Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
Les hackers mercenaires, une ruse de Poutine pour espionner l'Occident ?
La société de sécurité F-Secure met en lumière les agissements d'un groupuscule de hackers russes, surnommé "Dukes", qui a infecté des milliers d'ordinateurs dans le monde, surtout en Occident, et qui officierait pour Vladimir Poutine depuis sept ans.
L'Europe de nouveau face à Poutine
Seize mois après le début de la guerre en Ukraine, les chefs d'Etat européens se retrouvent jeudi pour un nouveau sommet du Partenariat oriental, que le Kremlin qualifie d'« antirusse ».
Кто остановит Путина
"Почему США и Великобритания — подписанты Меморандума, который гарантировал суверенитет Украины, — отдали инициативу Германии?"
Poutine, apprenti sorcier
"Brandissant des pancartes «Je n'ai pas peur », des dizaines de milliers de Russes ont défilé dimanche à Moscou en mémoire de Boris Nemtsov, adversaire virulent du président Vladimir Poutine, dont l'assassinat vendredi a ravivé les inquiétudes concernant le sort de ceux qui critiquent le pouvoir."
Faut-il dialoguer avec Vladimir Poutine et Bachar Al Assad ?
Invité de l'émission :
- Isabelle Lasserre rédactrice en chef adjoint du service de politique étrangère du Figaro
- Thomas Gomart directeur du développement stratégique de IFRI
"Poutine a remis en question l'ordre de l'après-guerre froide"
"Tous les mécanismes sécuritaires sur lesquels reposait l’ordre de l’après-guerre froide ont été remis en question par l’annexion de la Crimée et la déstabilisation de l’Ukraine"
Poutine absent aux cérémonies d'Auschwitz pour "crier son désaccord avec l'Occident"
Vladimir Poutine sera mardi le grand absent des commémorations des 70 ans de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne. Par-delà ce qui pourrait passer pour un geste d'humeur, quelles sont les raisons de l'absence du président russe?
"La violence des propos de Poutine soude les européens"
Jusqu’où Poutine peut-il aller dans la provocation ?
Vladimir Poutine est davantage dans une logique d’escalade que de provocation. Et ce depuis son discours du 24 octobre à Sotchi. Depuis, son durcissement de ton s’accompagne, sur le terrain, d’un déploiement des forces militaires russes . Au G20, le patron du Kremlin a été clairement critiqué par les Occidentaux , mais a bénéficié d’une écoute plus bienveillante de la part d’autres pays. Il a tenu à symboliser les BRICS. Cependant, si ces pays ne sont pas à 100 % alignés sur les positions des pays développés, ils nourrissent néanmoins des inquiétudes grandissantes face aux démonstrations de force dont le président russe s’est rendu coutumier. Le déploiement de quatre bâtiments de la marine russe au large des côtes australiennes avant le G20 en est l’exemple caricatural. Il faut bien comprendre que, de tous les dirigeants présents à Brisbane, Vladimir Poutine se distingue en alternant casquette de chef politique et casquette de chef militaire.
"Le débat russe, un terrain glissant"
Interview. Tatiana Kastoueva-Jean, chercheuse à l’Ifri, pointe la «polarisation» des positions en France.
Pourquoi Poutine séduit-il autant en France ?
- Il passe pour un leader fort, capable de tenir tête aux Etats-Unis pour défendre ce qu’il estime être les intérêts nationaux. Ce type de leader trouvera toujours des adeptes en Europe. Par ailleurs, l’histoire pèse lourd dans la relation franco-russe, jouant un rôle trompeur. Des deux côtés, on cite Catherine la Grande, l’escadron de chasse Normandie-Niemen, Charles de Gaulle… Côté russe, surtout, on pioche dans l’histoire comme dans une boîte à outils pour faire croire que les deux pays ont toujours été du même côté, en omettant de mentionner la guerre de Crimée ou la guerre de 1812 sous Napoléon. On s’accroche à ces grands noms et périodes glorieuses pour ne pas parler des choses qui fâchent dans l’actualité. Ce qui est frappant, en France, c’est la très forte polarisation du débat sur la Russie. D’entrée, les gens sont classés en prorusses et antirusses, ou pro-Poutine et anti-Poutine. L’idéologie définit les discours : quand on voit la liste d’intervenants à un forum franco-russe, on a un avant-goût de ce qui sera dit. Cela appauvrit terriblement le débat intellectuel.
La stratégie de Poutine et les Etats-Unis
Poutine et Obama rejouent-ils un épisode de la Guerre froide?
A quoi joue Poutine ?
A quoi joue Poutine?
Avec: La journaliste Russe Ioulia Kapoustina; Thomas Gomart, directeur du centre Russie à l'Ifri (Institut français des relations internationales); Alain Frachon, directeur éditorial du "Monde"; et Ksenia Bolchakova, correspondante d’Europe 1 en Russe.
"Le boycott du sommet de Moscou par Obama renforce la popularité de Poutine en Russie"
Les faits - Thomas Gomart, 40 ans, est directeur du centre Russie à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Pour L'Opinion, il décrypte l'attitude russe, après la décision de Barack Obama d'annuler sa participation à un sommet avec Vladimir Poutine, début septembre à Moscou, à la suite de l'affaire Edward Snowden, ce défecteur de l'agence de renseignements américaine NSA à qui le pouvoir russe a accordé l'asile.
Russie : "Il y a une anxiété palpable du régime"
Que révèle la condamnation de Navalny ?
- Il y a incontestablement un raidissement du régime, qui veut détruire progressivement toutes les forces d’opposition qui se sont exprimées dans les rues en dénonçant les fraudes électorales après les législatives de décembre 2011 et la présidentielle de mars 2012. Ce verdict est un clair message de fermeté vis-à-vis de toute l’opposition dite illégale à la différence de celle qui est tolérée à la Douma. Alexeï Navalny, en outre, est une personnalité emblématique.
Jusqu'où Poutine est-il prêt à en découdre ?
Vladimir Poutine n’étant pas ce que l’on peut appeler un personnage exubérant, il y a peu de chance de le voir reproduire le coup d’éclat d’un de ses prédécesseurs à la tribune de l’ONU. Souvenez-vous : Nikita Khrouchtchev, en 1960, brandissant sa chaussure avant de l’abattre sur son pupitre, pour marquer sa désapprobation après des propos critiquant la politique expansionniste de l’URSS. Vraiment pas le genre de Poutine.
Pour autant, si le style est différent, le président russe n’est-il pas le digne héritier des anciens dirigeants soviétiques, exception faite de Mikhaïl Gorbatchev ? A savoir un adepte du Niet comme élément central de sa politique étrangère.
Russie: le système Poutine à la peine
Depuis son retour au Kremlin, Vladimir Poutine procède à une ferme et progressive répression des espaces de liberté et de partole qui, hérités pour une part de la période Eltsine, ont participé activement aux mouvements de contestation de l'hiver 2012. Journaux, sites, blogs, associations, organisations non gouvernementales... Sur tout ces acteurs, la pression est constante. Par le biais d'enquêtes, d'arrestations ou par l'adoption de nouvelle loi. Est-ce la fin du "Poutinisme par consentement?", s'interroge Julien Nocetti, chercheur à l'Ifri, dans cette tribune publiée dans Ouest-France.
Russie : le système Poutine
Quel rôle et quelle place tient la diplomatie russe ? Où en est le pouvoir de Poutine, un an après son retour à la présidence de la Fédération russe ?
"Le mythe Poutine est fini en Russie"
Spectaculaire il y a un an, l'opposition des Russes au pouvoir s'est essouflée au fil des mois. Mais l'homme fort du pays règne dans la crainte qu'une nouvelle contestation ne survienne.
Russia's diplomacy is more active than it was ten years ago
Since December 2011 there is a real convergence between the perception of President Vladimir Putin and the perception of Russia, especially, in the Western media.
That leads to several comments. The first is the feeling that there is now a new, much more concentrated power in the Kremlin, and that to some extent leads to the question about the very difficult challenge for Russia to build balanced institutions. And there is the perception that, on this particular point, Russia has not made progress. And this is the main area of concern as seen from outside.
Les quatre défis du tsar Poutine
Réélu à la tête du plus grand pays du monde en mars dernier, Vladimir Poutine a devant lui près de six années de pouvoir, voire douze si réélection il y a en 2018. A la tête du pays depuis 1999, l’homme fort du régime s’est appliqué ces derniers mois à serrer la vis, tant sur la scène intérieure qu’internationale. Pour autant, est-ce que l’autocratie poutinienne saura relever les défis qui s’imposent?
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