Politique étrangère des États-Unis
Les présidences récentes souhaitent restructurer la politique étrangère américaine autour de l'opposition à la Chine. L'administration Biden cherche à revitaliser les alliances (AUKUS, Union européenne) et à gérer au mieux les crises en Ukraine et au Moyen-Orient.
L'Ukraine paye-t-elle aujourd'hui la politique étrangère de Madeleine Albright dans les années 1990?
La secrétaire d'État de Bill Clinton avait fait des choix interventionnistes.
Biden face aux crises internationales
Comment Joe Biden gère-t-il les crises internationales ? Crise russo-ukrainienne, Afghanistan, montée en puissance de la Chine, velléités iraniennes sur le nucléaire… Laurence Nardon analyse les défis internationaux de l’administration Biden.
Pragmatique et parfois brutal, Biden remet la diplomatie américaine au centre du jeu
Après un an au pouvoir, la politique étrangère de l'administration Biden se précise enfin.
Les États-Unis doivent composer avec la position de la diplomatie allemande
Le Secrétaire d'État américain Anthony Blinken est à Berlin ce jeudi. Une occasion importante pour consulter Français, Britanniques et Allemands au sujet de la crise en cours entre la Russie et l'Ukraine avant une rencontre cruciale à Genève demain avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.
L’administration Biden dans la tourmente (replay vidéo)
Pour sa 20ème édition, la conférence annuelle de l'Ifri sur les Etats-Unis a réuni un premier panel sur la politique intérieure américaine et un second sur les évolutions de la puissance commerciale du pays. Un échange entre Thierry de Montrbrial et Henry Kissinger, 56ème secrétaire d'état des Etats-Unis, a conclu la journée. Retrouvez ci-dessous les présentations des intervenants en vidéo.
L'Amérique latine, un continent sous influence états-unienne qui aiguise l'appétit de Pékin
Des élections ont lieu ces temps-ci dans un certain nombre de pays d'Amérique latine. Il est frappant de constater le contraste qui existe sur ce continent entre des gouvernements d'extrême gauche (Vénézuela de Maduro) et d'extrême droite avec le Brésil de Bolsonaro, mais aussi le Chili, où un candidat émule de Pinochet est présent au second tour de la présidentielle qui aura lieu le 19 décembre.
L’Ukraine au cœur de l’échange Biden-Poutine
Les présidents américain et russe s’entretiennent, mardi 7 décembre, par visioconférence. Le Kremlin veut obtenir des garanties écrites sur le dossier ukrainien au profit de la Russie. Washington n’entend rien céder.
Pourquoi les États-Unis préfèrent-ils le Royaume-Uni à la France ?
Il y a quelques semaines dans New Deal, nous évoquions le nouveau traité de défense entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni, le traité Aukus, qui a entraîné l'annulation du contrat de sous-marins signé en 2016 entre l'industriel français Naval Group et l'Australie –et qui a suscité la colère de Paris.
Colin Powell, un pur produit de la méritocratie américaine instrumentalisé par l'administration Bush
Le secrétaire d'État de George W. Bush est mort le 18 octobre des suites du Covid. Ce lundi 18 octobre, nous avons appris la disparition de Colin Powell, le secrétaire d'État de George W. Bush, connu pour son rôle déterminant dans le déclenchement de la guerre en Irak et ce, malgré sa réticence.
Crise entre Paris et Washington : Peut-on encore faire confiance aux USA ?
Le gouvernement français n'a toujours pas digéré ce qu'il considère comme une trahison de son allié américain : la signature d'un accord stratégique avec l'Australie et le Royaume-Uni, qui s'est traduite par l'annulation du “contrat du siècle”, à savoir la vente de douze sous-marins aux Australiens.
L'avenir du leadership américain : entre renouvellement et délégation
Afin de préserver leur leadership mondial, les Etats-Unis ont engagé un double rééquilibrage, à la fois géostratégique, tel qu’illustré par le " pivot vers l’Asie ", et de moyens, l’administration Obama mettant en avant la place de la diplomatie et de l’économie (economic statecraft), les usages indirects de la force militaire, et prônant un dialogue renforcé avec de nouveaux acteurs. Dans ce cadre, la relation transatlantique revêt une dimension d’autant plus forte que les Américains comptent sur l’Europe pour exercer ses propres responsabilités.
Un an avant les élections : quelles chances pour un second mandat?
Devenues un rendez-vous de référence pour comprendre les Etats-Unis, nos conférences de décembre accueillent des experts de renom, américains et français. Pour la dixième édition de cet événement, les discussions ont porté sur la spécificité et l'impact du système judiciaire américain vis-à-vis du reste du monde, la campagne pour les élections présidentielles de 2012, la situation économique du pays entre dette et récession, et l'évolution des attitudes américaines par rapport aux bouleversements du monde arabe et musulman.
La politique américaine vis à vis de la révolution tunisienne
Une nouvelle page de l'histoire des pays arabes est en train de s'écrire sous nos yeux. Le point de départ en a été le geste désespéré du jeune Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid qui a mené à la journée historique du 14 janvier 2011 et au renversement du régime Ben Ali. L'administration Obama est maintenant clairement consciente de l'importance de l'enjeu de la réussite de l'expérience tunisienne à l'échelle de l'ensemble des pays arabes. Du discours du Caire en juin 2009 à celui du département d'État de mai 2011, le président Obama a indiqué qu'il prenait conscience de l'importance de l'enjeu démocratique dans les pays arabes. L'enjeu est que ces évolutions mènent à des régimes qui soient plus respectueux des aspirations légitimes des peuples arabes. Le président Obama et son administration paraissent résolus à ce que les États-Unis agissent en conformité avec ces aspirations.
Les aléas d'une politique non annoncée et ses acteurs
Intervention à la conférence " Les États-Unis et le monde arabe " du 23 mai 2011 organisée par le programme Maghreb/Moyen-Orient de l'Ifri.
L'exceptionnalisme américain constitue une entrave sérieuse à l'exercice de l de la diplomatie. Les rapports de Washington avec les autres nations sont inévitablement marqués par cette conviction inhérente des citoyens américains, des leaders autant que des autres, que les États-Unis sont voués à un destin providentiel et demeurent un phare pour le reste de l'humanité : la " ville qui brille sur la montagne ". En témoignent de nombreux exemples.
Le "regime change", de George Bush à Barack Obama
En 2009, le président Barack Obama hérite d’un monde arabe figé et il se contentera jusqu’au début des révoltes arabes du statu quo, malgré son discours du Caire de juin 2009 qui visait à briser « ce cycle de la méfiance et de la discorde ». S’écartant du discours sur la démocratisation trop associée à la « guerre contre le terrorisme » et à l’idéologie néoconservatrice qui a constitué le cadre théorique de l’intervention militaire en Irak de 2003, il s’est engagé à rebâtir les relations entre les États-Unis et l’Égypte de Hosni Moubarak mais aussi à « tendre la main » à la Syrie et l’Iran. La chute du régime de Moubarak et la répression violente par le régime iranien de la « révolution verte » en 2010 et des manifestants par le régime syrien en 2011 signalent avec brutalité l’échec de ces politiques.
Après les Midterms : les perspectives de l'administration Obama
Un mois après les élections de mi-mandat, le programme Etats-Unis de l’Ifri a fait le point sur les perspectives de l’Administration Obama : sur les réformes qu'elle pourrait accomplir avant 2012 ainsi que sur la façon dont l'opposition conservatrice et républicaine allait se reconfigurer avant 2012.
L'Amérique latine, un continent sous influence états-unienne qui aiguise l'appétit de Pékin
Des élections ont lieu ces temps-ci dans un certain nombre de pays d'Amérique latine. Il est frappant de constater le contraste qui existe sur ce continent entre des gouvernements d'extrême gauche (Vénézuela de Maduro) et d'extrême droite avec le Brésil de Bolsonaro, mais aussi le Chili, où un candidat émule de Pinochet est présent au second tour de la présidentielle qui aura lieu le 19 décembre.
L’Ukraine au cœur de l’échange Biden-Poutine
Les présidents américain et russe s’entretiennent, mardi 7 décembre, par visioconférence. Le Kremlin veut obtenir des garanties écrites sur le dossier ukrainien au profit de la Russie. Washington n’entend rien céder.
Pourquoi les États-Unis préfèrent-ils le Royaume-Uni à la France ?
Il y a quelques semaines dans New Deal, nous évoquions le nouveau traité de défense entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni, le traité Aukus, qui a entraîné l'annulation du contrat de sous-marins signé en 2016 entre l'industriel français Naval Group et l'Australie –et qui a suscité la colère de Paris.
Colin Powell, un pur produit de la méritocratie américaine instrumentalisé par l'administration Bush
Le secrétaire d'État de George W. Bush est mort le 18 octobre des suites du Covid. Ce lundi 18 octobre, nous avons appris la disparition de Colin Powell, le secrétaire d'État de George W. Bush, connu pour son rôle déterminant dans le déclenchement de la guerre en Irak et ce, malgré sa réticence.
Crise entre Paris et Washington : Peut-on encore faire confiance aux USA ?
Le gouvernement français n'a toujours pas digéré ce qu'il considère comme une trahison de son allié américain : la signature d'un accord stratégique avec l'Australie et le Royaume-Uni, qui s'est traduite par l'annulation du “contrat du siècle”, à savoir la vente de douze sous-marins aux Australiens.
L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde stratégique des États-Unis
La colère française ne semble pas retomber après l'annonce inattendue de la rupture du contrat de vente de sous-marins à l'Australie le 15 septembre. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer ce soudain revirement: un coup de Jarnac britannique, les retards et dépassement des coûts de la part de Naval Group et d'autres encore, à découvrir dans le dernier épisode de notre autre podcast, "Le Monde devant soi".
Chine, Indo-Pacifique et multilatéralisme : la difficile équation de Biden
Que révèle la formation d'une alliance avec le Royaume-Uni et l'Australie par l'administration de Joe Biden ? L'ancien vice-président de Barack Obama doit assumer un héritage difficile, que rythment entre autres la rivalité sino-américaine et la fragilisation du libéralisme international. Le président démocrate, qui semble s'inscrire dans la continuité de Donald Trump face à l'expansionnisme chinois, est résolu à réorienter l'effort sécuritaire américain vers la zone Indo-Pacifique.
« Nous sommes dans une relation perdant-perdant avec les Etats-Unis »
Pour Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut français des relations internationales, les États-Unis ne font aucun cas de leurs partenaires français et européens tant ils sont focalisés sur leur réorientation stratégique face à la Chine. Ils ont une nouvelle fois fait preuve de leur unilatéralisme et freinent toute velléité d'autonomie stratégique.
100 jours à la Maison-Blanche : bilan déjà globalement positif pour Joe Biden ?
Pour célébrer ce centenaire, le président a décidé de prononcer un discours de politique générale devant le Congrès.
Guerre d'Afghanistan : les objectifs de 2001 ont-ils été vraiment remplis ?
Au lendemain des attentats du 11-Septembre, plusieurs buts précis avaient été définis par George W. Bush. Que reste-t-il de ces engagements, vingt ans plus tard ?
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