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La politique russe en Extrême-Orient : quelle alternative à la Chine?

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Russie.Eurasie.Visions
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Certains auteurs russes, dont Dmitri Trenin, ont qualifié le développement de l'Extrême-Orient russe (EOR) de "tâche civilisationnelle". Dans le même temps, le gouvernement russe a reconnu que développer cette région revêtait un caractère indispensable si la Russie aspirait à devenir une grande puissance indépendante en Asie.

Corps analyses

Cependant, un examen attentif des relations de la Russie avec les principales puissances du Nord-Est de l'Asie - la Chine, le Japon et la Corée du Sud - indique que la Russie a échoué à atteindre ce but et que la première raison de cet échec réside dans son système politico-économique. Étant donné l'ampleur des enjeux, cet échec a des conséquences majeures, notamment la dépendance excessive de la Russie vis-à-vis de la Chine pour l'aider à développer l'EOR. Cette montée de l'influence chinoise s'est manifestée en 2009-2010, quand Pékin a renfloué les producteurs russes de pétrole, obtenant en échange que la Chine devienne leur unique acheteur de pétrole en Asie de l'Est. La Russie a également dû rattacher ses projets de développement de l'EOR au plan de développement régional prévu par les autorités chinoises pour la partie nord-est de leur pays. Ainsi, l'échec de la Russie à se rapprocher suffisamment de Tokyo et de Séoul ne lui a pas donné d'autre choix que de laisser Pékin décider de la nature du rôle qu'elle jouera en Asie du Nord-Est.

 

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La politique russe en Extrême-Orient : quelle alternative à la Chine?

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Russie, Eurasie, Carte
Centre Russie/Eurasie
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Fondé en 2005 au sein de l’Ifri, le Centre Russie/Eurasie produit de la recherche et organise des débats sur la Russie, l’Europe orientale, l’Asie centrale et le Caucase du Sud. Il a pour objectif de comprendre et d'anticiper l'évolution de cette zone géographique complexe en pleine mutation pour enrichir le débat public en France et en Europe, et pour aider à la décision stratégique, politique et économique.

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Les commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements

Date de publication
10 décembre 2024
Accroche

Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.

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Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine

Date de publication
25 novembre 2024
Accroche

En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive. 

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La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient

Date de publication
14 novembre 2024
Accroche

Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.

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La Russie a-t-elle des alliés ? Chine, Iran, Corée du Nord

Date de publication
04 septembre 2024
Accroche

Depuis son agression en Ukraine, la Russie développe ses liens avec trois États qui l’accompagnent dans sa contestation de l’ordre occidental. Le partenariat avec la Chine, inégal, est cependant destiné à durer. Avec l’Iran fonctionne une solidarité de sanctionnés. Et la relation avec Pyongyang est essentiellement opportuniste.

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