Les élections générales en Turquie
Ce dimanche 24 juin, avaient lieu les élections générales turques. Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie contemporaine de l'Ifri, Ahmet Insel, professeur à l'université de Galatasaray à Istanbul et vice-président de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Deniz Ünal, rédactrice en chef du Panorama du CEPII et l'avocate Ece Güner-Toprak analysent les enjeux de ces élections, un an après la réforme constitutionnelle.
Turquie : crise de doutes pour Erdogan
Le chef de l’Etat, homme fort du pays depuis quinze ans, se voit pour la première fois menacé lors des élections générales anticipées qu’il a convoquées ce dimanche. Celui qui voulait consolider encore son pouvoir doit désormais tenter de le conserver.
Le président turc menacé par une opposition unie
Recep Tayyip Erdogan est menacé à l'occasion du double scrutin législatif et présidentiel par une union inédite de l'opposition, sur fond de fragilités économiques et d'usure du pouvoir.
"L'opposition fait paniquer Erdogan !"
Alors que la vague de répression initiée depuis le coup d'Etat manqué de juillet 2016 ne faiblit pas et que les difficultés économiques s'amoncellent, le président Erdogan a décidé de prendre de vitesse l'opposition et le nouveau "Bon Parti" en convoquant des élections législatives et présidentielle anticipées pour le 24 juin prochain. Entretien avec Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie contemporaine à l'Institut français des relations internationales (Ifri), qui revient sur les forces en présence et les enjeux de ces élections.
La Turquie selon Erdogan
Recep Tayyip Erdogan est devenu, en quelques années, un partenaire diplomatique indispensable à l'Europe et aux Américains. Autrefois démocrate et pro-européen, le président turc s'est imposé comme un chef d'Etat aux ambitions autocratiques dans un pays en plein désarroi. Renforcé par le coup d'Etat du 15 juillet 2016, il est encore plus puissant et plus déterminé à régner, avec le soutien tacite des Européens.
Turquie : quelle est la "boussole d’Erdogan" ?
La carte de l’apaisement du côté de l’Europe, et un possible blocage sur la question syrienne : en une semaine, la Turquie vient d’effectuer un ré-ancrage régional.
Turquie : Erdogan, un allié encombrant pour l'Europe
Grande spécialiste de la région, Dorothée Schmid, analyse la visite du président turc à Paris vendredi, la première dans une grande capitale de l’UE depuis le putsch de juillet 2016 et la dérive autoritaire qui s'ensuivit dans le pays. Alors que l'adhésion de la Turquie semble au point mort, Erdogan reste tout de même un allié indispensable à l'Europe dans la lutte contre Daech. Un partenaire qui est de plus en plus séduit par une collaboration accrue avec la Russie.
Droits de l’homme, Union européenne, Syrie.. Vers un nouveau dialogue avec Recep Tayyip Erdogan ?
Le Président Erdogan est attendu demain à l'Elysée pour discuter, entre autre, des relations bilatérales entre Paris et Ankara. En Israël, 40 000 migrants menacés par un programme d’expulsion ; A la rencontre de Tony Blair qui est encore loin de la retraite ; Enfin, la citoyenneté européenne existe-t-elle ?

Erdogan appelle les musulmans à reconnaître Jérusalem-est comme capitale de la Palestine
Lors du sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à reconnaitre Jérusalem-est comme capitale de la Palestine.
Turquie : la contagion syrienne - RAMSES 2018 (Dorothée SCHMID)
Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, éclaire les ressorts de la complexe stratégie du régime turc : pour ses rapports avec son voisinage moyen-oriental, et au-delà pour ses relations avec l'OTAN et l'UE.
« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie »
L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.

Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
Putsch raté en Turquie : «Erdogan veut discipliner la société»
Alors que des milliers de Turcs défilaient, dimanche 24 juillet à Istanbul, pour défendre la démocratie, environ 13 000 personnes ont été arrêtées dans le pays depuis le coup d'état manqué de la nuit du 15 au 16 juillet. Dévryptage de la situation par Dorothée Schmid, chercheuse à l'Ifri, auteur de « la Turquie au Moyen-Orient, le retour d'une puissance régionale ? » (CNRS Ed).

Turquie: le coup d'État était-il monté de toutes pièces ?
Philippe Moreau Defarges, politologue, spécialiste des relations européennes, chercheur à l'IFRI, revient sur l'actualité internationale, marquée notamment par le coup d'État manqué en Turquie, dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 juillet 2016.

Coup d'État raté en Turquie : la répression va engendrer "de nouvelles oppositions"
En Turquie, trois jours après la tentative de coup d'État, Washington et Bruxelles s'inquiètent ce lundi 18 juillet de la dérive répressive en cours dans le pays. Outre les milliers de militaires, la purge s'étend aux juges, aux policiers et aux fonctionnaires.

Turquie : le contre coup d'Etat
Après la tentative de coup d'Etat par une partie de l'armée, il semblerait que le président Recep Tayyip Erdoğan ait totalement repris la main.
Dérive autoritaire en Turquie
« L'idée est de poursuivre le remplacement dans les institutions de toutes les personnalités qui seraient en désaccord avec la ligne officiel de l'AKP, le parti du président Erdogan ».

Turquie : coup d'Etat avorté mais nouvelle ère pour l'autoritarisme ? / Repenser la stratégie militaire contre le terrorisme
Après l'échec du coup d'Etat en Turquie, le Président Erdogan a-t-il désormais tous les pouvoirs ? En deuxième partie, réflexion sur la lutte contre le terrorisme après l'attaque de Nice. Comment mener le combat contre un ennemi qui ne respecte aucune règle ?
Turquie : "Après ce putsch, la contestation sera impossible"
Le président Erdogan va profiter du coup d'Etat avorté pour affaiblir plus encore l'opposition, selon Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'Institut français des relations internationales (Ifri)..."Dans un système aussi verrouillé et personnalisé, dans un pays où au moins un tiers de la population adule Erdogan, c'est impossible de réussir un coup d'État sans régler ce qui lui arrivera après le putsch. Il y a eu tellement de ratés dans cette opération que je doute qu'ils aient eu une solution politique très claire. Comment auraient-ils géré le pouvoir? Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une profondeur politique à ce coup d'État"...
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