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75e sommet de l’OTAN à Washington. Un cadeau empoisonné pour l’administration Biden

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En offrant d’accueillir à Washington, du 9 au 11 juillet prochains, le sommet marquant les 75 ans de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), l’administration Biden escomptait une grande communion autour du succès historique de cette alliance, incarnation du leadership américain sur l’espace euro-atlantique. Elle ambitionnait aussi de valoriser son bilan, celui d’une « réparation » des alliances et partenariats endommagés par Donald Trump, avec la relance d’une organisation qu’elle avait trouvée en pleine crise existentielle.

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75e sommet de l’OTAN à Washington. Un cadeau empoisonné pour l’administration Biden
75e sommet de l’OTAN à Washington. Un cadeau empoisonné pour l’administration Biden
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Le calendrier était à première vue une aubaine, la célébration étant prévue à quatre mois des élections présidentielles de novembre 2024 et devant ainsi contribuer positivement à la campagne du candidat Biden. Mais à mesure que l’échéance approche, celle-ci prend de plus en plus les apparences d’un cadeau empoisonné. L’administration Biden va en effet être soumise à des pressions contradictoires, de politique intérieure américaine d’une part, de ses alliés d’autre part, qu’il lui sera vraisemblablement difficile de concilier sur plusieurs sujets majeurs: 

  • Tandis que les États-Unis ont jusqu’à présent fortement soutenu l’Ukraine face à la Russie, le sommet pourrait exposer la polarisation du débat américain sur ce sujet et les réticences de l’administration Biden sur l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
  • Dans le contexte électoral des États-Unis, le sommet risque aussi de donner plus de résonance aux menaces du candidat Trump de retrait ou de dévitalisation de l’OTAN.
     
  • La prise en compte croissante de la Chine et de l’Indo-Pacifique, seul sujet de consensus bipartisan à Washington, est à l’inverse un sujet de division entre Alliés.
     
  • Enfin, la nécessité d’un meilleur « partage du fardeau », antidote idéal aux critiques trumpistes, fait l’objet d’un consensus transatlantique. Mais les moyens de le mettre en œuvre restent en débat.
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ISBN / ISSN

979-10-373-0826-9

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75e sommet de l’OTAN à Washington. Un cadeau empoisonné pour l’administration Biden

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Char de combat T-72B3, OTAN
Sécurité européenne et transatlantique
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Le Programme sécurité européenne et transatlantique a pour ambition de contribuer au débat stratégique en développant des analyses autour de trois grands axes : la défense européenne et l'architecture de sécurité du continent européen, les liens institutionnels et stratégiques entre l'Organisation du traité de l'Atlantique bord (OTAN) et l'Union européenne (UE), ainsi que l'évolution de la relation transatlantique.

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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

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26 septembre 2024
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Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

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EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
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En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

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De l'Ukraine à Gaza : l'Intelligence artificielle en guerre

Date de publication
10 septembre 2024
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Les guerres en Ukraine et à Gaza témoignent d'une forte pénétration de l'Intelligence artificielle (IA) sur le champ de bataille. 

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Essaims et combat collaboratif. La saturation à l’ère de l’Intelligence artificielle

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16 juillet 2024
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L'attaque de l'Iran sur Israël le 13 avril 2024, les attaques des Houthis au Yémen et la guerre en Ukraine ont révélé l'importance des essaims sur le champ de bataille.

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