Centre énergie et climat
Le Centre énergie et climat de l’Ifri mène des activités et recherches sur les enjeux géopolitiques et géoéconomiques des transitions énergétiques. Il travaille à la fois sur les enjeux de sécurité énergétique, de compétitivité, de maîtrise des chaînes de valeur, et d'acceptabilité. Spécialisé dans l’étude des politiques européennes de l’énergie et du climat, et des marchés de l’énergie en Europe et dans le monde, ses travaux portent aussi sur les stratégies énergétiques et climatiques des grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine ou l’Inde. Il offre une expertise reconnue, enrichie de collaborations internationales et d'événements à Paris et à Bruxelles, notamment.
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Directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri
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Prochain événement
Chaînes d'approvisionnement en technologies propres fragilisées, industries affaiblies : l’UE sous pression
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Axes de recherche
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Titre Axe de recherche
Géopolitique des énergies fossiles
L'axe de recherche Géopolitique des énergies fossiles analyse les tendances géopolitiques mondiales des marchés pétrolier, gazier et charbonnier. Une attention particulière est portée aux enjeux de sécurité d’approvisionnement énergétique et au développement des ressources d’hydrocarbures non conventionnels, ainsi qu’à l’évolution de la demande dans les pays émergents.
Titre Axe de recherche
Grands enjeux du secteur électrique
L'axe de recherche Grands enjeux du secteur électrique s’intéresse aux enjeux économiques et géopolitiques du secteur électrique, aux niveaux mondial et européen, notamment en matière d’énergies renouvelables et d'énergie nucléaire.
Titre Axe de recherche
Politique européenne de l'énergie
L'axe de recherche Politique européenne de l'énergie s’attache à étudier les grandes tendances dans la politique européenne de l’énergie. Il analyse ses évolutions et ses enjeux de gouvernance.
Titre Axe de recherche
Politiques climatiques et transition énergétique
L'axe de recherche Politiques climatiques et transition énergétique porte sur les politiques nationales en faveur de la lutte contre le changement climatique, ainsi que sur les positions des principaux pays émetteurs dans les négociations climatiques. Il s’intéresse en particulier à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat et à la gouvernance mondiale liée aux politiques de lutte contre le changement climatique.
L'équipe
Nos chercheurs : Centre énergie et climat
Publications
Les perspectives du Shale Gas dans le monde
L’arrivée du shale gas aux États-Unis a surpris par son caractère inattendu et la rapidité de son essor. La surprise vient aussi de ce que cette nouveauté concerne une énergie fossile alors que les avancées espérées dans les thématiques énergétiques nouvelles ne sont pas encore décisives. Beaucoup dans l’industrie pétrolière considèrent que la percée technique qui a permis l’exploitation des shale gas est une des innovations les plus importantes des 10 dernières années dans le domaine de l’offre d’énergie.
Global Governance of Biodiversity: New Perspectives on a Shared Challenge
Ce rapport vise à établir une première cartographie de la gouvernance globale de la biodiversité à travers une analyse des interactions entre les différents acteurs, institutions, normes, outils et processus qui la structurent. Ce rapport choisit de confronter des visions différentes de la nature, de la forme et des caractéristiques de la gouvernance globale de la biodiversité.
La Communauté de l'Energie : un bilan cinq ans après
Il y a cinq ans, le Traité fondateur de la Communauté de l'énergie était signé à Athènes. Cette Communauté a été mise en place spécifiquement pour l’Europe du Sud-Est. Cette organisation a vu le jour en partant du principe que l’énergie constituait l’une des clés de la reconstruction de la région mais également un moyen d’intégration régionale et un premier pas vers l’adhésion à l’UE. Le Traité est entré en vigueur le 1er juillet 2006 pour dix ans. L’on constate, dans les évolutions de cette Communauté de l’énergie une tendance à s’élargir.
Cancun : l'Union européenne n'a pas les moyens de ses ambitions
Texte publié dans La Tribune du 3 décembre sous le titre "Cancun : l'Europe ne donne pas l'exemple".
Parce qu’elle a porté le protocole de Kyoto sur les fonts baptismaux, l’UE peine à renoncer au " leadership " de la lutte contre le changement climatique. Mais alors que s’ouvre la conférence de Cancun et près de 20 ans après Rio, il est temps de comparer ses ambitions et ses réalisations. L’UE se félicite de son choix des 3*20 qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20%, l’amélioration de l’efficacité énergétique de 20% et l’augmentation à 20% de la part des énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie, par rapport à 1990, année de référence. Mais un examen attentif met en évidence le manque de cohérence des actions européennes.
La lutte contre le changement climatique suppose cohérence et rationalité
A La fin de la Seconde Guerre Mondiale, quand la France manquait d’énergie pour la reconstruction et recrutait des mineurs pour ses houillères hors de la métropole, l’idée que les choix énergétiques devaient être orientés par les coûts -quitte à gratifier d’une prime les ressources nationales- était balayée par les bien-pensants de l’époque qui jugeaient rentable toute production nationale et proposaient même parfois de calculer les prix des biens à partir des grammes de charbon consommés pour les obtenir.
17 ans d'évolution des émissions de gaz carbonique des grands pays émetteurs
Lors de la conférence de Copenhague, les délégations de 192 pays ont tenté de parvenir à un nouvel accord sur le climat prenant la suite en 2010 de la première phase du protocole de Kyoto (2008-2012). Indépendamment des nouvelles propositions faites par ces pays, il est important de voir comment ont évolué les émissions de CO2 dans le passé, notamment depuis 1990, l’année de référence pour le protocole de Kyoto. Il est utile de comparer les données de cette année à celles de 2007, les plus récentes, afin de voir quels changements ont eu lieu durant cette période.
Les Etats-Unis et l'Union européenne : le constat de 17 ans d'évolution (1990-2007)
Quatre séries de chiffres suffisent à rendre compte des similitudes et des différences entre les évolutions de l’Europe et des Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique, de 1990, année de la conférence de Kyoto à 2007, dernière année disponible :
Ukraine : un pays de transit dans l'impasse. Edition actualisée après les élections de 2010
L'Ukraine : un pays de transit dans l'impasse ? Et son rôle énergétique, peut-on le résumer à celui unique d'un pays de transit ? Certainement pas, car l'Ukraine est à la fois un grand consommateur gazier, un producteur gazier, et un pays disposant de vastes capacités de stockage.
Les problèmes politiques au Proche-Orient et le prix du baril de pétrole
Depuis l’intervention américaine en Irak, l’instabilité du système des prix de l'or noir ne cesse d’inquiéter. Le 11 juillet 2008, le prix du pétrole se situe près de 147,27 dollars le baril ($/b), soit cinq fois plus qu’en 2001. Après cette hausse historique, il connaît une chute vertigineuse de plus de 60 %, et descend à moins de 40 $ au début de l’année 2009, mais sa tendance actuelle est celle d’un rebond qui retrouve les niveaux de 2007, au-dessus de 70 $/b.
L'Ukraine bleue : un pays européen non-aligné ? Quels changements, notamment énergétiques ?
Viktor Ianoukovitch, quatrième président de l’Ukraine depuis l’indépendance du pays, a été investi le 25 février 2010. Il avait emporté la victoire contre sa rivale Ioulia Timochenko au deuxième tour des élections, avec un scrutin de 49% contre 45,5%.
A quels changements dans la politique énergétique, et notamment dans la gestion du rôle de transit, peut-on s’attendre maintenant ?
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