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Le choc de la réalité : La coalition feu tricolore dans la crise russo-ukrainienne

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Notes du Cerfa
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La crise russo-ukrainienne agit comme un test pour éprouver à la fois la cohésion de la nouvelle coalition feu tricolore, l’autorité du chancelier Scholz et la capacité d’adaptation de la politique étrangère allemande post-Merkel. 

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Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontre Vladimir Poutine, Moscou, 15 février 2022
Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontre Vladimir Poutine, Moscou, 15 février 2022
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Les premières décisions prises par le gouvernement allemand, que ce soit le refus d’exporter des armes en Ukraine ou les ambiguïtés sur le gazoduc Nord Stream2, ont été jugées sévèrement à l’étranger, notamment en Europe centrale et aux Etats-Unis.

Au-delà des maladresses de communication et des questions de personnes, les fondements de la position allemande à l’égard de la Russie reposent sur d’autres considérations, beaucoup plus profondes. Des considérations économiques, d’équilibre politique dans le monde, mais aussi liées à l’histoire complexe des relations germano-russes. Plus qu’un conflit opposant la Russie à l’Ukraine, cette crise illustre l’érosion de la règle au profit de la force dans les relations internationales. Cela renvoie l’Allemagne à des décisions fondamentales, trop longtemps différées : la question de la valorisation et de l’adaptation de son outil militaire d’abord pour renforcer les options à la disposition du gouvernement allemand, mais aussi sa posture diplomatique. La nécessité de traiter les implications géoéconomiques de ses relations commerciales et d'investissement dans le monde en particulier vis-à-vis de la Russie et de la Chine. C'est un moment délicat pour un pays qui engage son économie dans une transition énergétique sans précédent, tout en dépendant du gaz russe comme énergie de transition, alors même que ses grandes entreprises ont misé sur la Chine pour assurer leur développement. In fine la question est de savoir comment l'Allemagne saura concilier ses spécificités, ses inhibitions, et son ambition économico-technologique pour rester un leader responsable, faisant preuve de retenue, guidé en premier lieu par ses instincts européens, et sur quels partenaires elle pourra s’appuyer pour y parvenir.

 

Éric-André Martin est secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri. 

 

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Contenu disponible en :

ISBN / ISSN

979-10-373-0495-7

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Le choc de la réalité : La coalition feu tricolore dans la crise russo-ukrainienne

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Éric-André MARTIN

Éric-André MARTIN

Intitulé du poste

Ancien secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri

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Der Pariser Platz auf der Ostseite des Brandenburger Tors in Berlin, Deutschland
Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l'Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales. Dans ses conférences et séminaires, qui réunissent experts, responsables politiques, hauts décideurs et représentants de la société civile des deux pays, le Cerfa développe le débat franco-allemand et suscite les propositions politiques. Il publie régulièrement des études à travers deux collections : les « Notes du Cerfa » et les « Visions franco-allemandes ». 

Le Cerfa entretient des relations étroites avec le réseau des fondations et des think tanks allemands. En plus de ses activités de recherche et de débat, le Cerfa promeut l’émergence d’une nouvelle génération franco-allemande à travers des programmes de coopération originaux. C'est ainsi qu'en 2021-2022, le Cerfa a conduit un programme sur le multilatéralisme avec la Fondation Konrad Adenauer de Paris. Ce programme s'adresse à des jeunes professionnels des deux pays intéressés par les enjeux du multilatéralisme dans le contexte de leurs activités. Il a couvert une large gamme de thèmes relatifs au multilatéralisme, tel que le commerce international, la santé, les droits de l’homme et la migration, la non-prolifération et le désarmement. Auparavant, le Cerfa avait participé au dialogue d’avenir franco-allemand, co-piloté de 2007 à 2020 avec la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) et soutenu par la Fondation Robert Bosch, ou encore le groupe Daniel Vernet (anciennement Groupe de réflexion franco-allemand) qui avait été fondé en 2014 à l’initiative de la Fondation Genshagen.

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Ce passé qui oblige

Date de publication
30 octobre 2024
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Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.

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La France attend-elle Friedrich Merz ?

Date de publication
18 février 2025
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En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.

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Les Verts allemands comme parti de rassemblement. La fin d’une illusion ?

Date de publication
13 février 2025
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Lors du congrès de Wiesbaden en novembre 2024, Robert Habeck, actuel ministre de l’Économie et du Climat, est désigné candidat de Bündnis 90/Die Grünen pour les élections législatives anticipées du 23 février 2025. Fondé il y a quarante-cinq ans, l’ancien parti contestataire est aujourd’hui fermement établi dans le paysage politique allemand. Souhaitant tourner la page d’une coalition « feu tricolore » malaimée, le parti mise sur la personnalisation de la campagne et un discours optimiste tourné vers l’avenir et la garantie d’une vie meilleure, sociale et équitable.

Annette LENSING
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La montée en puissance de l’extrême droite : l’AfD et le choix de la radicalité

Date de publication
12 février 2025
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Fondée en 2013, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a continuellement durci ses positions au gré des crises. Depuis 2015-2016 et l’arrivée massive d’immigrés en Allemagne, elle se positionne comme un parti virulemment anti-migrants et continue de consolider son assise dans le système politique allemand, notamment dans les parlements. Si son ancrage est surtout fort dans les régions de l’Est où se trouvent ses principaux bastions, elle séduit également de plus en plus d’électeurs à l’Ouest dans un contexte global de normalisation de l’extrême droite et un contexte national marqué par une forte déstabilisation économique et politique. 

Valérie DUBSLAFF
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Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontre Vladimir Poutine, Moscou, 15 février 2022
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