dîner entre François Hollande et Vladimir Poutine. Pensez-vous que le président français puisse infléchir le soutien sans faille du président russe à Bachar al-Assad ?
- Faire changer d'avis Poutine est assez illusoire, compte-tenu du personnage et de la continuité remarquable de la position russe sur le dossier syrien. Je le vois mal changer.
Poutine-Assad, l'axe d'avant
Les liens tissés depuis plus de quarante ans entre Moscou et Damas ont permis jusqu’ici au régime syrien d’échapper à une intervention militaire extérieure sous mandat des Nations Unies. Moscou n’a jamais ouvertement remis en cause le partenariat stratégique noué avec Damas dès 1970. Certains plaçaient leurs espoirs dans l’après-élection présidentielle russe. Réélu, Vladimir Poutine serait plus regardant sur les atrocités commises par l’armée syrienne. C’était mal le connaître.
Syrie: un infléchissement de Moscou?
La position de Moscou sur la Syrie est-elle en train de s'infléchir? Dimanche à Moscou, Dmitri Medvedev a approuvé la mission de Kofi Annan, l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie. La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a laissé entendre que "personne n'invitera le président Bachar Al-Assad [à venir se réfugier en Russie]", tout en critiquant les "nombreuses erreurs" des dirigeants syriens, qui auraient réagi "de façon inappropriée aux manifestations pacifiques".
Syrie: pourquoi ce soutien jusqu'au-boutiste de la Russie?
Lundi 12 mars, la Russie, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a renouvelé son appel à la fin des violences en Syrie "d'où qu'elles viennent". Sergueï Lavrov a, par ailleurs, assuré de son soutien la mission de l'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan, qui se trouvait à Damas samedi dernier. Le même jour, Russes et Arabes avaient cosigné une déclaration en cinq points : "mettre un terme à la violence en Syrie indépendamment de son origine", créer un mécanisme de contrôle d'une possible transition, organiser l'acheminement de l'aide humanitaire, soutenir la mission de Kofi Annan. Dernier élément: rappel du principe de "non-ingérence" dans les affaires syriennes.
Malgré ses ambitions, la diplomatie russe reste sur la défensive
Montrer ses muscles. Dans deux articles publiés ce mois-ci, le Premier ministre Vladimir Poutine a redéfini les grandes lignes de la politique étrangère russe. En promettant d’investir l’équivalent de 590 milliards d’euros dans le complexe militaro-industriel, il cherche à replacer la Russie au centre de la diplomatie mondiale.
The "Arab Spring" has contributed to somewhat strain ties between Moscow and Ankara
Will there be a significant change of policy, in Russia itself and in its foreign affairs, during Putin's third term as president?
- For the past two months, Putin has published a series of seven pre-electoral articles in Russian newspapers. Each of these focus on a particular area of Russia's policy - its social, economic, defense policy, its external relations, etc.
Défense russe : "Poutine surfe sur une vague anti-américaine"
A deux semaines de la présidentielle russe, le Premier ministre et candidat à un nouveau mandat, Vladimir Poutine, a publié dans le journal officiel "Rossiïskaia Gazeta" une tribune très offensive sur la politique de Défense russe qu'il désire mettre en place. Un texte aux sonorités de guerre froide, qui renvoie à l'idée de grandeur de la Russie et de toute puissance.
Faut-il intervenir en Syrie ?
Le blocage de la diplomatie russe au Conseil de sécurité des Nations unies sur l’adoption d’une résolution ouvrant la voie à une solution sur la crise en Syrie fait l’objet de vives critiques internationales. Les raisons qui poussent la Russie à faire preuve d’une telle intransigeance sur la Syrie ont déjà été maintes fois exposées.
Occident-Russie, la paix froide ?
Alors que le cessez-le-feu signé entre la Russie et l'Ukraine reste fragile sur le terrain, Le Monde a invité deux spécialistes français de l'espace post-soviétique à échanger sur l'avenir des relations entre l'Occident et la Russie, et les enjeux pour la paix et la sécurité sur le Vieux continent.
"Avec Moscou, il y a toujours un dossier qui fâche"
François Hollande était à Moscou jeudi pour une visite express. C'est court pour décongeler les relations franco-russes ?
- C'est un premier pas. Depuis vingt ans, et les années Elstine, il y a toujours un dossier qui fâche. Le thème de cette visite est d'abord économique et son orientation est plutôt positive, même si toutes les attentes ne seront pas exaucées.
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