La difficile réorganisation des chaînes de valeur des matières premières critiques – regards sur les politiques européennes de réduction des risques
La demande de matières premières critiques devant, au minimum, doubler d’ici 2030 dans le contexte des politiques actuelles de transition énergétique, la concentration des approvisionnements en matières premières critiques (MPC) – et plus encore, des capacités de raffinage – dans une poignée de pays est devenue l’une des questions fondamentales au sein des discussions internationales, bilatérales et nationales. La position dominante de la Chine et les contrôles successifs des exportations de MPC (récemment le germanium, le gallium, les technologies de traitement des terres rares, l’antimoine) indiquent une tendance à l’instrumentalisation des dépendances critiques.
Entre “autonomie stratégique” et “changement d’époque”. L’importance économique et stratégique des relations commerciales entre l’UE et le Mercosur
Au cours des dernières années, la France et l’Allemagne ont procédé à une réorientation de leur politique économique en œuvrant activement à l’émergence d’une stratégie industrielle européenne et à la réduction des vulnérabilités économiques – « de-risking » – au sein de l’Union européenne (UE).
Assurer une transition écologique équitable
« L'humanité a ouvert les portes de l'enfer », a déclaré António Guterres, Secrétaire général des Nations unies, lors du Sommet sur l'ambition climatique à New York en septembre 2023. Il soulignait alors que nous sommes actuellement sur la voie d'un réchauffement planétaire supérieur à 2,4 °C, voire 2,9 °C.
L’UE est-elle un géant économique ?
Le jeu économique international change : la compétition se fait plus rude pour l'Europe, les chocs géopolitiques lui imposant de nouveaux défis, au-delà des transitions technologiques déjà nécessaires. Une politique industrielle globale s'impose, qui doit dépasser les stricts intérêts nationaux.
Financer son rival. Quand les États-Unis et l'Europe investissent dans la tech chinoise
Les investissements « sortants », à destination de puissances rivales, font l’objet d’une attention politique croissante des deux côtés de l’Atlantique, dans un contexte de compétition accrue entre les États-Unis et la Chine. L'inquiétude porte sur les investissements américains et européens dans certaines technologies chinoises - telles que l'IA, les biotechnologies, les semi-conducteurs ou l'informatique quantique - qui permettraient à la Chine de développer ses capacités militaires, et poseraient donc des risques pour la sécurité.
National Perspectives on Europe's De-risking from China
Unis dans la faiblesse ?
Notre cycle sur les relations franco-allemandes donne la parole à des experts et praticiens issus de différents domaines. Au cours des dernières semaines, Gérard Araud, Ulrike Franke, Jean-Marie Magro et Klaus Hoffmann ont partagé leurs vues avec nos lecteurs. C’est maintenant au tour de Jeanette Süß de prendre la plume, quelques jours après les élections européennes et la dissolution de l’Assemblée Nationale.
La coopération entre l'Union européenne et la Corée du Sud en matière de sécurité économique : Opportunités, limites et défis
Cet article est une version révisée d'un document présenté à la conférence "New Convergences in EU-ROK Economic Security Relations", organisée à Rome le 30 janvier 2024 par l'Istituto Affari Internazionali (IAI).
Gouvernance mondiale, Ukraine, Union européenne : Quo vadis ?
La révolution technologique du dernier XXe siècle, les chocs de 2001 et 2007-2008, ont encadré les illusions occidentales de la mondialisation heureuse.
Populismes et relations internationales - Politique étrangère, vol. 89, n° 2, été 2024
Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis… Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?
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