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La réforme du secteur de sécurité, entre bureaucraties et stratégie

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La réforme du secteur de sécurité, entre bureaucraties et stratégie
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L’idée d’une réforme du secteur de la sécurité (RSS) est née et s’est développée au cours des années 1990 comme réponse à des problèmes touchant principalement les pays en sortie de conflit : la faiblesse des nouveaux régimes ; les relations conflictuelles entre pouvoirs civil et militaire ; l’imprécision des missions dévolues à l’armée, à la police et à la justice ; et la tension entre stabilisation et établissement d’un Etat de droit. 

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L’origine bureaucratique du concept, issu de trois traditions institutionnelles (développement, coopération militaire et promotion de la démocratie), en a fait un outil au périmètre variable, marqué par un décalage entre aspiration holistique et réalisation fragmentaire. Sa mise en œuvre dans le cadre de conflits variés (Sierra Leone, RDC, Afghanistan...) a souvent abouti à des demi-succès, voire à des échecs. Sur cette base, l’auteur avance ici qu’une RSS réussie doit procéder d’un projet stratégique dont puisse se saisir l’Etat concerné, prenant en compte les réalités locales. Cette vision doit s’incarner dans une politique des moyens n’ignorant ni le fonctionnement réel des institutions, ni la compétition entre les forces en place. Si une certaine souplesse est nécessaire dans la mise en œuvre, notamment dans le cadencement des réformes, l’auteur insiste sur l’importance des mécanismes de sanction et de valorisation de l’efficacité du système, susceptibles de permettre l’établissement d’un secteur de la sécurité légitime et crédible.

 

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ISBN / ISSN

978-2-36567-271-9

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La réforme du secteur de sécurité, entre bureaucraties et stratégie

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Aline LEBOEUF

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

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EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

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De l'Ukraine à Gaza : l'Intelligence artificielle en guerre

Date de publication
10 septembre 2024
Accroche

Les guerres en Ukraine et à Gaza témoignent d'une forte pénétration de l'Intelligence artificielle (IA) sur le champ de bataille. 

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Essaims et combat collaboratif. La saturation à l’ère de l’Intelligence artificielle

Date de publication
16 juillet 2024
Accroche

L'attaque de l'Iran sur Israël le 13 avril 2024, les attaques des Houthis au Yémen et la guerre en Ukraine ont révélé l'importance des essaims sur le champ de bataille.

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