L'Union européenne au secours de l'Ukraine
Les relations entre l’Ukraine et l’Union européenne se sont resserrées à l’occasion des récents événements.
L’Union européenne (UE) a rapidement reconnu le gouvernement intérimaire de Kiev, lui apportant une aide sous forme de mesures diverses, dont un financement d’au moins 11 milliards d’euros pour les prochaines années. La concrétisation de cette aide dépendra de la capacité du gouvernement ukrainien à mettre en œuvre les réformes de fond qu’appelle la situation du pays.
Dominik Tolksdorf est lauréat de la bourse de recherche postdoctorale transatlantique pour les relations internationales et de sécurité (TAPIR), dans le cadre de laquelle il a effectué un séjour de recherche à l’Ifri. Spécialiste de l’espace postsoviétique et des Balkans occidentaux, il travaille actuellement à l’Institut américain pour la paix, à Washington.
Traduit de l’anglais par Valentine Deville-Fradin.
Vous pouvez lire cet article en anglais : The European Union to Ukraine’s Rescue
Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014
Plan de l’article
Avant Maïdan
Le soutien de l’UE au nouveau gouvernement ukrainien
L’Ukraine après les élections présidentielles
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLes commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements
Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.
Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine
En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive.
La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient
Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.
La Russie a-t-elle des alliés ? Chine, Iran, Corée du Nord
Depuis son agression en Ukraine, la Russie développe ses liens avec trois États qui l’accompagnent dans sa contestation de l’ordre occidental. Le partenariat avec la Chine, inégal, est cependant destiné à durer. Avec l’Iran fonctionne une solidarité de sanctionnés. Et la relation avec Pyongyang est essentiellement opportuniste.