L'affaire NSA en Allemagne : La première grande dispute au sein de la grande coalition
L’affaire NSA occupe l’espace médiatique et politique allemand depuis un certain moment déjà, avec des pics évidents comme par exemple la révélation en 2013 que le téléphone portable de la chancelière a été écouté par les Américains. Alors qu’au début de l’affaire, le débat était avant tout été nourri par l’indignation vis-à-vis les services secrets d’outre-Atlantique, la question centrale est entretemps devenue une autre : quel est le rôle du service allemand – le Bundesnachrichtendienst, BND – dans cette affaire, de quelle nature était la coopération entre le BND et les Américains et qu’en savait le gouvernement et notamment la chancelière ?
Le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale : Changement dans la culture de mémoire allemande ?
Le 8 mai 2015, pour la première fois, un historien et non pas un représentant politique intervient devant le Bundestag pour commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1964, le président fédéral et le chancelier se sont relayés pour assumer cette tâche clé pour la nouvelle identité démocratique de la RFA. La politique se retire-t-elle alors du cycle mémoriel comme le constatent plusieurs observateurs et connaisseurs de l’Allemagne ?
Le «Made in France» n'a jamais autant séduit les Allemands
Les exportations de produits français en direction de la première économie de la zone euro ont atteint un record de 67,5 milliards d'euros l'an dernier. Matériels de transport, équipements mécaniques et textile ont la cote outre-Rhin.
Un nouvel antiaméricanisme allemand ? L’opinion allemande face à Washington
Les résultats d’un sondage publié par le Pew Research Center à l'été 2014 peuvent paraître bien surprenants : alors que la France fait partie des dix plus grands « fans » des États-Unis, les Allemands comptent parmi les dix plus grands critiques – dans le même lot que le Pakistan, la Turquie ou encore les territoires palestiniens.
La France, l'Allemagne et l'Union européenne à la croisée des chemins: réflexions en vue d'un nouveau départ
Le Groupe de réflexion franco-allemand est une initiative de la Fondation Genshagen, ainsi que du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il est composé de vingt membres français et allemands issus de secteurs très divers (recherche scientifique, économie, médias, etc.) et se réunit deux fois par an.
Les relations germano-russes : entre changement de paradigme et maintien du statu quo
En 2014, les relations entre l’Allemagne et la Russie se sont dégradées, sinon du jour au lendemain, du moins en peu de temps. Les premières tensions sont apparues quelque temps avant l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, le soutien du Kremlin aux séparatistes, et l’intervention mal dissimulée de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine.
La dégradation de la relation diplomatique entre Berlin et Washington
Depuis l’année dernière, au moins officiellement, les relations entre l’Allemagne et les États-Unis se sont tendues.
Quel policy mix de sortie de crise pour la zone euro ? Vers de nouvelles convergences franco-allemandes
La quasi-récession que connaît la zone euro est un motif de grave préoccupation. Cette atonie de la croissance se double d’un phénomène tout aussi exceptionnel : la menace grandissante de déflation. Le déficit de croissance et la trop faible inflation compliquent les ajustements budgétaires structurels encore nécessaires dans certains États européens, notamment en France et en Italie. Plus fondamentalement, ils indiquent que les dysfonctionnements de l’Union économique et monétaire (UEM), mis au jour en 2009-2010 par la crise des finances publiques grecques, sont encore loin d’être tous réglés sur le fond.
La politique de défense allemande en 2014 et au-delà : un changement est-il possible ?
Les discours prononcés par plusieurs responsables politiques allemands à la Conférence de Munich sur la sécurité ont mis l’accent, début 2014, sur le fait que l’Allemagne doit être prête à un engagement international plus important, et sans exclure a priori les instruments militaires.
En France, le «modèle» Merkel attire autant qu’il repousse
La chancelière allemande Angela Merkel, triomphalement réélue à la tête de son parti et gardienne de l’Europe, suscite autant d’attirance que de rejet en France, où son «modèle» de coalition peine à trouver une traduction. Très loin du «Ferme-la» adressé avec fracas par Jean-Luc Mélenchon sur Twitter à Mme Merkel, excédé par ses demandes de réformes pour libéraliser le pays, 72% des Français disent avoir une «bonne opinion» de l’austère chancelière, selon un sondage Ifop JDD diffusé dimanche. Présidente du parti conservateur CDU depuis 14 ans, et à la tête de l’Allemagne depuis neuf, la popularité de Mme Merkel a de quoi faire pâlir d’envie son voisin socialiste François Hollande, dont la cote - malgré une remontée en fin d’année - se traîne autour de 20%.
«Les Français voient que l’Allemagne s’en sort bien sur le plan du chômage, et Mme Merkel offre une image sérieuse», souligne Hans Stark qui dirige le comité d’études franco-allemandes de l’Institut français des relations internationales (Ifri).
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