Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Les nouvelles ambitions spatiales de l’OTAN

Briefings
|
Date de publication
|
Image de couverture de la publication
couv_hainaut_2024_page_1.png
Accroche

Avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une cyberattaque dévastatrice cible les communications de l’armée ukrainienne, exposant la dépendance et la vulnérabilité occidentales aux technologies spatiales, et remettant en question la posture défensive de l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Image principale
Drapeau de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)
Drapeau de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)
TSV-art/shutterstock
Corps analyses

La pérennité de l'organisation, qui célèbre en 2024 ses 75 années d’existence, tient en partie de sa capacité à s’adapter au contexte international. La guerre en Ukraine a sans aucun doute renforcé sa légitimité et son attractivité.

L’utilisation massive des applications spatiales en Ukraine pose la question du rôle de l’Alliance atlantique dans la mise à disposition de données et de services spatiaux à ses États membres : elle ne dispose pas de capacités spatiales en propre, mais sa posture de dissuasion inclut l’espace.

En se dotant d’un solide corpus documentaire, de centres dédiés à l’espace et d’un accès à des capacités nationales, l’Alliance cherche à mettre en œuvre sa vision de l’espace comme milieu d’opérations.

Le milieu d’opérations vise l’intégration et l’interopérabilité des moyens spatiaux des différents États membres. Pour le moment, il s’agit essentiellement de capacités américaines.

L’ambition spatiale otanienne pose alors aux États la question de la mobilisation de moyens financiers et humains. Par ailleurs, une coopération plus approfondie entre l’OTAN et l’Union européenne (UE) permettrait a priori de mutualiser les efforts.
 
Decoration

Contenu aussi disponible en :

Régions et thématiques

ISBN / ISSN

979-10-373-0851-1

Partager

Téléchargez l'analyse complète

Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.

Les nouvelles ambitions spatiales de l’OTAN

Decoration
Auteur(s)
Image principale
Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
Accroche centre

Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

Image principale
Char de combat T-72B3, OTAN
Sécurité européenne et transatlantique
Accroche centre

Le Programme sécurité européenne et transatlantique a pour ambition de contribuer au débat stratégique en développant des analyses autour de trois grands axes : la défense européenne et l'architecture de sécurité du continent européen, les liens institutionnels et stratégiques entre l'Organisation du traité de l'Atlantique bord (OTAN) et l'Union européenne (UE), ainsi que l'évolution de la relation transatlantique.

Image principale
Navire spatial russe sur orbite de la planète Terre, Vue depuis la gare ISS
Programme Espace
Accroche centre

Le thème de l’espace s’impose dans les activités de recherche des principaux think tanks dans le monde en raison de l’importance des enjeux stratégiques, économiques et technologiques qui s’y rattachent.

L’Ifri a intégré la thématique spatiale dans ses travaux depuis 2001, en veillant notamment à souligner la dimension politique des programmes d’exploration scientifique et habitée, et en accompagnant les réflexions relatives au Code de bonne conduite dans l’espace.

Dans le cadre de son agenda de recherche, l’Ifri mobilise aujourd’hui plusieurs de ses centres et programmes pour traiter le thème de l’espace de façon transversale, à travers trois entrées principales : la compétition des puissances, tirée par la rivalité sino-américaine ; les points critiques liés à la maîtrise de l’espace, tels que la question de l’accès autonome à l’espace ou encore les méga-constellations nécessaires à la révolution numérique ; les enjeux de ces évolutions pour l’Europe et son statut de puissance spatiale.

Depuis l’été 2020, l’Ifri assure la coordination d’une initiative tripartite sur la gouvernance spatiale européenne, en association avec deux autres think tanks européens de référence : l’Institut français des relations internationales (Ifri) en France, la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) en Allemagne et l’Istituto Affari Internazionali (IAI) en Italie.

Image principale

Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

Image principale

EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

Image principale

De l'Ukraine à Gaza : l'Intelligence artificielle en guerre

Date de publication
10 septembre 2024
Accroche

Les guerres en Ukraine et à Gaza témoignent d'une forte pénétration de l'Intelligence artificielle (IA) sur le champ de bataille. 

Image principale

Essaims et combat collaboratif. La saturation à l’ère de l’Intelligence artificielle

Date de publication
16 juillet 2024
Accroche

L'attaque de l'Iran sur Israël le 13 avril 2024, les attaques des Houthis au Yémen et la guerre en Ukraine ont révélé l'importance des essaims sur le champ de bataille.

Crédits image de la page
Drapeau de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)
TSV-art/shutterstock

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
couv_hainaut_2024_page_1.png
Les nouvelles ambitions spatiales de l’OTAN, de L'Ifri par
Copier
Image de couverture de la publication
couv_hainaut_2024_page_1.png

Les nouvelles ambitions spatiales de l’OTAN