La croissance américaine fait des exclus
Un rapport de la Réserve fédérale montre que la reprise de l’économie américaine ne profite pas à tout le monde. Une situation que le candidat à la présidentielle, Donald Trump, sait parfaitement exploiter. Si le niveau de vie des Américains s’est « modestement » amélioré en 2015, 76 millions d’entre eux déclarent néanmoins avoir du mal « à joindre les deux bouts » et se sentent « exclus du progrès ». C’est le constat qui ressort du Rapport sur le bien-être économique des ménages aux États-Unis, troisième édition de l’enquête annuelle menée par la Réserve Fédérale, la banque centrale américaine.
Le vote religieux dans les présidentielles américaines 2024
Blandine Chelini-Pont, l’une des meilleurs spécialistes du sujet, nous donne ici son analyse des évolutions de l’électorat religieux pour les élections de novembre 2024.
Farm Bill 2024 : les raisons du blocage de la loi agricole aux États-Unis
À rebours de l’image très libérale de l’économie américaine, le secteur agricole bénéficie aux États-Unis d’un interventionnisme fédéral solide depuis les années 1930. L’effondrement des prix agricoles à la suite de la crise de 1929 avait en effet plongé les farmers américains dans la misère et justifié le passage du Agriculture Adjustment Act dans le cadre du New Deal, dès mai 1933. Depuis, la loi agricole est renouvelée tous les cinq ans.
Le paysage politique américain après les midterms de 2022
Les élections américaines de mi-mandat n'ont pas abouti au résultat prédit par les sondeurs : les Républicains ont remporté de justesse la Chambre des représentants et les Démocrates conservent la majorité au Sénat.
États-Unis : l'empire incertain / Russie/Ukraine, un an après
Outre-Atlantique, les dernières élections de mi-mandat ont marqué un échec de Trump, mais le trumpisme reste bien vivace. Il déterminera largement la posture du Parti républicain pour les prochaines présidentielles et il est part intégrante du débat de politique étrangère ouvert par la fin de l’unipolarité américaine. Les États-Unis doivent-ils imposer sans apprêt leur puissance ? Doivent-ils se voir comme leader mondial de l’ordre démocratique ? Ou ne s’occuper du monde que quand son désordre les menace ? Ce débat de Grande Stratégie n’est pas tranché.
Quel avenir pour le trumpisme ?
La présidence de Donald Trump a permis à l'aile la plus radicale des Républicains de mettre la main sur le parti.
Trump et le Parti républicain : défaite électorale, victoire idéologique ?
Les quatre années du mandat de Donald Trump ont vu le renouvellement de nombreux élus républicains au Congrès. Souvent soutenus par l’ex-président dès les primaires du parti, ils ont été choisis pour leur dévotion envers lui et pour leur soutien aux différents éléments de son programme : si le conservatisme moral et le moins-disant fiscal et environnemental sont des principes anciens du Parti républicain repris par Trump, le nationalisme identitaire (anti-immigration) et économique (protectionniste), la défense des « Blancs non diplômés » présentés comme une minorité opprimée sont des préceptes plus récents apportés par l’ex-président populiste.
Les républicains et la politique étrangère américaine après Trump : entre néo-isolationnisme et rivalité avec la Chine
Dans l’après-guerre, le Parti républicain a oscillé entre des politiques étrangères idéalistes voire néo-conservatrices, d’une part, et réalistes d’autre part. Avec l’élection de Donald Trump en 2016, le courant isolationniste, hérité de Monroe (1823), est revenu sur le devant de la scène. Pendant son mandat, le président populiste a privilégié une démarche néo-isolationniste fondée sur des conceptions nationalistes et sur un comportement unilatéraliste et non interventionniste, favorisant le court terme et le transactionnel. Elle se fait l’écho de son positionnement ultra-conservateur en politique intérieure.
Les médias conservateurs dans la campagne de 2020 : un soutien unanime au président ?
Des années 1920 aux années 1980, la presse américaine a respecté de strictes règles de déontologie, centrées sur une exigence d’objectivité et d’équité. À partir des années 1930, le centre de gravité politique du pays va se situer du côté progressiste et les titres de presse conservateurs seront peu nombreux.
Trump et l'électorat populaire blanc
Donald Trump a gagné les primaires républicaines de 2016 grâce à la forte mobilisation d’un électorat bien particulier : les classes moyennes inférieures blanches et non-diplômées.
La croissance américaine fait des exclus
Un rapport de la Réserve fédérale montre que la reprise de l’économie américaine ne profite pas à tout le monde. Une situation que le candidat à la présidentielle, Donald Trump, sait parfaitement exploiter. Si le niveau de vie des Américains s’est « modestement » amélioré en 2015, 76 millions d’entre eux déclarent néanmoins avoir du mal « à joindre les deux bouts » et se sentent « exclus du progrès ». C’est le constat qui ressort du Rapport sur le bien-être économique des ménages aux États-Unis, troisième édition de l’enquête annuelle menée par la Réserve Fédérale, la banque centrale américaine.
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