Diplomatie des villes et mobilité humaine en Afrique. La protection des réfugiés et des migrants le long de la route de la Méditerranée centrale venant de l'Afrique de l'est et de la Corne de l'Afrique
Les villes sont limitées dans leur travail sur les questions de migration et de réfugiés, souvent par manque de décentralisation et de ressources. L'adoption d'une approche en termes de "ville inclusive" peut permettre aux villes de s'engager dans la protection des résidents quel que soit leur statut, sans pour autant outrepasser les mandats légaux.
En revanche, lorsqu'elles disposent de plus de marge pour travailler sur ces questions, les autorités locales sont en mesure de cibler plus directement les réfugiés et les migrants. Elles peuvent élaborer des programmes spécifiques ou s'engager via la diplomatie des villes pour plaider pour leur protection.
Les villes de transit situées le long d'itinéraires de mouvements mixtes sont faiblement connectées aux initiatives existantes, alors qu'elles remplissent une fonction essentielle. Les acteurs devraient se concentrer sur l'amélioration de l'accès à ces villes en atténuant les contraintes.
Les acteurs de la migration urbaine peuvent renforcer les partenariats en mettant en relation les villes situées le long des itinéraires de mouvements mixtes qui ont des besoins communs ou une expérience pertinente, afin d'aider et de partager les stratégies de renforcement des capacités ou les bonnes pratiques.
Ce briefing est uniquement disponible en anglais.
Cette conférence avait pour but de faire le point sur les débats et les initiatives en cours concernant la diplomatie des villes, en particulier en Afrique de l'Est. Basée sur une approche multi-acteurs, elle a réuni des experts d'Afrique et d'Europe impliqués dans des partenariats au niveau municipal et local afin d'identifier les défis de la diplomatie des villes et ses résultats concrets. Une attention particulière a été accordée à la recherche empirique et aux données sur les formes existantes de diplomatie des villes et leurs résultats.
Voici un résumé vidéo de l'initiative, menée par Sina Schlimmer, chargée de recherche et coordinatrice du programme de recherche Governing the Urban Transition in Africa, au Centre de l'Afrique subsaharienne de l'Ifri.
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Gouverner la transition urbaine en Afrique
Les villes d'Afrique subsaharienne connaissent les rythmes de croissance les plus rapides du monde. À l'horizon de 2050, la plupart des pays de la région auront réalisé une transition urbaine, c'est-à-dire que plus de 50% de leur population habitera en zone urbaine. L'évolution de cette croissance urbaine est souvent présentée comme une pierre angulaire du développement socio-économique du continent.
C'est pour répondre à ces enjeux qu'en mai 2022 et fort d'années d'expertise sur ces sujets, le Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri lance un programme de recherche consacré aux grands défis socio-économiques et géopolitiques des dynamiques urbaines sur le continent.
Le programme traite des grands enjeux du développement urbain en Afrique à travers une approche sectorielle et transversale articulée autour de trois secteurs clés :
- Les enjeux fonciers constituent le fondement de la vie urbaine. Chaque projet urbain provoque un changement des relations entre le foncier et les habitants.
- Les infrastructures urbaines sont présentées comme des solutions pour répondre aux enjeux de la croissance démographique que connaissent les villes. Cependant, le manque d’infrastructures et de leur financement interrogent les spécialistes.
- La mobilité des biens, des personnes et des flux financiers est caractéristique de la vie urbaine et anime les liens multiples entre les villes et la campagne. Analyser le continuum urbain-rural est au cœur des objectifs de ce programme.
Les recherches menées aux échelles macro (continentale), méso (pays), et micro (ville/quartier) seront valorisées à travers de débats et publications.
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