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Obama, et après ?

29 novembre 2016
Accroche

L'heure du bilan a sonné pour Barak Obama. Son bilan est-il à la hauteur de son charisme ?

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Russie/OTAN : maîtriser la confrontation

Date de publication
01 décembre 2016
Accroche

La confrontation actuelle entre États-Unis, OTAN et Russie, si elle n’approche pas le niveau de la guerre froide, est porteuse de vrais dangers. L’expansion continue de l’OTAN vers l’est, le déploiement de la défense antimissile américaine en Europe, constituent pour Moscou de réels problèmes stratégiques.

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La stratégie énergétique de Trump se heurte au pragmatisme

23 novembre 2016
Accroche

Donald Trump s’est exprimé à plusieurs reprises sur les thématiques énergétiques lors de sa campagne. Relancer l’industrie charbonnière a été au centre de son plan énergétique pour l’Amérique, tout comme le gaz et le pétrole qu’il a opposés aux énergies renouvelables jugés bien trop chères. Un discours qui a fait mouche auprès d’une partie de l’électorat mais qui devrait rapidement se heurter au principe de réalité.

Le système mondial : réalité et crise

Date de publication
01 octobre 1978
Accroche

Marcel Merle (1923-2003) a été un des pionniers de l'étude des relations internationales en France.  Agrégé de droit public en 1950, il s'engage dans une carrière universitaire. Il a notamment été directeur de l'Institut d'études politiques de Bordeaux et professeur à l'Université Paris 1. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de référence dont Sociologie des relations internationales (1974) et La Politique étrangère (1984).

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Trump versus COP22 : l’avenir des énergies vertes en question

21 novembre 2016
Accroche

Après les promesses de Trump de relancer l'industrie du charbon, quel avenir pour les énergies vertes ? A quel point, et à quelles conditions Donald Trump pourra-t-il détricoter l'accord de Paris sur le Climat ? Le marché du photovoltaïque, de l'éolien vont-ils directement pâtir de cette élection ?

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"Le jour où Trump a sidéré le monde"

12 novembre 2016
Accroche

Après la stupeur provoquée par l'élection de Donald Trump, il paraît nécessaire de revenir sur les dynamiques et les acteurs qui ont marqué la campagne. Les sondeurs et les journalistes soulèvent des interrogations - comment ont-ils pu se tromper à ce point sur l'issue de l'élection ? - au même titre que les électeurs eux-mêmes. En effet, si Hillary Clinton a remporté le vote populaire, Donald Trump semble avoir séduit au-delà de sa base - les classes populaires et moyennes blanches -, s'attachant le soutien inattendu des minorités et des femmes.

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Le monde selon Trump. Anticiper la nouvelle politique étrangère américaine

Date de publication
16 novembre 2016
Accroche

Quelle politique étrangère Donald Trump conduira-t-il ? Une semaine après l’élection présidentielle américaine, les chercheurs de l’Ifri se mobilisent pour répondre à cette question. L’étude regroupe 14 contributions et couvre un large spectre de sujets, de l’avenir des relations entre Washington et Pékin à l’engagement américain au Moyen-Orient, en passant par l’évolution possible du lien transatlantique. Elle se veut une aide à la prévision, et donc à la décision.

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Quelle sera la politique étrangère de Trump ?

10 novembre 2016
Accroche

Thierry de Montbrial, président de l'Institut français des relations internationales, revient sur la politique de Trump au Proche-Orient et ses futures relations avec la France. La politique étrangère de Donald Trump sera-t-elle marqué par l'isolationnisme ? L'Amérique sous l'ère Trump risque-t-elle de se couper du monde ? Y aura-t-il un décrochage des Etats-Unis vis à vis de l'Europe ?

 

 

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America First… and Europe Last? What will the Trump Presidency mean for Europe

Date de publication
14 novembre 2016
Accroche

La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine fait planer une ombre sur l’avenir des relations transatlantiques et sur l’architecture de sécurité en Europe. Les pays européens doivent prendre cet avertissement au sérieux et passer outre leurs divisions. L’Europe doit maintenant prendre en main son destin.

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On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump

14 novembre 2016
Accroche

On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.

Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?

Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.

L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?

L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.

Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?

L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.

Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?

On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.

Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?

Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.

Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?

Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...

 

 

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