
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
Putsch raté en Turquie : «Erdogan veut discipliner la société»
Alors que des milliers de Turcs défilaient, dimanche 24 juillet à Istanbul, pour défendre la démocratie, environ 13 000 personnes ont été arrêtées dans le pays depuis le coup d'état manqué de la nuit du 15 au 16 juillet. Dévryptage de la situation par Dorothée Schmid, chercheuse à l'Ifri, auteur de « la Turquie au Moyen-Orient, le retour d'une puissance régionale ? » (CNRS Ed).

Turquie: le coup d'État était-il monté de toutes pièces ?
Philippe Moreau Defarges, politologue, spécialiste des relations européennes, chercheur à l'IFRI, revient sur l'actualité internationale, marquée notamment par le coup d'État manqué en Turquie, dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 juillet 2016.

Coup d'État raté en Turquie : la répression va engendrer "de nouvelles oppositions"
En Turquie, trois jours après la tentative de coup d'État, Washington et Bruxelles s'inquiètent ce lundi 18 juillet de la dérive répressive en cours dans le pays. Outre les milliers de militaires, la purge s'étend aux juges, aux policiers et aux fonctionnaires.

Turquie : le contre coup d'Etat
Après la tentative de coup d'Etat par une partie de l'armée, il semblerait que le président Recep Tayyip Erdoğan ait totalement repris la main.
Dérive autoritaire en Turquie
« L'idée est de poursuivre le remplacement dans les institutions de toutes les personnalités qui seraient en désaccord avec la ligne officiel de l'AKP, le parti du président Erdogan ».

Turquie : coup d'Etat avorté mais nouvelle ère pour l'autoritarisme ? / Repenser la stratégie militaire contre le terrorisme
Après l'échec du coup d'Etat en Turquie, le Président Erdogan a-t-il désormais tous les pouvoirs ? En deuxième partie, réflexion sur la lutte contre le terrorisme après l'attaque de Nice. Comment mener le combat contre un ennemi qui ne respecte aucune règle ?
Turquie : "Après ce putsch, la contestation sera impossible"
Le président Erdogan va profiter du coup d'Etat avorté pour affaiblir plus encore l'opposition, selon Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'Institut français des relations internationales (Ifri)..."Dans un système aussi verrouillé et personnalisé, dans un pays où au moins un tiers de la population adule Erdogan, c'est impossible de réussir un coup d'État sans régler ce qui lui arrivera après le putsch. Il y a eu tellement de ratés dans cette opération que je doute qu'ils aient eu une solution politique très claire. Comment auraient-ils géré le pouvoir? Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une profondeur politique à ce coup d'État"...
The Taboo of the Armenian Genocide, Part Two: The Politics of American Avoidance
Le génocide arménien est depuis un certain temps devenu un sujet de débats et de tribulations dans la politique américaine. Il a souvent été un point important des campagnes présidentielles, comme ce le fût lors de celle du Président actuel Barack Obama: il avait alors promis de le reconnaître. Le génocide a fait l'objet de nombreux votes (le plus récent eu lieu en 2010), qui n'ont pour l'instant jamais réussit à le faire reconnaître. Il a été un point de convergence pour les intérêts, le lobbying, et les investissements étrangers. Avec la récente reconnaissance allemande du génocide et l'arrivée de l'élection présidentielle américaine, la spéculation de la reconnaissance américaine a une fois de plus atteint un niveau élevé. S'il existe différents acteurs clés de la politique américaine, la spécificité de la question du génocide arménien est l'importance des lobbies arménien, turc et israélien, ainsi que les circonscriptions qu'ils représentent.
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